Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Libertalia
-
La Ferme des animaux [Animal Farm], publié en langue anglaise en 1945, est l'un des livres les plus célèbres de George Orwell (1903-1950). Dans cette fable, l'auteur de 1984 et d'Hommage à la Catalogne décrit une révolte qui aboutit au renversement du fermier et à la prise du pouvoir par les animaux. Rapidement, le rêve égalitaire d'harmonie et de justice cède la place au doute puis au désarroi à mesure que se recrée une autocratie dirigée par les cochons, lesquels vont rapidement s'entretuer pour la place de chef et tyran.
-
Bartleby le scribe (Bartleby the Scrivener : a story of Wall Street) est une nouvelle célébrissime rédigée par Herman Melville en 1853. Le narrateur, un notaire new-yorkais, embauche un clerc singulier afin de faire de la copie d'actes. Au fil du temps, cet être consciencieux se révèle étrange, en refusant d'abord de faire certains travaux demandés par son patron. Puis il cesse de travailler, et refuse enfin de quitter l'étude, fûtce la nuit. Il répète à l'envi : « J'aimerais autant pas. » (I would prefer not to).
Préfiguration des thèses des écrivains de l'absurde, symbole de la résistance passive à l'époque de la bureaucratie naissante et des balbutiements du capitalisme d'affaires, cette nouvelle inclassable est un bijou.
-
Le vaisseau des morts
B. Traven, Michele Valencia
- Libertalia
- La Petite Litteraire
- 14 Juin 2024
- 9782377293377
« Nous mourons muets, en haillons, nous n'avons pas de nom, nous n'avons pas de nationalité. Nous ne sommes personne, nous ne sommes rien. »
Le bateau de Gerard Gale a quitté Anvers sans lui. Commence alors pour ce marin qui se dit américain une odyssée rocambolesque à travers l'Europe des années 1920. Sans papiers, sans argent, il n'existe plus ; chaque pays tente de s'en débarrasser en lui faisant passer clandestinement la frontière la plus proche. Il embarque finalement sur la Yorikke, un « vaisseau des morts », cercueil flottant voué au naufrage afin que l'armateur puisse toucher la prime d'assurance. Devenu soutier (matelot en charge du charbon), Gale y connaîtra l'enfer.
Premier roman important de B. Traven publié en 1926, Le Vaisseau des morts dénonce le cynisme du capitalisme et l'absurdité des frontières. Si le burlesque l'emporte dans les premières pages, le réalisme s'impose bientôt pour décrire le quotidien des plus précaires. « Le Vaisseau des morts mêle les genres : roman maritime et livre d'aventures fracassantes, pamphlet libertaire et cantique des illusions perdues », Télérama.
B. Traven (1882-1969) est un romancier révolu- tionnaire d'expression allemande. Condamné pour sa participation à la République des conseils de Bavière, il trouve refuge au Mexique et embrasse la cause indienne. Il est l'auteur d'une douzaine de récits sociaux saisissants que Libertalia s'emploie à rééditer. -
Jack London publia Le Vagabond des étoiles en 1915 et mourut l'année suivante. Ce dernier
roman - son testament littéraire - est un chef- d'oeuvre protéiforme.
Darrell Standing, le personnage principal, est un prisonnier du pénitencier de San Quentin qui, en raison d'une méprise absurde, subit presque constamment le châtiment de la camisole de force, alors légal en Californie. Grâce à l'autohypnose, son esprit s'échappe de la camisole et visite en rêve certaines périodes du passé de l'humanité, lors desquelles il est successivement nobliau du Moyen Âge en butte à la haine jalouse du pape, jeune pionnier en route vers le Far West dans un convoi de chariots, ermite arien se délectant de mortifications et de querelles théologiques absconses, matelot échoué en Corée féodale, officier de l'armée romaine et confident de Ponce Pilate à Jérusalem, naufragé sur une île déserte aux confins de l'Antarctique.
Un grand roman fantastique et métaphysique. Et l'une des plus poignantes dénonciations de l'enfermement et de l'isolement auxquels les puissants ont recours pour perpétuer leur pouvoir.
Nouvelle traduction intégrale de Philippe Mortimer, dotée d'un solide appareil critique. -
Dans The Dream of Debs (1909), une nouvelle d'anticipation, Jack London ranime le spectre de la grève générale. Un matin, les notables de San Francisco s'éveillent et le personnel manque à l'appel. Les ouvriers ont déclenché une grève interprofessionnelle illimitée. La pénurie s'organise et la détresse des possédants progresse. Mais l'armée veille au grain...
South of the Slot (1909) relate la vie de Freddie Drummond, un sociologue conformiste dont l'objet d'étude porte sur le monde ouvrier. Régulièrement, l'habitant des quartiers riches troque son costume pour le bleu de travail et devient « Big Bill », le camionneur syndicaliste. Progressivement, Freddie se sent mieux dans cette société ouvrière où les rapports sont plus francs, où la solidarité n'est pas un vain mot...
-
: Le Talon de fer (The Iron Heel, 1908) appartient au patrimoine littéraire mondial.
Francis Lacassin le désignait comme un « classique de la révolte ». Dans ce récit d'anticipation publié durant la période la plus créative de sa vie (soit juste avant Martin Eden), Jack London imagine la société future : révolte ouvrière, grève générale et...
Impitoyable répression.
Roman socialiste à thèse, récit d'amour (la narratrice Avis Everhard relate la geste de son compagnon Ernest Everhard, un double de Jack London), ce texte a été lu comme une préfiguration de la société capitaliste poussée à sa forme extrême : le fascisme.
-
La peste écarlate ; le masque de la mort rouge
Jack London
- Libertalia
- La Petite Litteraire
- 5 Mai 2022
- 9782377292530
« Ce sont les riches qui ont été les premiers à se sauver, dans leurs automobiles et dans leurs aéronefs. La grande masse de la population n'a pas tardé à les imiter... Les pauvres fuyaient à pied, portant avec eux la peste et la propageant dans les campagnes. Affamés, ils pillaient en chemin les fermes, ravageaient les villages et les bourgades... » Au milieu des ruines conquises par la flore et la faune sauvages, entouré de ses petits-fils quelque peu incrédules et goguenards, l'Aïeul raconte le monde d'avant. Celui qui un jour s'est effondré sous les coups d'un virus scarlatiniforme et meurtrier, emportant humanité et société, révélant la barbarie sous le fard de la civilisation.
La Peste écarlate est un court roman d'anticipation publié en 1912, pionnier du genre post-apocalyptique, écrit par l'auteur de Martin Eden et Le Talon de fer.
Ce texte est suivi de la célèbre nouvelle d'Edgar Allan Poe, Le Masque de la Mort rouge, parue soixante-dix ans plus tôt, dans laquelle une épidémie presque semblable provoque l'extinction complète et définitive du genre humain. -
Nouvelles de nulle part ou une ère de repos
William Morris
- Libertalia
- La Petite Litteraire
- 19 Janvier 2024
- 9782377293155
À la fois manifeste politique et artistique, récit d'anticipation et témoignage introspectif, ce roman aux multiples facettes est une oeuvre littéraire majeure qu'il importait de dépoussiérer et d'éclairer un tant soit peu pour le plaisir et l'instruction des lecteurs du xxie siècle.
-
On trouvera dans ce petit livre deux textes de B. Traven (1882-1969) traduits de l'allemand par Adèle Zwicker.
Le premier - Le Gros Capitaliste - est la version française de Der Großindustrielle, nouvelle extraite du recueil Der Banditendoktor ; on en connaissait une version publiée sous le titre Chaîne de montage, mais traduite de l'américain. Le second - Administration indienne et démocratie directe - est tiré de Regierung, publié en France sous le titre incongru de Indios, également dans une traduction de l'anglais.
Paraboles littéraires et politiques, ces nouvelles permettent une première entrée dans l'oeuvre de l'auteur du Trésor de la Sierra Madre et complètent la biographie de Rolf Recknagel, B. Traven, romancier et révolutionnaire reprise en poche par Libertalia en novembre 2017.
-
B. Traven (1882-1969) est un romancier majeur, l'un des plus lus au monde, à l'instar de Jack London, mais il reste relativement méconnu dans les pays francophones.
L'auteur du Trésor de la Sierra Madre, de La Révolte des pendus ou encore du Vaisseau des morts, tous d'incroyables récits sociaux, imagés et bouleversants affirmait : « Ma vie m'appartient, seuls mes livres appartiennent au public. »
-
Un steak est la plus réussie des quatre nouvelles de Jack London évoquant le « noble art » : le texte dépouillé au ton clinique et à la précision millimétrique donne au lecteur le sentiment de pénétrer au coeur même de l'agir pugilistique. Cet effet de réel doit beaucoup à la longue expérience de praticien et d'observateur de la boxe de l'auteur de Martin Eden.
-
Dans cette nouvelle initialement publiée sous le titre Le Renégat, London dénonce le travail des enfants. Il y conte l'histoire de Johnny, 12 ans, qui s'échine à l'usine depuis son plus jeune âge pour faire vivre sa famille. Mais un matin, son corps ne répond plus. Si jeune et déjà prématurément usé, il décide de déserter l'armée du travail et de partir à la découverte du monde. Une révolte rimbaldienne teintée de naturalisme ; une nouvelle saisissante et insuffisamment connue.
-
Là où le feu et l'ours. Histoire de Violette est le récit de la rencontre d'une jeune femme et d'un ours nouveau-né. Leur périple, dans une steppe parcourue de vents de feu, les mènera jusqu'à l'Oasis, un lieu foisonnant qui leur réserve bien des surprises...
Là où le feu et l'ours. Histoire de Violette est le premier roman de Corinne Morel Darleux, autrice de l'essai politique et littéraire Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce.
Fortement empreint d'imaginaire, son récit vous transportera dans un univers déroutant, singulier et émouvant. Il est agrémenté d'un carnet réalisé par l'autrice qui permet de prolonger la lecture par des réflexions sur le climat, la société et notre rapport au vivant, en lien avec le roman.
-
Codine fait partie d'un cycle de quatre récits qui composent la jeunesse d'Adrien Zograffi, personnage récurrent de l'oeuvre de Panaït Istrati et à portée autobiographique.
Adrien Zograffi et sa mère, blanchisseuse, viennent d'emménager dans la Comorofca, un quartier pauvre de Braïla, à l'est de la Roumanie. Adrien est un garçon pauvre, bien élevé, propre sur lui, poli, qui ne s'intègre pas aux bandes qui jouent au foot dans la rue, tous dépenaillés et grossiers. Un jour, il fait la connaissance du « géant du port », le forçat au grand coeur, le fameux Codine, voyou redouté de tous tant pour sa force que sa violence. T ous deux se lient d'une amitié forte et exclusive, ils deviennent « frère de croix ». Mais la fatalité rattrapera bien vite le grand Codine...
-
-
Dans cet extrait de la fameuse Histoire générale des plus fameux pyrates (Londres, 1724-1728), l'auteur du célébrissime Robinson Crusoé (1719) relate les aventures du capitaine Misson, « l'homme le plus doux dans ses manières qui eût jamais sabordé un navire ou tranché une gorge » et de son complice, l'hérétique Carraccioli, qui las de courir les mers, décident de s'installer à Madagascar pour y fonder une république égalitaire, tout en continuant à piller les navires passant à leur portée. La propriété est abolie, les ressources mises en commun ; les distinctions de classe, de sexe et de race disparaissent. Le rêve sera cependant de courte durée.
-
Djenna vit seule avec son fils handicapé à Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse. Sam est un ado plutôt bien dans ses baskets, mais depuis quelque temps elle s'inquiète pour lui... Un jour, elle décide de le suivre. Il s'arrête devant un local où il semble rejoindre un groupe d'amis. A la suite de l'agression de l'un de leur camarade, ces jeunes ont décidé de se rebeller en s'en prenant aux lieux qui leur sont inaccessibles.
Tout au long du récit, la narration alterne entre le point de vue de Djenna, sa vie de mère et de femme, et celui de Sam, ado déterminé à rendre visible cette minorité dont il fait partie : les handicapés. Le livre aborde des thèmes peu présents dans la littérature et ouvre une piste de réflexion sur le handicap, la dépendance et l'émancipation.
-
Avant-propos du traducteur Vagabond du vaste monde, Jack London a vu toute sorte de gens s'obstiner à subjuguer les éléments - au point, pour certains, de se croire invincibles, jusque dans les plus glaciales solitudes. Dans ces deux textes qui narrent la même fable*, les humains asservis au principe de rentabilité sont mis en garde par l'auteur contre leur propension à asservir la nature. Dédaigneux de leurs instincts émoussés mais enivrés par leur faculté de penser, dépendants sans cesse des ressources d'autrui mais imbus de leur individualité : tels sont les hommes qu'a côtoyés l'ex-hobo californien en ses pérégrinations. Cela vaut surtout pour les intrépides, que l'or ou le goût de l'aventure appâtent dans d'incommensurables déserts de glace ou de caillasse, mais aussi pour la grouillante cohue, plus ou moins entreprenante, que la misère entasse dans des jungles urbaines asphyxiantes. Le barde du Klondike dépeint, en active toile de fond de cet apologue, une nature d'autant plus hostile aux humains qu'ils ont renoncé, dans leur écrasante majorité, à la respecter. Pour peu qu'il se flatte d'être « évolué », chacun de ces bipèdes à pouce préhensile se voit, se veut, se vit seul au monde, sans passé ni devenir. De fait, isolé dans la foule et égaré sous les astres, l'individu n'a plus à redouter que son accablante médiocrité spirituelle et la précarité ou la régression de son corps simien.
Constatant la faillite des croyances métaphysique - socialisme eschatologique inclus -, Jack le radical sait qu'il ne subsiste comme projet émancipateur que la réconciliation de l'homme avec la nature, indissociable d'une réconciliation de l'homme avec lui-même.
-
Virgules en trombe est le troisième livre de Sarah Haidar, mais le premier rédigé en français et publié en 2013 par la maison algérienne Apic. Il a connu un franc succès en Algérie, où il a obtenu le prix des Escales littéraires d'Alger en 2013.
Une journaliste algérienne, alcoolique et talentueuse, rencontre un homme lors d'une séance de dédicace en librairie. Celui-ci n'est autre que le personnage principal d'un texte cauchemardesque qu'elle va commencer à écrire. Il revêt les traits de l'ogre dans les contes classiques et incarne le mal absolu : il kidnappe les enfants dans un village reculé, les séquestre, les viole, les fait bouillir et les mange. De ce conte, elle tire dans la deuxième partie de son récit un vibrant réquisitoire contre la religion et une ode à la liberté.
-
Dans ce bref et singulier récit, qui annonce en quelque manière La Ligue des vieux (dans le recueil Les Enfants du froid ) et même l'inachevé Bureau des assassinats , Jack London se fait fabuliste pour critiquer l'avidité capitaliste et la manière dont elle rabougrit le sens moral du corps social tout entier.
-
Il y a quarante ans, en juin 1969, le militant communiste brésilien Carlos Marighela rédigea le Manuel du guérillero urbain. Convaincu que seule l'action armée pourrait mettre fin à la dictature militaire au pouvoir depuis le coup d'État de 1964, il livra dans cet opuscule nombre de conseils pratiques à l'attention des ouvriers et étudiants révolutionnaires de son pays. Abattu en novembre 1969, il a payé de sa vie son engagement dans la guérilla urbaine.
Ce texte est un document politique important. Il contredit la théorie du foco, donc du foyer révolutionnaire en milieu rural, conceptualisée par Che Guevara et Régis Debray. Il illustre une certaine vision de la période post-68 et s'inscrit dans un contexte particulier : celui de la radicalisation de certaines franges de la gauche à l'heure de la dénonciation de l'impérialisme et des luttes tiers-mondistes, celui des "années de plomb" et de la lutte armée en Italie, en Allemagne, en Irlande, mais aussi au Proche-Orient et en Amérique du Sud.
Interdit par le ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin lors de sa première publication en France sous le titre Pour la libération du Brésil, il fut immédiatement réédité par un collectif de 23 éditeurs (Flammarion, Robert Laffont, Minuit, Maspero, Gallimard, Grasset, etc.).
Dans une longue préface, le sociologue Mathieu Rigouste (auteur de L'Ennemi intérieur, La Découverte, 2009) démontre que le texte a eu une circulation paradoxale : il a en effet inspiré les théoriciens de la contre-guérilla à l'initiative du plan Condor. L'histoire éditoriale saisissante de cet ouvrage est développée en postface.
« Toute personne hostile à la dictature militaire et désireuse de la combattre peut faire quelque chose, pour modeste que soit son action. Ceux qui, après avoir lu ce manuel, auront conclu qu'ils ne peuvent rester passifs, je les invite à suivre les instructions que je propose et à s'engager tout de suite dans la lutte. Car en toute hypothèse et dans toutes les circonstances, le devoir du révolutionnaire est de faire la révolution. »
-
Sylvie, Aurelia, les chimères
Gérard de Nerval
- Libertalia
- La Petite Littéraire
- 23 Août 2018
- 9782377290390
Ce recueil reprend les textes les plus connus de Nerval, et certaines poésies de jeunesse, rassemblés en un volume unique.
De la révolution de 1830 aux journées de Juin 1848, Nerval traverse la période où les idées qu'on croyait disparues se réveillent et donnent au sentiment poétique l'intensité d'une passion révolutionnaire. L'amitié avec Heinrich Heine, lui-même lié à Marx, montre que la présence d'une pensée radicale vivante fut autre chose pour Nerval qu'une effervescence sans histoire. Le rêve est la vie, et la vie est le rêve.
C'est cette dimension irréductible que met en lumière Louis Janover pour rendre l'oeuvre de Nerval à notre temps : elle porte jusqu'à nous les valeurs critiques opposées à tout ce qui est devenu le compte courant des rapports humains dans notre société.
-
Dans Hamlet, Yorick est feu le bouffon du roi dont le fossoyeur déterre les os et sur le crâne duquel le prince s'apitoie, se souvenant de sa verve et de son esprit. Dans ce roman, toutes les figures d'Hamlet se retrouvent : le prince, le spectre, l'usurpateur, la reine, Ophélie, le nain, etc., mais elles sont bouleversées, maltraitées, exaltées dans une forme baroque. C'est une variation sur Shakespeare, éternelle source d'inspiration, même si l'action se déroule aujourd'hui en France, ici et maintenant, avec des personnages qui nous ressemblent : un repris de justice solitaire, un élu local, une junkie paumée, une femme de notable, un innocent, ce sont bien des rois et des reines qui se disputent un royaume dont le prince est un enfant.
Edition illustrée de 6 dessins d'André Faber.
-
En 1989, Fred Alpi revient à Paris après avoir passé plusieurs années à Berlin.
Sans le sou, il trouve un poste dans une agence de communication. Très vite, il démissionne, et, pour assurer le loyer, prend sa guitare et descend dans le métro.
En 17 chapitres, qui portent tous le titre d'une chanson de Brel, Dutronc, Piaf, etc., Fred Alpi nous entraîne dans les méandres du métro de Paris, où il côtoie une multitude d'êtres hors norme. Une série d'histoires et d'anecdotes qui reflètent le monde tel qu'il va, avec sa dose de sexisme, de racisme, de solidarité parfois, de rire et de tristesse.
À travers ce roman d'apprentissage, l'auteur nous livre le récit d'une vie trépidante sous terre, avec une bonne dose d'humour, d'analyse et d'espoir.
Mots clés : Métro, musique, RATP, guitare, chanson française,