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Ligaran
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À la recherche du temps perdu Tome 1 : du côté de chez Swann
Marcel Proust
- Ligaran
- 3 Février 2014
- 9782335005905
« Longtemps, je me suis couché de bonne heure », le célèbre incipit est énoncé par un narrateur « je », insomniaque qui se remémore les différentes chambres à coucher de son existence. Il évoque ainsi les souvenirs de Combray, lieu de villégiature de son enfance...
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À la recherche du temps perdu Tome 3 : le côté de Guermantes
Marcel Proust
- Ligaran
- 14 Octobre 2015
- 9782335010046
Extrait : Le pépiement matinal des oiseaux semblait insipide à Françoise. Chaque parole des « bonnes » la faisait sursauter incommodée par tous leurs pas, elle s'interrogeait sur eux c'est que nous avions déménagé. Certes les domestiques ne remuaient pas moins, dans le « sixième » de notre ancienne demeure mais elle les connaissait elle avait fait de leurs allées et venues des choses amicales. Maintenant elle portait au silence même une attention douloureuse.
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Extrait de Madame Bovary : « Charles fut surpris de la blancheur de ses ongles. Ils étaient brillants, fins du bout, plus nettoyés que les ivoires de Dieppe, et taillés en amande. Sa main pourtant n'était pas belle, point assez pâle, peut-être, et un peu sèche aux phalanges ; elle était trop longue aussi, et sans molles inflexions de lignes sur les contours. »"
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Extrait des Illusions perdues : « En regardant ces jolies bagatelles que Lucien ne soupçonnait pas, le monde des superfluités nécessaires lui apparut, et il frissonna en pensant qu'il fallait un capital énorme pour exercer l'état de joli garçon ! Plus il admirait ces jeunes gens à l'air heureux et dégagé, plus il avait conscience de son air étrange, l'air d'un homme qui ignore où aboutit le chemin qu'il suit »"
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Les Liaisons dangereuses, oeuvre écrite par Laclos en 1782, est un roman épistolaire à l'agencement subtil qui reflète son intrigue tortueuse. La libertine Marquise de Merteuil veut se venger de son ancien amant en pervertissant sa future, la candide Cécile tout juste sortie du couvent. Mais son allié Valemont refuse la mission, trop occupé de son côté à séduire la dévote Madame de Tourvel. La Marquise décide de mettre son plan à exécution en manipulant le tendre Chevalier Danceny...
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Extrait : Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine.
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Maupassant décrit une société de la fin du XIXe siècle entachée par les scandales. Au sein d'un journal parisien, Georges Duroy utilise toutes les ficelles mises à sa disposition pour grimper dans l'échelle sociale."
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Extrait : Il était impossible de se promener ce jour-là. Le matin, nous avions erré pendant une heure dans le bosquet dépouillé de feuillages mais, depuis le dîner (quand il n'y avait personne, Mme Reed dînait de bonne heure), le vent glacé d'hiver avait amené avec lui des nuages si sombres et une pluie si pénétrante, qu'on ne pouvait songer à aucune excursion.
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Extrait : Remontons-nous ? - Non ! Au contraire ! Nous descendons ! - Pis que cela, monsieur Cyrus ! Nous tombons ! - Pour Dieu ! Jetez du lest ! - Voilà le dernier sac vidé ! - Le ballon se relève-t-il ? - Non ! - J'entends comme un clapotement de vagues ! - La mer est sous la nacelle ! - Elle ne doit pas être à cinq cents pieds de nous ! » Alors une voix puissante déchira l'air, et ces mots retentirent : « Dehors tout ce qui pèse !... tout ! et à la grâce de Dieu !
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Extrait de Nana : « Muffat la contemplait. Elle lui faisait peur. Le journal était tombé de ses mains. Dans cette minute de vision nette, il se méprisait. C'était cela : en trois mois, elle avait corrompu sa vie, il se sentait déjà gâté jusqu'aux moelles par des ordures qu'il n'aurait pas soupçonnées. Tout allait pourrir en lui, à cette heure. Il eut un instant conscience des accidents du mal, il vit la désorganisation apportée par ce ferment, lui empoisonné, sa famille détruite, un coin de société qui craquait et s'effondrait. »"
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Extrait : Je suis revenu de mon absence de deux semaines. Les nôtres étaient depuis trois jours à Roulettenbourg. Je pensais qu'ils m'attendaient avec Dieu sait quelle impatience, mais je me trompais. Le général me regarda d'un air très indépendant, me parla avec hauteur et me renvoya à sa soeur. Il était clair qu'ils avaient gagné quelque part de l'argent. Il me semblait même que le général avait un peu honte de me regarder.
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"La nuit était merveilleuse, - une de ces nuits comme notre jeunesse seule en connut, cher lecteur. Un firmament si étoilé, si calme, qu'en le regardant on se demandait involontairement : Peut-il vraiment exister des méchants sous un si beau ciel ? - Et cette pensée est encore une pensée de jeunesse, cher lecteur, de la plus naïve jeunesse. Mais puissiez-vous avoir le coeur bien longtemps jeune."
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En 1870, après la défaite contre les Prussiens, dix voyageurs quittent Rouen en diligence. La nuit venue, ils font halte dans une auberge. Le lendemain, un officier allemand leur interdit de reprendre la route. En veut-il à leur argent ou Boule de Suif est-elle la raison de ce « caprice »oe Qui cèderaoe
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Berry, début du XIXe siècle. Landry et Sylvinet sont jumeaux. Ils s'adorent et à quinze ans n'ont jamais été séparés. Pourtant Landry doit aller travailler à la ferme voisine. Et il tombe amoureux de Fadette que tout le village considère comme un peu sorcière. Landry et Fadette parviendront-ils à vivre leur amour au grand jour malgré les préjugés des paysans et la jalousie de Sylvinet ?
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Extrait : Emma Woodhouse, belle, intelligente, douée d'un heureux naturel, disposant de larges revenus, semblait réunir sur sa tête les meilleurs dons de l'existence elle allait atteindre sa vingt et unième année sans qu'une souffrance même légère l'eût effleurée.
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Extrait de L'Éducation sentimentale : « Le héros de ce livre, un matin d'octobre, arriva a Paris avec un coeur de dix-huit ans et un diplôme de bachelier ès lettres.
Il fit son entrée dans cette capitale du monde civilisé par la porte Saint-Denis, dont il put admirer la belle architecture ; il vit dans les rues des voitures de fumier traînées par un cheval et un âne, des charrettes de boulanger tirées à bras d'homme, des laitières qui vendaient leur lait, des portières qui balayaient le ruisseau. Cela faisait beaucoup de bruit.»" "Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
Extrait de La Princesse de Clèves : « elle en choisit quelques-uns, et M. de Nemours remarqua que c'étaient des mêmes couleurs qu'il avait portées au tournoi. Il vit qu'elle en faisait des noeuds à une canne des Indes, fort extraordinaire, qu'il avait portée quelque temps et qu'il avait donnée à sa soeur, à qui Mme de Clèves l'avait prise sans faire semblant de la reconnaître pour avoir été à M.de Nemours. »"
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"Trois contes est un recueil incontournable de l'écrivain français Gustave Flaubert. Publié en 1877, il regroupe trois nouvelles qui explorent les thèmes de la passion, de la morale et de la destinée.
La première nouvelle, ""Un coeur simple"", raconte l'histoire de Félicité, une servante dévouée et simple d'esprit. À travers son quotidien modeste, Flaubert nous plonge dans une réflexion profonde sur la nature humaine et la recherche du bonheur.
La deuxième nouvelle, ""La légende de Saint Julien l'Hospitalier"", nous transporte dans un univers médiéval empreint de mystère et de violence. Flaubert y explore les notions de culpabilité, de rédemption et de sacrifice à travers le parcours tumultueux de Julien, un jeune homme tourmenté par un destin tragique.
Enfin, ""Hérodias"" nous plonge dans l'Antiquité romaine et relate l'histoire de Salomé, la belle et cruelle princesse qui demande la tête de Jean-Baptiste. Flaubert y explore les thèmes de la séduction, du pouvoir et de la manipulation, dans un récit à la fois captivant et troublant.
Avec Trois contes, Gustave Flaubert nous offre une plongée dans des univers variés, où se mêlent réalisme, symbolisme et réflexions profondes sur la condition humaine. Ces trois nouvelles, empreintes de poésie et de finesse, sont un véritable chef-d'oeuvre de la littérature française.
Extrait : ""Pendant un demi-siècle, les bourgeoises de Pont-l'Évêque envièrent à Mme Aubain sa servante Félicité. Pour cent francs par an, elle faisait la cuisine et le ménage, cousait, lavait, repassait, savait brider un cheval, engraisser les volailles, battre le beurre, et resta fidèle à sa maîtresse, - qui cependant n'était pas une personne agréable.""" -
Extrait : Ai-je été nourri par ma mère ? Est-ce une paysanne qui m'a donné son lait ? Je n'en sais rien. Quel que soit le sein que j'ai mordu, je ne me rappelle pas une caresse du temps où j'étais tout petit je n'ai pas été dorloté, tapoté, baisoté j'ai été beaucoup fouetté.
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Extrait des Lettres de mon moulin : « M. Seguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'était, paraît-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.»"
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Extrait de Carmen : « Elle avait un jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d'un trou, et des souliers mignons de maroquin rouge attachés avec des rubans couleur de feu. Elle écartait sa mantille afin de montrer ses épaules et un gros bouquet de cassie qui sortait de sa chemise. Elle avait encore une fleur de cassie dans le coin de la bouche, et elle s'avançait en se balançant sur ses hanches comme une pouliche du haras de Cordoue. »"
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Impression en « gros caractères ». Extrait : - La guerre ! Quelques-uns de ceux qui sont couchés là rompent le silence, et répètent à mi-voix ces mots, et réfléchissent que c'est le plus grand événement des temps modernes et peut-être de tous les temps.
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Extrait : Je suis né le 13 mai 18..., dans une ville du Languedoc où l'on trouve, comme dans toutes les villes du Midi, beaucoup de soleil, pas mal de poussière, un couvent de carmélites et deux ou trois monuments romains. Mon père, M. Eyssette, qui faisait à cette époque le commerce des foulards, avait, aux portes de la ville, une grande fabrique dans un pan de laquelle il s'était taillé une habitation commode, (...).
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Extrait : Le président était encore debout, au milieu du léger tumulte que son entrée venait de produire. Il s'assit, en disant à demi-voix, négligemment : - La séance est ouverte. Et il classa les projets de loi, placés devant lui, sur le bureau. A sa gauche, un secrétaire, myope, le nez sur le papier, lisait le procès-verbal de la dernière séance, d'un balbutiement rapide que pas un député n'écoutait.
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Extrait : LES DEMOISELLES DE BIENFILATRE - Pascal nous dit qu'au point de vue des faits, le Bien et le Mal sont une question de «latitude». En effet, tel acte humain s'appelle crime, ici, bonne action, là-bas, et réciproquement.