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Éditeurs
Aden Belgique
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Pour le 500ème anniversaire de la première édition (1516) de ce grand classique, Aden publie dans une version commentée par Serge Deruette, une traduction moderne de Marie Delcourt.
Le thème de cet essai philosophique est de présenter une île d'Utopie ou serait appliqué une constitution politique aux services des grandes idées humanistes de la renaissance. Prenant l'alibi d'un voyage vers cette île, Thomas More fait l'éloge du bonheur, de la sagesse et surtout de la justice sociale. Ce livre est le premier grand essai de critique radicale de la société et fait de son auteur un des précursseurs du communisme moderne...
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Principes élémentaires de propagande de guerre : utilisables en cas de guerre chaude ou froide
Anne Morelli
- Aden Belgique
- La Petite Bibliotheque D'aden
- 20 Janvier 2023
- 9782805901065
Hostile à l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne en 1914, Arthur Ponsonby publie un texte qu'il est? possible de résumer en dix?«commandements». Anne Morelli a systématisé ceux-ci en dix chapitres,?qui forment la trame de cet ouvrage. Pour chacun de ces principes élémentaires de la?propagande de guerre, l'historienne s'est attachée à démontrer qu'ils n'étaient évidemment pas à l'oeuvre dans la seule Première Guerre mondiale et que, depuis, ils ont également été utilisés régulièrement par? les parties en présence. La pratique du nouveau président des États-Unis, le prix Nobel de la Paix Barack Obama, n'y fait pas exception.
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Quand lui arrivent les informations sur les journées de février 1934 en Autriche, Anna Seghers habite la banlieue parisienne.
Elle a quitté l'Allemagne au lendemain de l'incendie du Reichstag. L'émigration ne signifie pas pour elle le refuge dans une tour d'ivoire mais une possibilité de continuer, par la littérature, à combattre. Ce livre donne l'impression d'une caméra qui se déplace sur les lieux mêmes des événements. Anna Seghers rapporte, sans presque jamais les habiller de commentaires, les propos ou conversations des individus rencontrés.
Ici, aucune mise en scène des faits, de ce qui les précède et peut les expliquer. La plongée est immédiate. Influencée par le cinéma, cette technique narrative, bien qu'utilisée déjà par Alfred Döblin ainsi que par John Dos Passos, ne manque pas d'originalité pour un type de récit que son auteur veut politique. Anna Seghers a retracé avec une imagination, une ardeur et une rapidité stupéfiantes la dernière des phases à la fois glorieuses et désespérantes des luttes du mouvement ouvrier dans l'Europe du XXe siècle.
Pilonné par la police de Daladier dans le cadre des opérations de police visant à détruire les organisations du PCF, ce livre est longtemps resté introuvable. Le voilà à nouveau édité, enrichi d'une préface de Lionel Richard et d'un hommage à la traductrice du roman, Jeanne Stem, par Pierre Radvanyi.
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Mourir pour MacDo en Irak : Colonisation américaine et résistance irakienne
Collectif
- Aden Belgique
- 12 Janvier 2004
- 9782960027372
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«Comme n'importe qui, je suis des centaines de gens. Je suis baroque. Baroque, ça veut dire : les volutes, les spirales, les ornements qui dérangent la ligne de base. Dire quelque chose en peu de mots, ça ne m'impressionne pas. Je sais bien comme il est facile de dire quelque chose en peu de mots. L'amour du "dépouillé" est une maladie. "Clarté", voilà encore un vilain mot. La clarté, ce n'est qu'un petit jeu pour les êtres de second plan. La clarté est honnête, donc elle est suspecte. Dans un livre il doit y avoir des passages obscurs. Un roman n'est pas un café soluble.»
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Ce livre entend donner à voir la charge politiquement subversive de la poésie de Rimbaud sous le vernis scolaire ou académique, les idées reçues et les quelques scandales avantageusement rangés. La lecture proposée ici est celle du surréalisme, entendu comme lecture politique de la poésie, réinventant par-là même la politique, la poésie, et leurs liens.
Dire que les poèmes de Rimbaud ont une dimension politique, ce n'est pas les réduire, mais au contraire mettre en évidence la conjonction particulière dans laquelle ils s'inscrivent.
Cette conjonction, nous aimerions l'explorer dans une triple direction. La première est celle d'une critique, empruntant à la caricature et au démontage, non seulement de l'Empire et de l'Église, mais aussi plus largement de l'Ordre bourgeois.
La deuxième dimension est étroitement liée à la Commune de Paris. Il convient de rappeler que pratiquement tous les artistes et intellectuels prirent fait et cause contre les communards, et que se dessina alors une ligne de fracture tant politique que culturelle. Les espoirs et la défaite, la condamnation haineuse et l'exil sont comme systématisés et retournés dans nombre de poèmes de Rimbaud. Ceux-ci offrent une manière de contre-culture et de contre-politique où se mêlentn l'utopie et le quotidien, la fête et la révolution, le lyrisme et le désenchantement.
Enfin, la troisième direction politique constitue à la fois une synthèse et une radicalisation des deux autres. Aux confins de la poésie et de la politique, Rimbaud en appelle à une révolution qui soit un bouleversement de tout et de tous, un dérèglement de la machine capitaliste. La vie à changer, l'amour à réinventer, le temps à libérer sont alors autant de mots d'ordre poétiques que politiques.
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REVUE INDICATIONS n.394 : DABA Maroc
Revue Indications
- Aden Belgique
- Revue Indications
- 11 Octobre 2012
- 9782805920295
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Nicolas florence met à nu toute la complexité et les contradictions du liban contemporain.
Ses personnages, assia, nathan, ralph, david, sont les témoins, pour nous, de cette guerre de l'été 2006 dont on parla si peu. une guerre que l'on pouvait confondre, à travers l'écran de nos télévisions, à une dernière production hollywoodienne. dénoncer les agissements "d'enfant gâté" d'israël ne doit pas nous empêcher de rester lucide sur la réalité libanaise. si malheureusement ce pays est à ce point fragile à ses frontières, il faut peut-être tenter de comprendre comment, dans son histoire, le liban s'est à ce point laissé circonvenir.
E les personnages de nicolas florence nous livrent des pistes de réflexion mais cet ouvrage est avant tout un roman. une histoire oú prévalent les sentiments et qui offre une place aux hommes et aux femmes qui, au coeur de conflits auxquels ils sont liés bien malgré eux, ne tendent qu'à vivre libres et heureux. la prose de nicolas florence offre une distance qui est nécessaire lorsqu'on s'attelle à un sujet tel que celui-là.
S'il y a une leçon à retenir après la lecture de ce récit, c'est qu'il n'y a pas de peuple bon et de peuple méchant. d'hommes et de femmes victimes ou bourreaux par nature. simplement, notre monde est composé, depuis la nuit des temps, d'individus qui lorsqu'ils sont assis sur le siège du pouvoir, laissent aux pieds du trône un peu de leur humanité.
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Thésard inquiet, Yves n'aurait jamais dû sortir des couloirs de sa faculté. Mais le charismatique Professeur, dans sa quête du plagiat dans l'oeuvre de Malcolm Lowry, va lui faire prendre un maillot rouge pour une lanterne et passer l'épreuve du feu.
Dans ce troisième roman s'affirment les caractéristiques du style de l'auteur : un récit alerte, plein d'humour et d'ironie, qui ne cesse de surprendre le lecteur, une nette tendance à faire vaciller ses personnages dans le délire, et une réflexion plus profonde sur la littérature.
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À partir de la photographie d'un meurtre, Virginie Thirion s'interroge sur ce que la photographie peut nous faire comprendre de la violence du monde. Elle interroge notre conscience («Sommes-nous voyeurs ou témoins», «Sommes-nous passifs ou prêts à exploser face à l'horreur ?»). Ce texte littéraire fait penser à la puissance de Susan Sontag qui se demandait que faire face à la souffrance du monde.
Lisons-la :
«Si j'avais assisté à cet événement en direct, ce n'est certainement pas ce petit espace entre l'épaule et le sol que mon oeil aurait gardé de la scène. La photographie permet de voir, de s'appesantir sur quelque chose que l'on n'aurait pas eu le temps de voir en direct. Et tout en sachant que cela est impossible, je ne peux m'empêcher d'attendre la fin de la chute. La fixité de ce déséquilibre manifeste a quelque chose d'insupportable. Suspension contre nature. Fascination morbide. Suspension dans l'espace, suspension entre la vie et la mort. Étrange prodige photographique : cet homme est à la fois vivant et mort. Je ne peux me défaire du désir de voir ce corps toucher enfin le sol, du désir de voir cet intervalle diminuer peu à peu, de voir ces quinze centimètres n'en être plus que 10, que 9, que 4, et que la fin du supplicié soit la fin du supplice».
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Carlos fuentes ou l'imagination de l'autre
Florence Olivier
- Aden Belgique
- 15 Mars 2009
- 9782848400068
L'éclairant livre de florence olivier explore avec acuité l'oeuvre captivante et complexe de carlos fuentes, figure emblématique des lettres latino-américaines.
Romancier de génie, couronné des plus grands prix littéraires, carlos fuentes, qui fut ambassadeur du mexique en france, excelle aussi dans le domaine de l'essai. l'ensemble de ses fictions, inséparable du mexique et de son identité sans cesse repensée. entretient un rapport passionné avec l'europe et les etats-unis. tout l'héritage culturel du romancier s'y déploie en un constant aller-retour d'une rive à l'autre de l'atlantique, de la mare nostrum à la terra nostra, du nord au sud des amériques.
Invité à se damner, à se racheter, à rêver l'histoire, le lecteur est le spectateur ébahi de ce grand théâtre du monde où la dialectique, le réalisme symbolique, l'humanisme. le lyrisme, l'ironie président à l'affrontement des temps, des lieux, des cultures, des langages dans ce que carlos fuentes nomme l'arène romanesque.
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Most contemporary African fiction known in the West is written in English: Nigerian writer Wole Soyinka and South African novelist Nadine Gordimer come to mind. Fiction in translation from non-English-speaking Africa, however, is scarce. For its attempt to bridge that gap, Heinemann is to be commended. Pepetela, nom de plume and nom de guerre of Angolan writer Arthur Carlos Mauricio Pesta?a, also deserves a nod for this richly detailed recounting of Angolan history (1890-1975) through the saga of the Semedo family. A Portuguese colony from the 15th century, Angola was the only African country used as a penal settlement. Portuguese-born residents were officially "first-class" whites; Angolan-born whites were given second- or third-class status. Their intermingling with Africans created a unique population mix. Against this background, Angolan-born Alexandre Semedo, a convict's son, seeks his identity. Over his lifetime, lives of black Africans and whites increasingly commingle, the two peoples uniting eventually to fight first for independence then against a new invader, South Africa. The novel promises but never delivers-the pace is slow; the characters creepy and largely unsympathetic, the transitions from first to second person are confusing, and the literary device of Alexandre's Yaka warrior statue as knowing observer throughout the epic is poorly woven into the narrative. It rather makes one wonder if this 1986 winner of Angola's National Prize for Literature didn't lose something in translation. Copyright 1996 Reed Business Information, Inc.
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Le texte de Pourquoi Benerdji s'est-il suicidé oe, écrit entre 1930 et 1932, fut publié à cette dernière date à Istanbul. Il est l'oeuvre d'un jeune poète de trente ans qui a déjà publié plusieurs recueils de poèmes depuis 1929, dont La Joconde et Si-Ya-Ou. Mais il est surtout la conclusion, certes provisoire, d'un homme qui, tout au long des années vingt, a pris une part active à la vie politique de son pays.
C'est quand il sort de prison qu'il entame la rédaction de Benerdji. Comment ne pas voir là l'influence plus que probable de l'expérience personnelle de Nazim Hikmet, vécue à l'intérieur du Parti Communiste Turc ? Mais l'année 1930 est importante pour l'auteur à plus d'un titre. Avec celui de Vladimir Maïakovski, le 14 mars 1930, le suicide acquiert une signification plus que symbolique, en dépassant le cadre d'un acte individuel.
Quand on connaît les raisons de celui qui écrivit :
" ...la mort est terrible
II est terrible de ne plus oser, terrible de ne plus aimer. Je hais tout ce qui est mort. J'aime tout ce qui vit "
Pourquoi Benerdji s'est-il suicidé ? est le résultat d'une double réflexion de Nazim Hikmet : sur l'importance de l'engagement dans un contexte général et sur le comportement de l'individu face à cet engagement. C'était une question capitale en 1930; elle reste essentielle aujourd'hui.
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Les guerres d'hergé ; essai de paranoïa critique
Benoit-Jeannin M.
- Aden Belgique
- 18 Mars 2006
- 9782930402239
C'est peu dire d'Hergé qu'il est une figure ambiguë de la culture belge... et mondiale.
Adulé, on voit en lui un génie, un philosophe, un grand écrivain, un remarquable journaliste. Aucun titre dithyrambique n'est épargné au créateur de Tintin. Ce qui ne déplaît pas à ceux qui sont derrière le tiroir-caisse.
Auteur d'une oeuvre qui se veut positive et exemplaire, père spirituel d'un héros doté de toutes les vertus, Hergé a cependant trempé dans la collaboration avec les nazis, a eu des " penchants " antisémites, fut l'auteur de livres destinés à la jeunesse faisant l'apologie du colonialisme. Il s'inspira d'un pamphlet fasciste pour dessiner son Tintin au Pays des Soviets.
C'est cette face cachée que Maxime Benoît-Jeannin dévoile mais il va plus loin. Il montre que ces choix politiques n'étaient pas des accidents de parcours. Il se penche sur l'idéologie du personnage et montre, à travers ses albums en particulier, qu'Hergé n'a jamais renoncé à ses convictions, même après guerre.
L'auteur détricote, avec originalité et sens critique, l'oeuvre d'Hergé. Il démontre que le masque imposé par les nécessités du marché d'après-guerre dissimule mal la réalité. Hergé n'a jamais renié ce qu'il était et il n'a jamais déposé les armes.
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Le muzungu mangeur d'hommes
Joseph Ndwaniye
- Aden Belgique
- La Riviere De Cassis
- 22 Novembre 2012
- 9782805920264
Au début du roman, un couple de jeunes Hollandais débarque au Rwanda pour y réaliser "son rêve de bonheur". Cette quête prendra un sens différent pour chacun d'eux. L'engagement professionnel pour elle qui prend la direction d'un dispensaire, le désoeuvrement pour lui les amènent à explorer séparément une réalité insoupçonnée. Très vite, l'Afrique s'impose comme troisième personnage de leur histoire. Séduction, sagesse des anciens et esprits des eaux seront les agents de la métamorphose des personnages tout au long du récit.
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Miroirs en fuite ; anthologie de nouvelles marocaines contemporaines
Mohammed Berrada
- Aden Belgique
- 13 Septembre 2012
- 9782805920288
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Ce livre est une anthologie des textes athées de sade extraits de leur contexte romanesque.
Il contient : ô toi qui, dit-on, a créé... (histoire de juliette) ; préambule : fantômes (cahiers personnels) ; dialogue entre un prêtre et un moribond ; discours de dolmancé (la philosophie dans le boudoir) ; la nature se suffit à elle-même (la nouvelle justine) ; de la bible et de l'évangile (idem) ; de l'immortalité de l'âme. premier discours (idem) i ; de l'immortalité de l'âme. second discours (idem) ; de l'enfer (histoire de juliette) ; discours de la delbène (idem) ; aux français (la philosophie dans le boudoir) ; la vérité.
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Passer au Sud ; petit essai sur la circulation vietnamienne
Jean-pierre Outers
- Aden Belgique
- 18 Juin 2010
- 9782805900464
Le voyage, le vrai, est toujours une histoire de chemins, où nous perdons forcément pieds.
Mais que faire pour s'y retrouver, tâcher de comprendre l'Autre, toujours inaccessible ? Pays renaissant, le Vietnam est en pleine mutation, saisi entre des traditions millénaires et une modernité échevelée. Passer au Sud résulte d'un postulat original, audacieux : un pays est à l'image de sa circulation. A partir de ce fil conducteur sérieux et léger se dessine peu à peu le tableau inédit d'un pays séduisant, loin des clichés du tourisme.
Plus proche de l'essai littéraire que des grands récits de voyage, Passer au Sud reste un inclassable. C'est le regard d'un homme qui tantôt observe et tantôt contemple il s'adresse aussi bien aux curieux qu'aux voyageurs ou, simplement, aux amateurs de littérature. C'est que nous sommes précisément au coeur du voyage, et comme le Vietnam lui-même, à la croisée des chemins.
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Bruxelles-Tanger ; journal de l'aube
Juliette Goudot
- Aden Belgique
- La Riviere De Cassis
- 13 Février 2014
- 9782805920608
De Bruxelles à Tanger, la narratrice déroule les fils d'un voyage intérieur sous la forme d'un journal-fiction. En chemin, elle retranscrit sa vision d'un monde arabe bouleversé et féminin, où le sentiment amoureux affleure et se mêle aux échos lointains des révolutions. Le voyage vers Tanger, ville-frontière dans laquelle elle évolue en passagère en compagnie de Mira et de Hind, devient l'occasion d'un voyage dans la mémoire de la ville et dans une histoire plus intime, où l'écriture apparaît comme le seul moyen d'être vraiment.
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La maison Artamonov est un des grands romans de Maxime Gorki, qui peut être lu comme la chronique annoncée de la Révolution d'octobre. Il relate l'aventure de ces familles qui ont bâti des entreprises devenues rapidement très grandes et qui de ce fait leur échappent. Du premier des Artamonov, libéré du servage en 1861 et fondateur de la filature qui porte son nom, à son petit-fils qui doit en hériter, deux générations se sont écoulées, et bien des changements sont intervenus dans les mentalités et les rapports sociaux. L'argent l'emporte sur l'honnêteté, la combine sur la parole donnée. Gorki excelle à montrer le carcan de l'argent dans lesquels les Artamonov sont pris sans retour, et les tourments des personnages en quête du sens de leur existence.
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Tutti Cadaveri : Le procès de la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle
Marie Louise De Roeck, Julie Urbain, Paul Lootens
- Aden Belgique
- Epo
- 22 Décembre 2005
- 9782930402215
L'auteur utilise un savant mélange de dessins et de textes au service du pacifisme : pourquoi à notre époque dite civilisée, la guerre semble encore l'arme ultime du pays le plus " développé " de la planète, à savoir les USA oe
Accroc à la guerre se penche sur la dépendance chronique de ce pays à semer la violence à travers le monde.et au coeur même de sa société.
Le but de l'auteur est de présenter sous la forme d'une bande dessinée des informations introuvables dans les grands médias sur la formidable prédisposition de l'Amérique à la guerre. Ce livre fait le bilan de deux siècles de guerre américaine. Des guerres indiennes à l'invasion de l'Irak. Les raisons de la dépendance de l'Amérique à la guerre y sont largement expliquées. Tout comme les conséquences pour la population américaine et mondiale de cette politique.
Le livre montre que l'agressivité de l'US Army n'a pas commencé avec Bush et qu'elle lui survivra si rien n'est fait pour changer radicalement les structures économiques américaines.
En ce sens, ce livre est aussi pensé pour servir de guide pour l'action aux différents militants à travers le monde.
Découvrez des extraits du livre sur le site de l'auteur : http://www.addictedtowar.com/
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Une fois que j'aurai disparu, qui peut attester que ceux-là sur la photo sont mes parents ? Personne. Personne qui le sache de première main. Qui regardera cette photo pourra dire ce qu'il voit et pas davantage : une femme, un homme, deux personnes autour de la quarantaine, des inconnus dans un jardin à qui on peut prêter le destin qu'on veut. Deux êtres vous fixent. Qui sont-ils ? On ne sait pas. Et dans le silence de la photo vous laissez filer votre désir. Ils étaient ceci et cela. Ils vivaient comme ceci et comme cela. Une fois que je ne serai plus là pour attester leur existence, ceux-là basculeront dans l'univers des fictions possibles. Par exemple : l'homme est né à Saint-Pétersbourg, la femme à la frontière de la Pologne. Ils sont soviétiques, astrophysiciens l'un et l'autre. La conception du Spoutnik les a réunis. Ils se sont aimés. L'Union soviétique pesait sur eux, ils ont profité de leur présence à l'expo de Bruxelles pour passer à l'Ouest. C'est pour cette raison que j'écris en français. Voilà un schéma possible, que je pourrais déployer, m'inventant par la même occasion une autre biographie où ma petite enfance s'écoulerait entre Baïkonour et la datcha de la mer noire. Pourquoi pas ? Le récit que j'ai entrepris ne vient-il pas de transformer deux êtres de chair et de sang en personnages de roman ? Et si les vies que je leur ai faites n'étaient en définitive que pure invention ? Et si tout était inventé, qu'est-ce que ça changerait ?
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Salut et liberté : Regards croisés sur Saint-Just et Rimbaud
Frédéric Thomas
- Aden Belgique
- 8 Avril 2009
- 9782930402857
En 1792, à 22 ans, Saint-Just, le plus jeune député de la Convention, se fait connaître par son discours lors du procès du roi, affirmant: "On ne peut point régner innocemment". Dès lors, sa vie se confond avec les aléas de la Révolution. Moins de deux ans plus tard, le 9 thermidor, il est condamné par cette même Convention, qu'il affronte, des heures durant, silencieux et bras croisés. Le lendemain, il est guillotiné. Rimbaud a écrit ses poèmes en l'espace de quelques années, de 16 à 21 ans, dans les éclats de la fin de l'Empire, de la guerre franco-prussienne, du soulèvement de la Commune de Paris puis de son écrasement, et du retour à l'ordre. Après, il tourne le dos à la littérature, voyage et disparaît aux confins de la corne d'Afrique, avant de revenir, malade, se faire amputer et mourir à Marseille. Parcours fulgurants, destins exceptionnels. Par-delà leur jeunesse, le silence dédaigneux de la fin, ils se rejoignent dans le projet, au croisement de la politique et de la poésie, de régénérer les êtres et le monde. Ce livre voudrait proposer une lecture croisée de l'oeuvre et de la vie de Rimbaud et de Saint-Just, autour de quelques moments-charnières et de thèmes communs -la fraternité, l'harmonie, le bouleversement de la société- en les réinterrogeant à partir du silence final. L'ambition est de mettre à jour les correspondances entre les deux hommes et de donner envie de les lire et de les relire, en montrant la radicalité et la force de leur action à la lumière d'aujourd'hui.