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Galaade
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Angleterre, 1994. Saleh Omar, 65 ans, est demandeur d'asile. Il a fui Zanzibar et les violences qui ont suivi l'indépendance, un coffret d'encens rare pour tout bien précieux, et se présente à la douane de l'aéroport de Gatwick avec un faux passeport, sous le nom d'emprunt de Rajab Shaaban. Sur recommandations du passeur, il prétend ne comprendre que le kiswahili. Rachel Howard, la travailleuse sociale qui suit son cas, fait appel à Latif Mahmud, lui-même natif de Zanzibar et spécialiste de la région, afin qu'il soit leur interprète. Mais Omar finit par avouer à Rachel qu'il parle anglais et que Latif Mahmud ne lui est pas inconnu : le nom d'emprunt choisi par Omar, Rajab Shaaban, est le propre nom du père de Mahmud. Dès lors, le récit mêle deux voix, deux versants d'une même histoire dont l'écheveau s'est tissé trente ans plus tôt à partir d'un pacte liant les deux familles d'Omar et de Mahmud au marchand Hussein. Histoire d'honneur, de trahison et de vengeance, Près de la mer nous invite à redécouvrir l'histoire d'une Afrique où les destins individuels se confondent avec l'Histoire passée ou présente. Ce sont aussi tous les mythes de l'océan Indien qui jaillissent de la mémoire collective. De Zanzibar à la péninsule arabique et jusqu'à l'Occident, Omar et Mahmud égrainent leurs souvenirs malgré eux, réinventant le passé à force d'oubli et dans le souci de leur propre vérité. Apprentissage de la perte, quête d'identité en terre d'exil, Près de la mer est une histoire d'amour et de haine.
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Amsterdam, 1656. Spinoza s'apprête à révolutionner le monde et à en payer le prix. Mais qui était donc ce philosophe excommunié par la communauté juive d'Amsterdam et banni de sa propre famille ?
1940. Rosenberg confisque les archives du musée Spinoza et note dans son rapport : " pour l'examen du "problème Spinoza" ". Quelle fascination Spinoza exerce-t-il, trois siècles plus tard, sur l'officiel nazi Rosenberg ? Pourquoi ce dernier confisque-t-il la bibliothèque de Spinoza ? L'oeuvre du philosophe juif met-elle en péril les convictions antisémites de l'idéologue nazi ?
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« Docteur Breuer, Je dois absolument vous voir pour une affaire urgente. L'avenir de la philosophie allemande est en jeu. Voyons-nous demain matin, à neuf heures, au Café Sorrento.
Lou Salomé. » Venise, 1882. La belle et impétueuse Lou Salomé somme le Dr Breuer de rencontrer Friedrich Nietzsche. Encore inconnu du grand public, le philosophe traverse une crise profonde due à ses relations orageuses avec Lou Salomé et à l'échec de leur ménage à trois avec Paul Rée.
Friedrich Nietzsche ou le désespoir d'un philosophe. Le Dr Breuer, l'un des fondateurs de la psychanalyse. Un pacte secret, orchestré par Lou Salomé, sous le regard du jeune Sigmund Freud.
Tout est là pour une magistrale partie d'échecs entre un patient extraordinaire et son talentueux médecin. Mais qui est le maître ? Qui est l'élève ? Qui soigne qui ?
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" Les sermons sur la vie et sur la mort, Julius les connaissait aussi bien que n'importe qui. Il était d'accord avec les stoïciens, pour qui "dès notre naissance, nous commençons à mourir", et avec Épicure, qui disait : "La mort n'est rien pour nous, car, quand nous sommes, la mort n'est pas là et, quand la mort est là, nous ne sommes plus.".
Bien qu'il ait susurré ces mêmes paroles de consolation aux oreilles de mourants, jamais il n'avait envisagé qu'elles pussent le concerner lui. " Quand Julius Hertzfeld, célèbre psychothérapeute de San Francisco, apprend qu'il n'en a plus que pour quelques mois à vivre, que fait-il ? Il contacte l'un de ses anciens patients, l'arrogant Philip Slate, accro au sexe, grand échec de sa carrière, devenu depuis psychothérapeute. Au centre de cette relation : Schopenhauer.
Cette plongée dans l'univers de la thérapie de groupe, menée de main de maître par Irvin Yalom nous fait voyager dans le temps, dans l'espace, mais surtout au plus profond de l'âme humaine.
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" Deviens qui tu es. " " Je me souviens qu'à la fin de la séance vous ne vouliez pas lâcher ma main quand j'ai essayé de déguerpir de votre cabinet. Je vais vous dire une chose, je vous suis reconnaissante de ne pas avoir lancé d'ultimatum. Je vous aurais quitté. " Quand Amelia, SDF accro à l'héroïne et prostituée, choisit d'entamer une nouvelle et rencontre le docteur Yalom, qu'arrive-t-il ?
À travers Amelia, James, Mark ou Alice, de récits en analyses mémorables, Irvin Yalom dévoile à chacun de nous comment affronter les défis d'une vie tout en savourant ce que chaque instant a de précieux. Alliant une fois encore l'art du conteur à celui du médecin, Irvin Yalom, auteur de best-sellers tels que Le Bourreau de l'amour ou Et Nietzsche a pleuré, nous offre un texte d'une grande générosité et d'une rare ferveur.
Dans la lignée du Bourreau de l'amour, La Malédiction du chat hongrois ou Dans le secret des miroirs, Le Jardin d'Épicure est le fruit de toute une vie passée à explorer l'existence humaine.
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Ernest Lash, étoile montante de la psychanalyse californienne, n'a rien à envier à personne, jusqu'au jour où il décide d'abandonner sa formation clinique pour une approche plus sincère et plus intime de la thérapie. La patiente de cette expérience limite sera la troublante et séductrice Carol Leftman. Mais cette avocate rusée, persuadée que son mari, ancien patient d'Ernest, l'a quittée sur les conseils du thérapeute, semble avoir un tout autre projet. Rapidement submergé par l'étrange relation de séduction qui s'instaure avec la jeune femme, Ernest se confie à Marshal Streider, son ancien tuteur. Mais celui-ci est aux prises avec ses propres démons: aveuglé par son ambition, il s'est laissé piéger par un faux patient mais véritable escroc. Marshal se tourne vers une avocate de renom, Carol Leftman... Dans ce roman où les personnages ne cessent de se croiser, y perdant tour à tour leurs convictions les plus intimes, Irvin Yalom explore la part d'ombre de la relation psychanalytique, qu'elle ait pour nom ambition, désir ou argent.
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Après Le Bourreau de l'amour (Galaade, 2005), Irvin Yalom convoque une nouvelle fois tous ses talents de conteur pour explorer l'âme humaine et le lien entre patients et thérapeutes.
Six récits, six patients attachants et surprenants, tels que Paula, la « courtisane de la mort » qui se bat contre le cancer, Irene, le talentueux chirurgien aux peurs irrationnelles, Magnolia, à qui Irvin Yalom rêve de confier ses propres tourments, ou encore Momma, mère dominatrice et gardienne de l'inconscient du thérapeute.
C'est aussi l'occasion pour Irvin Yalom - qui n'a jamais eu peur, pour le meilleur et pour le pire, de s'impliquer auprès de ses patients - de se révéler comme jamais. Plongeant au coeur de l'expérience thérapeutique, Irvin Yalom exorcise brillamment nos angoisses communes face à l'existence.
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Livre d'amour et de transmission traversé par des personnages inoubliables, Créatures d'un jour interroge, dans la lignée du Bourreau de l'amour ou d'Et Nietzsche a pleuré, ce qui reste à la fin d'une vie et explore les liens qui unissent celui qui souffre et celui qui le soigne.
Février 2015 : Parution du Jardin d'Épicure au Livre de Poche (deuxième et troisième de couverture dédiées à la nouveauté Galaade et à la sortie du film La Thérapie du Bonheur) Salon du livre de Paris : marque-page Galaade / La Thérapie du Bonheur / Livre de Poche affiche du film La Thérapie du Bonheur disponible 20 mai 2015 : sortie en salles de Irvin Yalom. La Thérapie du Bonheur (Sophie Dulac Distribution : 100 copies / France ; 10 copies / Paris).
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Gazâ, neuf ans, vit avec Ahad, son père, sur les bords de la mer Égée. Ahad gagne sa vie en transportant des clandestins entre l'Est de la Turquie et la Grèce. En attendant qu'ils soient acheminés par bateau, il les parque chez lui, dans une cave : le « dépôt ». Et c'est Gazâ qui est chargé de s'en occuper. Gazâ grandit dans cet univers brutal. Il devient le tortionnaire des migrants du « dépôt », qui se transforme pour lui en un véritable terrain d'observation des dynamiques de domination. Mais cela, c'est avant qu'il ne soit rattrapé par le trauma, avant le sulfate de morphine. Avec Encore , on retrouve l'immense talent de conteur et l'insolence de ton au vitriol qu'Hakan Günday a révélé dans D'un extrême l'autre .
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UN ROMAN AMBITIEUX ET SAISISSANT SUR LE DESTIN DE LA GRÈCE CONTEMPORAINE.
Deux femmes à la retraite, une prof de lettres avec des dons de prophétesse et une prof d'arts plastiques abandonnée par son mari et remplie d'amour pour son fils Oreste, cohabitent dans un « foyer », résidence sociale située dans un quartier défavorisé du centre d'Athènes.
Elles ont pris la décision de vivre ensemble en plein coeur de la capitale et ont décidé de profiter pleinement de leur nouvelle vie, sous un nouveau prénom : Tirésia, en référence au devin antique ayant averti oedipe des maux qui le menaçaient, et Nymphe, par allusion aux divinités des ondes et des forêts dans la mythologie grecque.
Mais le changement de vie des deux vieilles dames ne se réduit pas à cette métamorphose identitaire. Apprenant que le gouvernement grec s'apprête à fermer les foyers sociaux du pays ? mesure qui risque de les conduire de nouveau à l'asile ?, Tirésia et Nymphe décident de participer elles aussi à la grande manifestation organisée à Athènes contre le deuxième mémorandum imposé par la « Troïka », le 12 février 2012.
Elles projettent ainsi d'échapper à la vigilance de leur entourage : Danaé, une assistante sociale qui vient souvent leur rendre visite en compagnie de sa fille, Sonia ; Catherine, leur femme à tout faire originaire d'un petit village de Crète, qui est folle d'inquiétude pour l'avenir de son fils, Takis ; Yasmine, une femme de ménage égyptienne, souvent accompagnée de son petit garçon, Ismaël ; le « patriarche », un médecin à la retraite, de mèche avec un politicien véreux qui n'est autre que l'ex-mari de Nymphe.
Contre toute attente, les deux vieilles dames réussissent à prendre le large. Commence alors pour elles une extraordinaire odyssée dans une Athènes en pleine guerre où elles retrouvent opposés, dans un face-à-face vertigineux, Takis, le fils de Catherine, qui a rejoint les rangs des néo-nazis de l'Aube dorée, et l'anarchiste Oreste, qui proteste contre les mesures mises en oeuvre par les créanciers de la « Troïka » présidant désormais à la destinée du pays.
Au terme d'un voyage initiatique pendant lequel, après avoir perdu leur chemin, les deux vieilles dames auront été réduites à l'état de mendiantes et de sans-abris, Tirésia et Nymphe retrouveront leurs pénates et apprendront qu'« il n'y a pas d'autre antidote à la peur que l'amour ».
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« Shanghai - ville de magnificence et de misère, ville de l'opium et de la déchéance. Mais aussi ultime port de l'espoir, symbole d'une volonté acharnée de vivre. Car tandis que les grandes démocraties regardaient impassiblement s'accomplir le génocide tramé par Hitler, Shanghai, ville ouverte, demeurait le seul endroit au monde qui pût accueillir et offrir un salut cher payé à une vingtaine de milliers de Juifs allemands et autrichiens, ainsi qu'à trois mille huit cents coreligionnaires qui étaient parvenus de justesse à fuir d'autres pays occupés - avant que l'épaisse fumée des fours crématoires ne vienne obscurcir le ciel de l'Europe. » Dans le quartier de Hongkew, district de Shanghai, se terre toute une communauté d'exilés juifs, ayant fui in extremis l'Europe nazie. Parmi eux, Theodor Weissberg, célèbre violoniste de l'orchestre philarmonique de Dresde arrêté dans la Nuit de cristal et rescapé du camp de Dachau grâce à la détermination de son épouse Elisabeth ; la jeune et séduisante Hilde Braun, ancienne égérie des studios de cinéma berlinois et, de son vrai nom, Rachel Braunfeld ; Vladek, Tchèque mystérieux devenu espion. Tous, ils ont rejoint Shanghai bombardée par l'aviation japonaise et désormais occupée, nouvelle Babel où se mêlent les concessions internationales continuant de vivre dans le faste et l'insouciance, les quartiers chinois et les bouges où sévissent désespoir, chômage et misère sans issue, ville-monde où réside le baron Ottomar von Dammbach, représentant diplomatique du IIIe Reich.
Entre récit historique et roman d'espionnage, Angel Wagenstein entrelace dans Adieu Shanghai, avec un humour qui nous sauve de la tragédie, exils individuels et intrigues internationales, consacrant un grand livre à ce chapitre peu connu de la persécution nazie.
Adieu Shanghai a reçu le prix Jean Monet de littérature européenne 2004.
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« Le communisme s'est écroulé. Le rapport de Guéo l'aurait peut-être sauvé. Les messages de mes paupières gardent leur secret, mais j'ai la vie sauve. » Tout commence à l'hôpital du gouvernement bulgare où Alba a été admise pour une paralysie galopante. Elle a dix-sept ans et rencontre Guéo, cinquante-cinq ans, membre du Politburo. Conscient de la déroute communiste, il ne cesse de travailler sur un rapport. Là, dans ce sanatorium, puis de Sofia à Varna sur les rives de la mer Noire, ils vont s'aimer. Passionnément, absolument. Surveillés par les services secrets, dans ces jours anciens que sont les dernières années du communisme juste avant que ne tombe le mur de Berlin. Trois ans, peut-être quatre. jusqu'au moment où Guéo va trop loin : l'étau se resserre et Alba doit fuir. Ils se donnent rendez-vous à Paris pour un premier dîner en français.
Avec ce premier roman, charnel et bouleversant, qu'elle a choisi d'écrire en français et non en bulgare, Albena Dimitrova nous livre une magnifique histoire d'amour portée par une langue « avec accent », à la fois forte et poétique. Elle nous offre aussi un regard aiguisé sur la société néo-libérale d'aujourd'hui.
« J'écris en français des histoires vécues en bulgare. J'en ai gardé l'accent. » - Albena Dimitrova « Le premier roman d'Albena Dimitrova est une somptueuse histoire d'amour [.], c'est aussi la traduction d'un lien remarquablement physique et sensuel avec le français, langue dans laquelle l'auteure, née à Sofia en 1969, [.] a choisi de raconter à la première personne les souvenirs d'Alba qui a eu 20 ans en 1989. [.] Dans ce roman, le politique est consubstantiel du sentimental, et l'histoire d'amour s'inscrit dans l'intime d'un régime, d'une époque qui vit ses derniers jours. [.] Dans ce français langue d'accueil, affranchi et revitalisé, Albena Dimitrova a magnifiquement donné forme aux larmes d'Alba, pour ne laisser, haine et amertume diluées, que le goût d'un chagrin "viable" et d'une nostalgie reconnaissante. » - Livres Hebdo
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Au XVIe siècle, la vie de deux brillants acteurs de l'Empire ottoman sous le règne de Soliman le Magnifique : le grand vizir Bajica Sokolovic, alias Mehmed Pacha Sokullu, et Josèphe, alias Sinan Mimar, le plus grand architecte de l'Empire. Tous deux chrétiens d'origine, le premier serbe, le deuxième grec, arrachés à leurs familles au nom du fameux « impôt du sang » consistant à prélever un enfant mâle aux familles non musulmanes pour alimenter l'armée des janissaires. Ces deux hommes, grâce à leurs talents exceptionnels, vont s'élever, chacun à sa manière, au sommet du pouvoir.
Peut-on devenir un autre sans trahir ses origines ? Leur histoire nous est racontée, aujourd'hui, par un narrateur omniscient qui examine la question de l'identité tout en évoquant l'Empire ottoman avec son ami Orhan Pamuk, et en se remémorant des gens qu'il a connu : Allen Ginsberg, Alexander Genis, James Laflin, David Homel, Leonard Cohen et tant d'autres.
Entrecroisant essai, autobiographie, recherche et journalisme Hammam Balkania tisse, d'Est en Ouest et à travers les siècles, un récit ample et inoubliable.
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Tous les contes de fées se terminent par un mariage - en tout cas ceux qui ne se compliquent pas en cours de route...
Auteur à succès dans le Manhattan des années 1930, Mr Fox ne peut s'empêcher de décapiter ses héroïnes. Jusqu'au jour où sa muse, Mary, qui désapprouve le sort qu'il réserve aux femmes, prend vie. Faisant irruption dans son existence, elle le met au défi de revoir ses certitudes et l'entraîne dans une folle course-poursuite. S'incarnant tour à tour sous les traits de Mr Lustucru, de Blue et Brown, Mme de Silentio ou Yelena, à travers les époques et les lieux, l'un et l'autre mettent leurs rêves de vie à deux à l'épreuve, examinent l'amour et sa violence, et les multiples facettes d'un même récit.
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Un jeune homme effectue son service militaire dans une région reculée de la Turquie. Située dans la partie orientale de la Turquie, la caserne dans laquelle il est affecté est en territoire occupé. Au coeur d'un hiver interminable, soumis à une discipline abrutissante et confronté à l'hostilité de la population locale, son esprit tourmenté s'enfonce progressivement dans la folie. Prisonnier d'un petit bout d'enfer glacé et vide, seule sa propre lâcheté le retient de se donner la mort. Au cours d'une nuit de garde, un fantôme apparaît devant lui. Le spectre se révèle être celui de Ziya Hur?it, exécuté en 1926 pour avoir tenté d'assassiner Atatürk.
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De l'Anatolie à Londres, de l'innocence à toutes les formes de violence, de la recherche de liberté à l'accomplissement, Hakan Günday imagine l'histoire de Derdâ et Derda, deux personnages aussi éloignés que les deux lettres de l'alphabet A et Z, deux personnages en miroir, qui sont enfermés et qui font tout pour sortir de leur prison et se libérer, se croisent et finissent par s'unir, se perdre et se retrouver, pour toujours. D'un extrême l'autre, dans une critique implacable et décalée des dérives et des travers de nos sociétés, Hakan Günday nous offre, non sans humour et non sans suspens, ce magnifique conte cruel, sublimé par l'amour et la littérature. D'un extrême l'autre constitue l'un des livres les plus singuliers et les plus percutants de la littérature turque contemporaine.
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Allemagne, hiver 1934. L'incendie qui a dévasté, un an plus tôt, le Reichstag hante encore tous les esprits.
Dans le petit village de Burgdorf, Thekla Jansen, une jeune institutrice, tente de protéger ses élèves contre la peur et la propagande nazie qui sévissent. Interdictions des livres et discours intempestifs du Führer à la radio bouleversent le quotidien de la classe, et Thekla, convaincue qu'Hitler ne pourra rester longtemps au pouvoir, n'a d'autre choix que de céder à l'ingérence croissante du Troisième Reich.
Mais tandis que Thekla affronte ses démons les plus sombres, un secret resurgit de son passé, qui met en péril tout ce qu'elle a tenté de préserver.
Après Trudi la naine (Galaade, 2007 ; Prix des lecteurs du Livre de Poche en 2010), qui avait planté le décor du village imaginaire de Burgdorf et ses personnages inoubliables, Ursula Hegi raconte, avec Brûlures d'enfance, dans une langue lyrique et pleine de vigueur, le destin d'une jeune enseignante passionnée et sa lutte pour se réapproprier son courage.
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1943. Arrivée à Auschwitz, Katarzyna Horowitz, une jeune danseuse, est prise en pitié par le chef de la section secrète du camp. Elle se retrouve sous la protection d'hommes d'affaires juifs américains qui veulent monnayer leur libération. Lorsqu'il s'avère qu'il ne s'agissait que d'un stratagème pour leur extorquer de l'argent, leur libération va dépendre d'un acte de courage de Katarzyna.
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Amis depuis la plus tendre enfance, Annie, Jake, et Mason ont un lien spécial, exceptionnellement profond, fait de désir, mais également d'attirance et de jalousie. Le soir du mariage d'Annie et Mason, les parents d'Annie meurent dans un accident de voiture. Or, sa mère vient de donner naissance à une petite fille. Les trois amis décident d'élever ensemble le nourrisson, Opal. Mais leurs liens intimes, toujours sur le fil du triangle amoureux, se complexifient encore et s'approchent dangereusement de la ligne à ne pas franchir. Une nuit fatidique, les trois amis passent le pas. Les conséquences sont terribles.
« Quelle est la pire chose que tu aies faite aujourd'hui? » Chaque jour, Annie et Mason s'interrogent, un jeu de plus pour ce couple qui parie sur tout. Cela peut être des broutilles, mais aussi une faute grave, quelque chose d'inavouable, d'impardonnable. Le suspens reste entier, il nous faudra attendre la fin du roman pour en comprendre la portée.
La pire chose que j'ai faite est une brillante exploration du secret, des actes cachés et des désirs. Quelle est la pire chose que tu aies faite ? Quelles sont les limites de l'amour? Qu'est-ce qui ne peut être pardonné? Quelle responsabilité avons-nous vis-à-vis de ceux que nous aimons ?
Comme Annie, son personnage principal, artiste qui fait des collages avec des objets naturels, de la peinture et du papier, Hegi compose ce roman par la superposition d'images, de bribes d'informations, de points de vue et de temps. Une composition qui, tout en finesse, suggère habilement combien le passé affecte le présent. La pire chose que j'ai faite est un roman hanté qui rappelle les oeuvres de Joyce Carol Oates et de Don DeLillo, et l'oeuvre d'un écrivain à l'apogée de sa maturité.
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Blanche, en mal d'enfant, se soumet à toutes sortes de solutions. C'est oublier la malédiction qui plane sur l'Europe : question bébés, ce serait la fi n : « Baisse de la fertilité masculine, les bourses plongent de trente points à la clôture » titrent les journaux. S'ensuit un grand tremblement qui va chambouler le monde. Ce qui est ne sera plus. Il y aura des dommages collatéraux. Tous ne s'en sortiront pas indemnes. C'est sans compter sur le conseiller spécial du Président, qu'on verra à la manoeuvre, et pas que lui ! L'Europe pourra-t-elle être sauvée ? À voir. Mais on apprendra à distinguer le vrai du faux, et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle...
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Gore Vidal Lincoln Roman traduit de l'anglais (EU) par Gérard Joulié ISBN 978-2-35176-085-7 Un grand roman sur l'Amérique et le plus grand président des États-Unis, par celui qui, « honni par la droite américaine, héraut prolixe de l'extrême gauche, n'en finit pas de dénoncer l'hybris de l'empire et la lente déliquescence de ces libertés civiles qui furent le denier du rêve américain » (Le Monde, 1er août 2005).
Adoptant tour à tour le point de vue de ses proches, de ses rivaux ou de ses futurs assassins, Gore Vidal conduit tambour battant le récit des quatre années qui ont fait Lincoln, depuis l'arrivée du président à la gare de Washington, jusqu'à son assassinat peu après la fin de la guerre de Sécession.
Avec passion, Gore Vidal narre l'histoire d'un président jugé tout d'abord falot et qui s'est révélé être l'un des plus grands personnages de l'histoire américaine. Un récit monumental par son envergure et son ambition, une reconstitution en profondeur de la société américaine du xixe siècle.
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Un écrivain de renom reçoit un mail d'un admirateur anonyme, lequel lui fait une proposition : contre une forte rémunération, l'auteur écrira une oeuvre que l'admirateur signera de son nom. Au lieu d'exprimer son indignation et de mettre fin à l'échange, l'écrivain choisit par amusement de continuer les pourparlers avec l'admirateur. En même temps, quatre des correspondants réguliers de l'auteur, eux aussi gens de lettres, se mettent à formuler des propositions similaires : tous cherchent à le faire écrire pour leur compte, soit pour finir une oeuvre en panne, soit pour des raisons plus complexes ou plus obscures. Assiégé de toutes parts par ces solliciteurs indiscrets, l'écrivain finit par se sentir victime d'un étrange complot.
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Alexandre Dumas Herminie collection " Il était une fois... " " Je suis une de ces femmes capables de donner leur vie, leur âme, à l'homme qu'elles aiment ; ardentes dans leur amour, mais terribles dans leur haine. " - Herminie Un soir, au bal de l'Opéra, Édouard, étudiant insouciant aux liaisons frivoles, rencontre une inconnue masquée qui, de rendez-vous en rendez-vous, l'intrigue et l'attire toujours plus, au point d'occuper toute sa vie. Mais qui est cette inconnue ? sinon une femme libre, absolument. Et la chute sera terrible...
Les premières lignes : " Un matin du mois de septembre 184., un jeune homme suivait une de ces rues désertes du faubourg Saint-Germain qui semblent si bien faites pour le recueillement et le travail... "
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Naguère en Palestine Raja Shehadeh Récit traduit de l'anglais par Émilie Lacape
14 mai 2010 ISBN 978-2-35176-102-1 352 P., 20,90 ? EN QUELQUES MOTS Depuis des
millénaires, les terres et le ciel de Palestine n'ont pas changé. Et, lorsque,
dans les années soixante-dix, Raja Shehadeh, avocat et écrivain palestinien,
commence à arpenter ces paysages qu'il a appris à connaître et à aimer, il ne
peut imaginer que ces territoires occupés soient voués à disparaître. Les
chemins de traverse qu'emprunte Raja Shehadeh, de Jérusalem à Ramallah, de
Qumran à Jéricho, nous offrent un récit unique, où la beauté sublime du
quotidien est sans cesse hantée par le sentiment d'une perte irréversible.
Naguère en Palestine ou une magnifique méditation sur le passé et l'avenir
d'une terre menacée. Raja Shehadeh vit à Ramallah. Il a reçu le prix Orwell
2008 pour Naguère en Palestine. PRESSE « L'écriture de Shehadeh est magnifique.
Hantée par un sentiment de perte lyrique et mélancolique. Un témoignage crucial
sur une terre marquée par un conflit qui chaque jour change de forme. » - The
Sunday Telegraph « Les chemins de traverses sont parfois nécessaires à une
juste compréhension de l'histoire. Je vous recommande fortement de partir avec
lui. » - John Berger