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Mon Petit Editeur
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« Vous voyez mes mains ? Je vais les laisser bien à plat pour ne pas être tentée de les mettre sur votre petite gueule... » Depuis qu'elle est au chômage Gwladys ne se reconnaît plus ; elle si respectueuse, si polie, devient agressive, se fâche avec son compagnon, ses amies, rate les rares entretiens d'embauche qu'elle décroche et est obligée d'avaler tous les soirs une dose de whisky pour réussir à s'endormir. Elle se réfugie dans les bras du beau Stan pour se prouver qu'elle peut encore plaire à un homme à défaut de séduire une entreprise et finit un soir au commissariat pour avoir voulu dénoncer, à sa façon, un système dont elle se sent prisonnière. Heureusement, elle a ses trois copines chômeuses qu'elle n'aurait jamais rencontrées sans cette formation d'anglais car tout les oppose : leur âge, leur milieu social et leur parcours ; pourtant elles vont s'apprivoiser, se soutenir, pleurer et rire ensemble. Elle a aussi Léo, son fils, pour qui elle refuse de baisser les bras et grâce à qui elle va se découvrir un talent. Plus qu'une compensation, cette découverte va devenir une véritable thérapie et peu à peu lui ouvrir de nouveaux horizons.
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Les enquêtes du commissaire Rondeau
Martine Marcadé
- Mon Petit Editeur
- 10 Décembre 2015
- 9782342046397
Crime, suspense, amour, intrigue... Au fil de ces nouvelles, vous retrouverez le commissaire Blondeau et l'inspecteur Benoit On peut aussi y suivre la vie de ce dernier et l'enquête au cours de laquelle il tombe amoureux. Va-t-il se marier ? Va-t-il abandonner la police ? Que devient le commissaire Blondeau ? Nul doute que vous prendrez autant de plaisir à suivre les enquêtes du commissaire de M. Marcadé et de sa fine équipe que l'auteur a eu à les écrire.
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Dérives séculaires: le voyage initiatique de Sydoséa, jeune insulaire d'un pays inconnu. Il n'est cependant pas difficile d'y sentir les parfums de la Méditerranée dans une décennie proche de la nôtre, quoique jalonnée de multiples accents odysséens.
Ces pages composent une étrange combinaison d'aventures, de réflexions, de sentiments qui conduisent à penser qu'aucune morale, confrontée à la matérialité, n'est tolérable bien longtemps. Simplement, "il ne nous reste que les sensations à démêler et pourtant... il faut continuer avec, devant soi, un grand vide... qu'il faut combler." Tout n'est finalement pas si sombre. Le roman s'achève sur une intense clarté d'espoir qu'il est pourtant facile de gaspiller.
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Madeleine, Clémence et Gaby avaient crié haut et fort qu'elles ne le placeraient jamais en « résidence surveillée ». Et puis arrive le jour où elles doivent faire un choix. Un choix auquel elles ne sont absolument pas préparées. Alors la culpabilité les grignote, jour après jour, face à la détresse d'un père « coupable » de vieillir... Philbert, veuf et incapable de vivre seul, accepte de vendre son appartement et sa voiture et de finir ses jours dans une maison de retraite. Il a 92 ans... Dès lors, il s'enferme dans une solitude sans concession et observe, à l'ombre de son journal, les autres pensionnaires qui errent comme des fantômes dans les couloirs de l'établissement. Il pense ainsi être arrivé à la fin de l'aventure de sa vie et attend patiemment l'heure où son ultime voyage lui permettra de retrouver la seule femme qu'il a aimée, jusqu'au jour où... Bernadette Lussot-Sérouart nous propose une plongée émouvante au sein de la résidence Saint-Hubert où chacun exprime, à sa façon, le terrible sentiment d'être abandonné mais aussi le désir de survivre au déracinement imposé par la vie...
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Quatre histoires inquiétantes : 1 - Une femme hantée par un cauchemar se voit confier un travail qui la ramène étrangement à son mauvais rêve. Pourquoi sa fille insiste-t-elle pour l'accompagner et pourquoi veut-elle à tout prix emporter sa poupée ? 2 - Un homme se réveille dans une chambre d'hôtel. Il est prisonnier. De qui et pourquoi ? Il ne se souvient de rien. 3 - Quand une auteure de livres jeunesse décide d'écrire un roman, son héroïne récurrente apparaît sur l'écran de son ordinateur et lui fait une bien singulière prière. Accédera-t-elle à sa demande ? 4 - Propulsé dans le passé, un écrivain rencontre un vieillard qui a investi son studio et qui le somme de partir. Chassé de chez lui, il erre dans les rues avec comme seul bagage, un stylo à encre inépuisable. Qui se joue de lui ?
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Jacob et Esther adoptèrent Tristan, le fils d'un Allemand et d'une patiente anglaise décédée. Tristan grandit, la judaïté de ses parents adoptifs lui collait à la peau. Engrenages de la guerre d'Espagne et de la Seconde Guerre mondiale... Dans les boursouflures de l'histoire se tissèrent des fatalités.
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La guerre de 1914 n'aura pas lieu ; uchronie
Bernard Domeyne
- Mon Petit Editeur
- 17 Janvier 2018
- 9782342158724
« Non, Bethmann-Hollweg ! La guerre de 1914 n'aura pas lieu. » C'est sur cette affirmation péremptoire du Kaiser Guillaume II, en pleine crise de l'été 1914, alors que l'archiduc héritier d'Autriche, victime d'un odieux attentat à Sarajevo, est entre la vie et la mort, que s'ouvre cette uchronie, genre insolite entre histoire et fiction... Et si l'histoire avait suivi un autre cours ? Si la guerre de 14-18 n'avait pas eu lieu, que serait-il advenu de l'Europe et du monde ? « La question : que se serait-il passé si cela et cela n'avaient pas eu lieu est presque unanimement regardée avec défaveur et cependant, c'est précisément cela la question cardinale », écrivait Friedrich Nietzsche. C'est à un passionnant voyage dans une histoire des possibles que nous invite Bernard Domeyne : un magistral pied de nez à tous ceux qui nous répètent qu'« il n'y a pas d'alternative »...
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Avril 1901, Marco Pantani, jeune architecte milanais, débarque à Saint-Pétersbourg, la capitale des tsars, bien décidé à conquérir la ville, la gloire et les femmes russes. Juin 1997, Oksana Ivanovna travaille à Saint-Pétersbourg pour une entreprise pharmaceutique. Elle s'apprête à recevoir Luigi Rossini, un industriel italien qui désire vendre ses médicaments sur le marché russe. Au fil de ces destins croisés, ce roman nous entraîne à travers le siècle, nous fait visiter la ville de Pierre le Grand et ses canaux, nous invite aux bals de la cour dans une Russie dont l'histoire bascule... Mais qu'ont donc en commun ces deux Italiens ? Est-ce le hasard qui les amène tous deux à Saint-Pétersbourg ? Avec Deux Italiens et Saint-Pétersbourg, Enzo Taroni signe le premier volet d'une saga contant les histoires d'une famille italienne au fil du XXe siècle.
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Les géants de Verdun Tome 1 ; révélations
Elie Couston
- Mon Petit Editeur
- 5 Juillet 2017
- 9782342154139
Pour aller de Maussane à Verdun, de la vallée baussenque à l'enfer en traversant les couloirs du temps, Jean Nedelec n'avait qu'un pas à faire... En août 2008, un Breton en vacances en Provence est renversé par une voiture. Il tombe dans le coma et fait un rêve étrange dans lequel apparaît un fantassin de la guerre 14-18. C'est une rencontre choc entre un géant de l'histoire et celui qui devient le témoin de sa vie. Dans ce roman où le fantastique rattrape l'histoire, le lecteur fait un voyage hors du temps et découvre les secrets de la vie d'un poilu né à Maussane-les-Alpilles : sa jeunesse, son grand amour avec Rose, ses joies et ses douleurs, son parcours de soldat. « La défense de Verdun restera un sujet d'étonnement et d'orgueil jusqu'à ce que la terre se refroidisse. » M. Lloyd George.
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Les géants de Verdun Tome 2 ; le mort-homme
Elie Couston
- Mon Petit Editeur
- 26 Juillet 2017
- 9782342154634
Pour aller de Maussane à Verdun, de la vallée baussenque à l'enfer en traversant les couloirs du temps, Jean Nedelec n'avait qu'un pas à faire... Dans cette seconde partie, Jean suit le soldat de la Grande Guerre jusqu'au bout de sa vie avec l'espoir de sortir du coma et de retrouver le début du XXIe siècle. Tout dépend bien sûr, de la volonté du fantastique qui se mêle au récit historique. Jean se doute, à tort ou à raison, que Victor va faire son entrée avec ses frères d'armes dans la légende des hommes. "La défense de Verdun restera un sujet d'étonnement et d'orgueil jusqu'à ce que la terre se refroidisse." M. Lloyd George
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« Quand je reviens à moi, le monde a changé. Je suis enfermé dans un effluve effroyable. Il fait noir. Je ne peux pas ouvrir mes ailes, à peine agiter mes pattes. Le monde bouge, se soulève et retombe en se balançant. Je suis plaqué contre quelque chose de chaud. La chaleur en est agréable mais c'est de là que provient la puanteur. C'est un corps, un corps d'humain. Je n'ai jamais senti cette odeur d'aussi près, aussi fort, elle imprègne jusqu'à mon plumage. Elle soulève mon coeur et je m'évanouis à nouveau. » Sofia vient de mourir, Louis se perd, Pierre a besoin d'une pause. Helen cherche le pardon, Mélanie son identité, Myriam le sens de sa vie. De la lâcheté anodine au meurtre, ces histoires explorent les concessions auxquelles chacun est poussé par l'aveuglement, l'ambition ou l'égoïsme quotidiens. Le plus souvent, cependant, ces compromissions invitent Alix, Victor et les autres à se relever, en quête d'une vie plus lumineuse.
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Jonathan, un photographe de quartier, découvre que son voisin journaliste a disparu depuis plusieurs jours. Au fil de son enquête pour le retrouver, il passera de surprise en surprise et décidera, après avoir tenté d'alerter les médias et contre l'avis de ses proches, de se lancer seul dans l'aventure. Une projection un peu inquiétante mais très réaliste, dans un futur proche, de ce que pourrait devenir notre société privilégiée à force de supporter des différences sociales si criantes qu'elles pourraient bien engendrer des conséquences insoupçonnées.
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Les mots sont la plus inépuisable fontaine de magie. Ils peuvent à eux seuls transformer ce qui est prétendu réalité, adoucir des blessures, voire les transformer
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L'auteur nous offre dans ce recueil de vingt nouvelles, où le sentiment amoureux sert de fil conducteur, des portraits d'amants qui acquièrent une dimension de héros romantiques. Le style de l'écriture, qui s'inscrit dans la plus pure tradition classique et n'est pas sans rappeler quelques noms illustres, participe pour beaucoup au plaisir de la lecture. Décrits par touches quasi impressionnistes, les êtres qui peuplent ces pages nous invitent à les rejoindre dans leur intimité où l'amour devient ce rêve qui donne sens à la vie. « Il monte de la terre une odeur annonciatrice d'orage dont je me délecte. La lune est évidente comme un dessin d'enfant et sa clarté invite à la plus délicieuse des promenades nocturnes. Nous nous égarerons, si vous le voulez bien, dans le labyrinthe du jardin avant de rejoindre le chemin qui conduit à la mer. Je vous demande de rester près de moi le temps que durera ce voyage initiatique et de m'écouter. Après, et seulement après, vous déciderez entre vos chimères et ma gourmandise. »
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« Quand vous êtes entré dans ma vie, le printemps pluvieux de cette année-là avait capitulé devant l'ardeur d'un bel été. Je vous ai appelé l'Homme Soleil. Quelque chose en vous ressemblait aux jours interminables aveuglés de lumière qui font oublier l'idée de nuit. Était-ce l'éclat de vos yeux ou celui de votre sourire ? Lorsque j'y songe aujourd'hui il me semble que votre rayonnement avait plus à voir avec l'esprit. Vous avez grandi sur les bords de la Méditerranée, là où des voix s'élèvent encore pour raconter mille histoires éternelles ».
Dans ce nouveau recueil de nouvelles que l'on pourrait qualifier de trilogie solaire, l'auteur nous offre un voyage initiatique au pays de la lumière, celle de la Méditerranée ou d'une île perdue quelque part, au milieu d'un océan de toutes les audaces. La prose s'y fait poésie et berce le lecteur d'une ensorcelante musicalité.
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« Puis elle s'allongea sur moi, me fixa en jouant à nouveau avec mes cheveux et m'évoqua les peurs et les hésitations de notre jeu de conquête. Je fis de même. Ensemble, nous fûmes persuadés que l'amour ne se déclarait pas et qu'il pouvait se perdre si facilement dans le malentendu. - Que d'histoires jamais révélées, à jamais silencieuses, me dit-elle, soulagée que nous ayons échappé à ce mauvais destin. » A 54 ans, Norges signe ici son premier roman. Résolument contemplatif, il se retourne sur le sentiment amoureux, l'interroge, l'extirpe de son quotidien et le sublime. Amour fantasmé, amour réalité ? Soudain, tout se perd, se délite dans cet incompréhensible « absurde de l'existence »...
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Qui ne souffre jamais des remarques blessantes ou gratuites des autres, proches ou étrangers ? Qui ne désire pas comprendre les motivations de ces vipères en jupons ou à moustaches, et aux larges sourires ? Qui n'en vient à aucun moment à douter de soi, de l'amitié, de la famille ? Certainement pas Audrey, notre héroïne hypersensible ! Suivons-la sur un chemin hasardeux qui l'embarquera à son insu dans une enquête d'une nature inédite, semée d'embûches et de rebondissements : celle des raisons dictant les comportements humains !
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« Dans l'espoir de devenir soi, chaque individu cherche à développer au fil de sa vie, à travers des péripéties variées, le «moi» qui loge au plus profond de lui-même ; la quête commence dès l'enfance où le petit se désigne par son prénom, parlant ainsi à la troisième personne : «Pierre a soif», jusqu'au jour où il découvre que celui qui boit, c'est lui, donc il peut dire «je» et prend ainsi pour la première fois conscience du «moi» ; un important basculement vient de s'opérer dans la jeune vie de Pierre. »
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1940-1944 ; bien le bonjour aux anges
Jacques Tétu
- Mon Petit Editeur
- Roman
- 13 Avril 2016
- 9782342050295
La construction de nouvelles unités de fabrication se poursuit dans l'usine qui a commencé à produire en 1930 et dans laquelle travaillent les deux amis Édouard Lefresne et Venceslas Koller. Édouard ne sait toujours pas que son copain est le père biologique de son fils... Le déclenchement de la guerre en 1939 entraîne des perturbations, tant à l'usine que dans la vie quotidienne. L'occupation allemande qui suit bouleverse les habitudes et certaines amitiés deviennent très embarrassantes... Si les uns luttent contre l'occupant, d'autres les aident, au point de devenir de dangereux collabos. Contraints de loger des militaires allemands, les parents Lefresne s'en souviendront longtemps... « 1940-1944 - Bien le bonjour aux anges... » prolonge l'histoire racontée dans « Les Oiseaux de l'espérance ». Ainsi continuent à se succéder maintes situations imprévues, mais malgré la peur, la répression et la douleur, la vie s'organise néanmoins sous le joug allemand...
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Que peut bien devenir Kenza à qui on a sans cesse vociféré à la tronche: "Vu que tu es bête, tu quitteras l'école très tôt, tu deviendras une grosse Fatma, tu seras mariée à quinze ans et tu pondras une marmaille de mômes". Kenza connaîtra des années de "caca-blues" sur toute la ligne avant de pouvoir tutoyer son rêve : devenir prof. Kenza ouvrira les portes de son passé chaotique, un travail d'introspection qui lui permettra d'être sauvée comme on dit dans la langue de Freud et de décrocher un rouleau de diplômes. Bon, voilà, trop de diplômes mais pas de travail. Aïe, aïe, aïe ! Des diplômes comme une valise pleine de maillots de bain mais pas de passeport pour atteindre la destination. Pas de mer à porter de brasse ? Si, si... la Manche. Kenza ou la conquérante viscérale, plongée au coeur d'une histoire, qui de remises en questions en reprises en main, finira par boucler les valises. Une nouvelle existence l'attend. Celle de la chrysalide qui quitte son cocon.
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Il était une fois une loi, en Louisiane, qui permet d'embaucher des enseignants francophones dans les écoles américaines. Ce sont souvent des femmes européennes, canadiennes, haïtiennes ou africaines, venues enseigner leur français, et qui ne repartent plus, car tombées amoureuses d'un Américain cajun... Dans les cas les plus fréquents, l'histoire est simple, évidente. Les couples sont jeunes et libres, et ont la vie devant eux. Mais le bayou, si féminin, ouaté, mystérieux et romantique, m'a fait penser à une femme mûre, mère et mariée, tombée en amour, alors qu'elle ne le veut pas, qu'elle s'en va, qu'elle n'est même pas libre et que son ami cajun s'y refuse aussi... Une histoire d'amour absolument impossible, entre deux êtres, issus de deux pays si différents. Tous deux quadragénaires. Lui est descendant de trappeurs, de Natives et de Cajuns, il a grandi dans le bayou et est connecté au divin après avoir vécu plusieurs drames violents. Elle est française, venue pour deux ans enseigner sa langue aux enfants noirs de l'école publique américaine. Et artiste à ses heures. Elle et lui se sont connus sur une valse. Ne savent strictement rien ni de leur passé, ni de leur présent. N'ont aucun avenir en commun. Ils le savent tous les deux depuis le début, et ont tout fait pour éviter de s'attacher l'un à l'autre. D'ailleurs, ils se sont à peine parlé. Ils ont juste dansé ensemble pendant de longs mois. Mais plus le terme de leurs adieux se rapproche, et plus leurs sentiments exultent. Et même encore plus fort, après qu'elle s'est envolée par-delà l'océan... qui les sépare définitivement tous deux maintenant.
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Un conte moderne inspiré de la sagesse inca. Trois personnages dont les récits se croisent, s'entremêlent et se nourrissent. Trois quêtes initiatiques imprégnées de l'esprit du Serpent, du Puma et du Condor, trois « animaux de pouvoir » symboles des différents stades de la conscience humaine tout au long de la vie et au-delà. La Bolivie, où se joue l'histoire, prend vie également. Une culture restée presque intacte, quoique grignotée, de-ci de-là, par la mondialisation. Des traditions et des langues perpétuées malgré les influences extérieures. Une nature encore toute-puissante. Vivante. Des êtres conscients de leur place ici-bas. Un profond respect pour la Terre.
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C'est ici un roman social dont l'action se situe en 1977, dans une cité du nord de Marseille. Vue depuis 2014, la situation, décrite par la vie des personnages sur une courte période de dix jours, montre que, trois ans après le premier choc pétrolier, les souffrances de la société française actuelle se trouvaient déjà en germe, voire étaient suffisamment développées pour annoncer le drame fort inquiétant de nos grandes banlieues. La distance d'observation créée par un écart de trente-sept ans devrait permettre - en tout cas telle est l'intention originelle de l'auteur - de réfléchir sans passion à la situation contemporaine. Le tout fait ressortir les insuffisances du monde politique en général face à un défi majeur, sans aucune prétention à donner des leçons à qui que ce soit en particulier, sauf une critique modérée de la politique urbaine de la ville de Marseille depuis les années cinquante jusqu'aux années soixante-dix. Au milieu de tant de misères, mais dans la splendeur géographique sans égale de la cité phocéenne, la beauté et l'optimisme de l'éternelle jeunesse ne perdent aucun de leurs droits. Et Jean-Luc est un héros attachant.
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Ces quelques pages démontrent à la fois les difficiles conditions de travail et les difficultés rencontrées dans le monde paysan de nos campagnes du Sud-Ouest après la Seconde Guerre mondiale. Bien que ses parents aient voulu le garder à la ferme, Georges a choisi une autre voie en quittant ce monde de la terre pour vivre autre chose, pour essayer d'améliorer son quotidien et connaître une autre vie que celle de ses parents.
À la fin de l'école primaire, Georges voulait devenir enseignant mais ses parents s'y sont toujours opposés dans l'espoir de le garder avec eux. Déçu, il voulait partir. Mais où? Et comment? Il n'avait pas d'idée précise sur son nouveau métier. Après plusieurs essais dans différents métiers, l'occasion s'est présentée, tout à fait par hasard, d'entrer dans l'administration des PTT. Il a décidé de poursuivre et de faire carrière dans cette administration. Bien que n'ayant pas pris la bonne filière au départ, il envisage même de faire une carrière de receveur de la Poste.
Ce sera son "fil rouge" tout au long de sa vie active. Après avoir suivi des cours du soir, ou par correspondance, après avoir passé plusieurs concours, après avoir effectué plusieurs déménagements, il arrivera à atteindre son objectif et prendra sa retraite comme receveur de première classe.