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Cherche Midi
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Richard Powers embrasse un sujet aussi vaste que l'univers : celui de la nature et de nos liens avec elle.
Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d'un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n'est que " ruine de l'âme ".
" Si Powers était un auteur américain du 19e siècle, qui serait-il ? Il serait probablement Herman Melville, et il écrirait Moby Dick. " Margaret Atwood -
NOUVELLE ÉDITION DE L'UN DES PLUS GRANDS BEST SELLERS DE LA DERNIERE DECENNIE NOUVELLE ÉDITION DE L'UN DES PLUS GRANDS BEST SELLERS DE LA DERNIERE DECENNIE 1875. Little Wolf, un chef Cheyenne, est à Washington pour faire une incroyable proposition au président Grant. Il lui demande, en échange de chevaux, de lui faire présent de mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers, dans le but de favoriser l'intégration. Grant accepte le marché et envoie les premières femmes dans les contrées reculées du Nebraska, la plupart recrutées sous la contrainte dans les pénitenciers et les asiles du pays.
Prenant pour point de départ un fait historique réel, Jim Fergus nous relate l'aventure de ces femmes à travers les carnets intimes de l'une d'elles, May Dodd. Internée de force par sa famille qui lui reprochait sa liberté de pensée, May va devoir apprendre sa nouvelle vie de squaw, les rites et la culture indienne.
Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest, est le premier roman de Jim Fergus. Livre splendide, puissant et exaltant , selon Jim Harrison, il est à la fois un magnifique portrait de femme et un chant d'amour au peuple indien. Le lecteur y partage les appréhensions de ces femmes, mais aussi leur exaltation à la découverte d'une civilisation respectueuse des individus et de l'environnement, sur laquelle plane l'ombre de l'extermination. -
1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement.
1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants. L'accompagnent dans ce long voyage son amant, Chance Hadley, un jeune Cheyenne, Horse Boy, et sa compagne de toujours, Martha Atwood. Après bien des péripéties, la petite troupe arrive enfin dans la métropole, où elle va devoir s'adapter à un mode de vie radicalement différent. Pour May et les siens, l'aventure se conclura en 1889 en France, d'abord à Paris au moment de l'Exposition Universelle, puis en Camargue, dans des circonstances que rien n'aurait pu laisser présager.
Avec May et Chance, Jim Fergus retrace le parcours captivant d'une héroïne hors du commun. On y retrouve toute l'empathie et le sens du romanesque qui ont fait le succès de la trilogie Mille femmes blanches. -
Bienvenue dans le Monde véritable...
1877 : Victime de violences conjugales, Molly McGill, une jeune institutrice, est condamnée pour le meurtre de son mari. Emprisonnée à Sing Sing, elle a l'occasion de s'en sortir en acceptant de rejoindre un convoi de mille femmes blanches destinées à épouser des guerriers indiens. Bientôt, elle découvre les moeurs des Cheyennes, leur culture, leur communion avec la nature, et trouve une liberté inespérée en adoptant leur mode de vie. Mais quelques mois plus tard, en dépit de tous les traités, l'armée américaine décime sa tribu. Molly a désormais le choix entre rejoindre une prétendue " civilisation " dont elle ne connaît que trop les méfaits ou dépérir dans une réserve. Elle décide alors, en compagnie d'un petit groupe de femmes, de suivre une vieille Cheyenne aveugle vers le " Monde véritable ", un paradis selon la mythologie amérindienne. Et elle se retrouve en effet dans un véritable Éden, une prairie luxuriante au pied des montagnes, en compagnie de Hawk, son époux indien, de leurs filles, et de leur chien, Falstaff. Mais bientôt, une voyageuse impromptue se présente pour prévenir la petite communauté d'une menace imminente...
Après Mille femmes blanches, c'est sous la forme d'une fable que Jim Fergus nous raconte ici la destinée de Molly, une héroïne hors du commun. Il nous offre à la fois un magnifique portrait de femme et un hommage bouleversant à une culture pleine de vie que la civilisation moderne s'est efforcée d'éradiquer. On peut aussi y lire une parabole d'une actualité brûlante sur les dangers qui guettent notre monde. -
À l'ombre de Winnicott
Ludovic Manchette, Christian Niemiec
- Le Cherche Midi
- 29 Août 2024
- 9782749179926
Un roman dont le magnétisme, la gravité, le spectacle rappellent que toute littérature est une littérature d'évasion.
" Il y a beaucoup de monde ! " remarqua la visiteuse à peine entrée.
Lucille compta.
" Nous sommes huit. Neuf avec vous.
- Je ne parlais pas des vivants. "
Sussex, Angleterre, 1934. Alors qu'ils viennent d'emménager dans le manoir de Winnicott Hall, Archibald et Lucille Montgomery confient à Viviane Lombard, une Française à l'attitude et au franc-parler peu ordinaires, l'éducation de George, leur jeune fils aveugle. Tandis que la préceptrice et l'enfant apprennent à s'apprivoiser, un doute s'instille peu à peu chez eux comme chez tous les habitants de la vaste demeure, maîtres des lieux et personnel confondus : une présence invisible ne rôderait-elle pas entre les murs de la vieille bâtisse ?
Avec ce troisième roman, Manchette-Niemiec se posent en maîtres de la narration, faisant coïncider la force d'une histoire avec la puissance des images. Leur façon de mêler la grammaire cinématographique au langage romanesque impressionne. Prenez George, cet enfant aveugle aux prises avec les cauchemars ou les fantômes : Henry James ou Steven Spielberg auraient adoré l'inventer. -
1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l'armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l'armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Avec cette aventure passionnante d'un petit groupe de femmes prises au milieu des guerres indiennes, Jim Fergus nous donne enfin la suite de Mille femmes blanches. Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque, véritable chant d'amour à la culture indienne et à la féminité, procure un incommensurable plaisir de lecture.
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Mille femmes blanches : L'héritage
1875. Un chef cheyenne propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, " recrutées " de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens, au moment où commencent les grands massacres des tribus.
1876. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue " civilisation " qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération.
Dans cet ultime volume de la trilogie
Mille femmes blanches, Jim Fergus mêle avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l'oppression, depuis la fin du xixe siècle jusqu'à aujourd'hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l'épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu'inoubliables. -
Veritas tantam potentiam habet ut non subverti possit / la vérité a une telle puissance qu'elle ne peut être anéantie
Olivier de Kersauson
- Cherche Midi
- 24 Novembre 2022
- 9782749162607
Le monde selon Olivier de Kersauson Le monde change : il vacille, il tangue.
Olivier de Kersauson est de ceux qui l'interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les idéologismes ?
Olivier de Kersauson, moraliste autant que poète, revient avec un essai qui ne pourra laisser personne indifférent tant, au fil du temps, sa pensée donc sa plume, s'aiguisent. -
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... » Deux êtres que tout oppose. A priori.
Sous des airs de polar américain, Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d'assassinat de Kennedy.
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Robert Oppenheimer : triomphe et tragédie d'un génie
Kai Bird, Martin J. Sherwin
- Cherche Midi
- 15 Juin 2023
- 9782749176260
La biographie événement qui a inspiré le film Oppenheimer de Christopher Nolan Le génie est parfois une malédiction. Robert Oppenheimer fut l'un des plus grands physiciens de son temps. Peu d'hommes pouvaient rivaliser avec son intelligence exceptionnelle et sa fantastique intuition scientifique. Ce talent hors norme l'a mené vers l'invention ultime, capable d'éradiquer la planète : la bombe atomique. Que penser d'un don qui conduit à la destruction universelle ? D'une soif de connaissance dont l'aboutissement est l'extinction de la vie elle-même ? Aucun homme n'a été confronté si directement à un tel dilemme.
Avec cette biographie, sacrée par le prix Pulitzer, Kai Bird et Martin J. Sherwin sondent la vie du père de la bombe atomique. Ils en explorent toutes les facettes, intimes et professionnelles, pour décrire un destin unique qui, à lui seul, résume toute l'histoire du xxe siècle : la folie de la guerre et la paranoïa du maccarthysme, la soif inextinguible de progrès et la course vers l'abîme.
Ce livre n'est en rien un ouvrage de spécialiste. Il s'adresse à tous et mêle la précision historique à la finesse psychologique, la qualité de l'enquête au rythme d'un grand roman.
" Le portrait captivant de l'une des figures les plus essentielles et paradoxales de notre histoire contemporaine. " -; Christopher Nolan -
" Ce que le genre biographique peut produire de meilleur.
Un roman à part entière. "
Imre Kertész, Prix Nobel de littérature
Kafka demeure aux yeux de beaucoup un visage amaigri au regard enflammé, une vague silhouette qui rôde à l'ombre de son oeuvre, ou le nom d'une angoisse. On oublie quelquefois qu'il fut avant tout écrivain, et l'on ignore presque qu'il fut aussi un homme.
La monumentale trilogie biographique de Reiner Stach accomplit le prodige de ramener Kafka à la vie, de restituer l'effervescence intellectuelle de la Mitteleuropa à la charnière des xixe et xxe siècles.
Avec vigilance et rigueur, elle redonne corps et dimensions à une existence qui a, comme les textes, trop donné lieu à la spéculation. Ce premier tome couvre les années 1910-1915. Des années où Kafka écrit tour à tour
Le Verdict,
La Métamorphose,
Le Disparu (Amérique) et
Le Procès, et où sont posés, coup sur coup, des jalons décisifs pour la suite de son parcours : lourdes responsabilités professionnelles, redécouverte du judaïsme, premières publications, catastrophe de la Grande Guerre, et surtout rencontre, correspondance, fiançailles et rupture avec Felice Bauer.
Un ouvrage fascinant, à la fois récit d'une vie, livre d'histoire et essai critique, mené avec un rythme et une sensibilité de romancier. -
Le nouveau roman de l'auteur de Petite.
" Là, dans le ventre du poisson, j'ai ce journal pour raconter mon histoire. "
Parti à la recherche de son fils Pinocchio disparu sans crier gare, Geppetto se retrouve dans le ventre d'une baleine. Au sein de ce purgatoire détrempé, plongé d'abord dans l'obscurité, il parvient à se procurer le minimum vital. Grâce à un vieux bateau plein de mystères, avalé lui aussi par le monstre, il trouve de quoi s'éclairer et de quoi écrire. Seul comme il ne l'a jamais été, il entreprend de raconter ses vies : sa vie d'avant et sa vie actuelle. Les débris qui chaque jour arrivent dans la gueule de son hôte lui offrent de quoi tromper l'ennui lancinant. De quoi créer, également : sculpter, dessiner... tout ce qui permet à un artiste de continuer à vivre.
Après Petite, Edward Carey nous offre un conte de fées pour adultes, qui n'est pas sans évoquer l'univers de Tim Burton. Magnifiquement illustré par l'auteur, L'Homme avalé nous offre une réflexion aussi remarquable que singulière sur la solitude de l'artiste et le sens de la vie. -
Philadelphie, juillet 1973. Voilà un an qu'Amy est sans nouvelles de sa grande soeur partie tenter sa chance au Manoir Playboy, à Los Angeles. Inquiète, la jeune adolescente décide de la rejoindre. Pour cela, il lui faudra traverser les États-Unis. Seule.
Dans une Amérique de la contre-culture secouée par le scandale du Watergate et traumatisée par la guerre du Vietnam, elle croisera la route d'individus singuliers : vétéran, couple en cavale, hippies de la dernière heure, un Bruce Springsteen encore débutant, mais aussi une certaine Lorraine, autrefois serveuse à Birmingham, en Alabama...
Dans ce deuxième roman, les auteurs d'Alabama 1963 convoquent Sur la route, L'Attrape-coeurs, Le Magicien d'Oz ou encore Alice au pays des merveilles pour un road trip initiatique sensible et original. Une ode à l'amitié et à la liberté.
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La vie n'est pas un roman de Susan Cooper
Stéphane Carlier
- Cherche Midi
- Romans
- 4 Avril 2024
- 9782749176024
Après les succès de L'Enterrement de Serge et de Clara lit Proust, la nouvelle comédie de Stéphane Carlier.
" Je l'ai tué, aidez-moi s'il vous plaît. "
Susan Cooper, romancière britannique établie à Paris, écrit des polars lus dans le monde entier. Alors qu'elle s'apprête à se rendre au Salon du livre de Monaco, une jeune femme qu'elle ne connaît pas la contacte
via Instagram et lui annonce qu'elle a tué un homme quelques heures plus tôt. Que répondre à cet étrange message ? D'ailleurs, faut-il y répondre ? Le plus sage serait sans doute de l'ignorer. Mais, c'est bien connu, les écrivains sont par nature des gens curieux...
À la fois polar et comédie, précis d'humour anglais et manuel à l'usage des romanciers en herbe, La vie n'est pas un roman de Susan Cooper s'amuse des rapports entre la fiction et la réalité tout en déployant une intrigue sans temps mort qui le rend impossible à lâcher. -
Richard Powers a écrit le grand roman américain sur la famille, l'amour, la musique et les problèmes raciaux. Mieux : il en a fait un chant inoubliable.
Frederick Busch En 1939, lors d'un concert de Marian Anderson, David Strom, un physicien juif allemand émigré aux États-Unis pour fuir les persécutions nazies, rencontre une jeune femme noire, Delia Daley.
Ils se marient et élèvent leurs trois enfants dans le culte exclusif de la musique, de l'art, de la science et de l'amour universel, préférant ignorer la violence du monde autour d'eux.
Cette éducation va avoir des conséquences diverses sur les trois enfants. Jonah devient un ténor de renommée mondiale, Ruth va rejeter les valeurs de sa famille pour adhérer au mouvement des Black Panthers, leur frère Joseph tentera de garder le cap entre l'aveuglement des uns et le débordement des autres, afin de préserver l'unité de sa famille en dépit des aléas de l'histoire.
Avec des personnages d'une humanité rare, Richard Powers couvre dans cet éblouissant roman polyphonique un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique. Le Temps ou nous chantions a été élu meilleur livre de l'année par le New-York Times et le Washington Post.
Le meilleur livre que j'ai lu sur la musique et la joie qu'elle peut procurer.
Donna Leon Le roman le plus ambitieux - et le plus abouti - que j'ai lu depuis Pastorale Américaine, de Philip Roth. Un choc !
Greil Marcus Prodigieux.
The New York Times -
Sur les ruines de nos civilisations, un nouveau monde s'est bâti. L'humanité a renoncé au progrès matériel et retiré au sexe masculin ses anciens privilèges. Les royaumes sont désormais gouvernés par des femmes, autant de Reines que l'épreuve du pouvoir révèle parfois autoritaires et souvent rivales.
Dans ce monde aux immenses espaces sauvages, des groupes de nomades, artisans, chasseurs et comédiens se croisent sur les vestiges des routes d'autrefois. Parmi ces communautés, celle des Britannia, où les jeunes Milo et Faith brûlent d'un désir réciproque et néanmoins interdit. Leur attirance va provoquer le bannissement de Milo. Commence alors pour le jeune homme une longue errance à travers les terres du Nord ; mais si Milo espère retrouver Faith, il n'imagine pas combien son voyage obéit aux lois de la destinée - ce grand compas qui, toujours, nous entraîne vers nos origines.
Sous la surface agitée de l'épopée, Emmanuelle Pirotte installe le décor et les enjeux de la tragédie antique. Jalousies, tensions amoureuses, filiations cachées, prophéties et voeux de vengeance électrisent les personnages qui se donnent à toutes les passions. Et l'on retrouve enfin, loin des potions prudentes et morales, la plus aberrante et la plus formidable des littératures. -
Le romanemblématique de Gioconda Belli enfin publié en France.
Années 1970. De retour en Amérique centrale après des études d'architecture en Europe, Lavinia, jeune femme issue d'une famille bourgeoise, découvre son pays natal agité par des bouleversements sociaux. De l'éveil politique au combat, sa rencontre avec Felipe, un révolutionnaire engagé dans la lutte clandestine contre la dictature, va la propulser dans le mouvement de libération du pays en même temps que dans la passion amoureuse.
Roman semi-autobiographique, La Femme habitée transporte les lecteurs dans un voyage palpitant au coeur des soubresauts d'un pays imaginaire à l'histoire bien réelle. Sous la plume virtuose de Gioconda Belli, émancipation féminine, combat pour la justice et histoire d'amour s'entremêlent pour dessiner le destin fascinant d'une femme déterminée à changer le monde. -
Au Mamma Maria, ce bar du sud de l'Italie, il y a toujours quelqu'un. Il y a ceux qui viennent tuer le temps qu'il leur reste avant que le temps ne les tue. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les « trop pressés » qui passent juste pour un café, bu debout au comptoir, parce qu'ils se poseront, malgré tout, toujours quelques minutes chez Maria. Et, il y a les ados qui sirotent un soda, les joueurs de scopa, le curé.
Chez Maria, On vient chercher du réconfort et de la bonne humeur. On vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude.
Et il y a aussi Sofia qui, depuis la terrasse face à la mer, traduit des romans et essaie de ne pas trop penser à la vie parisienne qu'elle vient de quitter.
Maria mène tout ce petit monde à la baguette, râle beaucoup. C'est la mamma de tout ce petit village tranquille.
Tranquille jusqu'au jour où...
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Trois destins de femmes intimement liés, trois portraits poignants au coeur d'une Amérique raciste ; un seul sang.
Au milieu des années 1960, Grace, jeune fille noire exilée du Sud ségrégationniste vers un New York en pleine lutte pour les droits civiques, tombe enceinte en même temps qu'elle découvre l'amour. On ne lui permet pas de garder l'enfant. C'est Delores, une femme traumatisée dans sa chair et dans son âme, qui va adopter et élever sa fille, Rae, en tentant de la préserver du poids de ses souvenirs. Mais à l'heure de devenir mère à son tour, Rae devra affronter cet héritage et faire la paix avec sa famille adoptive aussi bien qu'avec l'inconnue qui l'a mise au monde.
À travers cette saga vibrante qui, dans une même aspiration à la liberté, fédère trois femmes aux prises avec leur histoire personnelle et la société américaine, Denene Millner explore avec une infinie justesse et un remarquable sens du détail les mille détours de l'amour parental et filial, de la transmission, de la quête des origines et des absences qui nous hantent.
Du Sud ségrégué des années 1960, implacable et cruel, au New York du XXIe siècle aux rapports plus insidieux, femmes et hommes, forts ou vaincus, violents, lâches, tendres, perdus ou retrouvés, s'animent pour composer un roman intime conté avec un souffle épique.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023 -
Le dernier tome de la monumentale biographie de Reiner Stach : les années de jeunesse et de formation, ou comment Franz devient Kafka.
Conclusion de la vaste enquête biographique de Reiner Stach, ce troisième tome est consacré aux années 1883 à 1911, de la naissance de Kafka à la veille de sa grande percée créatrice. Années d'enfance et de silence, années de balbutiements, de premières tentatives littéraires et de lente maturation.
Autant qu'un récit de formation, ce volume est le portrait d'une ville et d'une époque. La ville : Prague, avec son conflit historique de plus en plus brûlant entre Allemands et Tchèques, qui place les Juifs entre le marteau et l'enclume. L'époque : le tournant du xxe siècle, où la montée des conflits sociaux, des idéologies et de l'antisémitisme, les bouleversements intellectuels, scientifiques et technologiques font peu à peu tomber les structures sociales anciennes.
C'est au milieu de ces ruptures que naît et grandit Franz Kafka, enfant isolé pris entre le conflit avec son père et la pression de l'autorité scolaire. Il trouve bientôt dans l'écriture une échappatoire qui, à terme, le ramènera au monde et lui permettra de dénuder la vérité de son époque et de la nôtre. De son premier projet de roman à l'ouverture décisive de son journal, on voit ici, au fil d'une narration virtuose, Franz devenir Kafka. -
Grandir, pardonner et manger des pâtes.
J'ai peur du chiffre quatre. C'est une superstition très répandue en Asie. Le rêve ! Enfin des gens qui me comprennent ! Je devrais peut-être déménager...
- Vous avez beaucoup d'autres phobies ?
- Vous avez combien d'années devant vous ?
Anna a peur - de la foule, du bruit, de rouler sur l'autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé... Et elle est enceinte de son deuxième enfant. Pour affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d'aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d'humour des morceaux de vie. L'occasion aussi, pour elle, de replonger dans le pays de son enfance, l'Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu'à sa nonna chérie. C'est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux...
À quel point l'enfance détermine-t-elle une vie d'adulte ? Peut-on pardonner l'impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?
Attention, la lecture de Ciao Bella pourrait avoir des conséquences irréversibles : parler avec les mains, écouter avec le coeur, rire de tout (et surtout de soi), ou devenir accro aux pasta al dente. -
Henri, le père, et Yann Queffélec, le fils, deux romanciers réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Qui d'autre qu'un Queffélec pour évoquer la Bretagne ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du pays dans la mer . Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Deux textes où père et fils se livrent tour à tour, évoquant leur jeunesse et leurs souvenirs. Le temps a passé et la Bretagne a bien changé entre l'enfance d'Henri, dans les années 1910, quand les grands-mères parlaient encore uniquement breton, et le récit par Yann de ses étés au pays des abers. Deux Finistériens, deux romanciers, qui disent les choses, chacun à sa manière.
Brest, la ville où je ne suis pas né. Lanildut et l'Aber-Ildut, deux villages bretonnants qui se touchent au nord de Brest.
C'est là-bas qu'étaient nos enfances à la mer, nos rêves, nos maisons. [...] Et je n'ai qu'à fermer les yeux pour franchir les miroirs de ces belles heures carillonnées jadis par les cloches de Lanildut, jour et nuit, celles-ci toujours à leur poste de granit à la minute où j'écris ces mots essentiels : Brest, Lanildut, l'Aber-Ildut. Années cinquante, soixante, mes âges d'or aux frontières volages de l'Atlantique et de la Manche. YQ -
Un roman ironique, cruel mais aussi touchant sur la chute d'un homme qui trouve refuge auprès des fantômes de son passé.
Jean est journaliste dans la presse régionale. Son métier l'amène à rencontrer différentes personnalités de la vie locale afin de faire leur portrait. Quand l'un de ses articles fait polémique, sa femme et son fils se dressent contre lui avec violence et lui reprochent d'être dépassé, infréquentable, irrécupérable.
Jean quitte alors le domicile familial pour s'installer dans un pavillon abandonné. C'est là qu'il nouera un dialogue avec les spectres...
Jamais Patrice Jean n'a été aussi grinçant, ironique et impitoyable.
Jamais l'auteur de L'Homme surnuméraire n'a été aussi inattendu, déroutant et audacieux.
La Vie des spectres se joue des idéologies, des clichés et des registres, mêle la critique acérée de notre époque à un onirisme plus nostalgique.
La Vie des spectres est tout simplement un grand roman. -
Le tour du monde d'un navigateur sur un voilier de poche construit de ses propres mains.
" L'homme timide qui a fait le tour du monde sur un bateau d'enfant fait partie des grands marins que la vie m'a permis de rencontrer. " Olivier de Kersauson Mai 2019. Yann Quenet embarque pour un voyage autour du globe à bord de Baluchon, le voilier de quatre mètres qu'il a construit lui-même avec 4 000 euros, un bon couteau suisse, beaucoup de débrouille et de créativité.
Ce marin autodidacte se moque de la vitesse, du confort ou des records : à l'instar des grands navigateurs solitaires qu'il admire tant, son but est de prendre le large, de sentir son bateau suivre le mouvement des vagues et de voir reculer sans cesse l'horizon. Bref, de vivre l'ultime rêve d'évasion loin du monde terrestre.
Ce livre est le récit de son aventure inouïe de plus de trois ans pendant lesquels il a notamment traversé l'Atlantique, le Pacifique, l'océan Indien, en passant par la Polynésie, l'Afrique du Sud ou encore le Brésil.