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Compagne du dessinateur Hans Bellmer et peintre elle-même, Unica Zürn est morte en 1970. Elle avait fait un certain nombre d'expositions placées sous le signe du surréalisme, expositions préfacées notamment par André Pieyre de Mandiargues et Max Ernst. Au cours des dernières années de sa vie, elle avait été internée à plusieurs reprises dans des cliniques psychiatriques.Sombre printemps est un récit des impressions d'enfance, poussées jusqu'à leurs conséquences inéluctables et dramatiques. Entre un père bien-aimé mais lointain et une mère détestée, la petite fille va apprendre à connaître le monde des adultes et s'initier à la sexualité, horrifiante et fascinante, puis à l'amour fou. Mais qui pourrait supporter l'amour sans en mourir ?"Ruth Henry a noté à propos d'Unica Zürn : "Elle a su écrire sur sa maladie et pas seulement la décrire. Ainsi écrivait-elle son mal, dans la mesure où vivre était précisément sa souffrance. Elle a perçu que la dérobade, la fuite, le besoin de la maladie, de la folie, constituaient le fondement de son existence. Cependant, en assumant une tâche qu'elle s'était fixée par elle-même, elle a transposé la destruction de cette maladie en quelque chose de positif, en une oeuvre. Elle a, ce faisant, accompli une action - une action vitale - qui lui a permis ensuite de se tourner "vers le vieux pays enchanteur de la mort"."Bouleversant dans sa sobriété, ce petit livre brille d'un éclat noir. C'est une pierre rare, aux arêtes tranchantes."
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Olive est l'épouse du pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine. Elle est la mère de Christopher, qu'elle étouffe. Et aussi ce professeur de mathématiques tyrannique, au franc-parler souvent blessant, capable pourtant de surprenants élans de bonté.
Olive Kitteridge traverse cette fresque polyphonique où le destin des habitants de Crosby héros ordinaires s'entremêle sur une période de trente ans. Éclate alors une personnalité hors normes, cette femme a priori peu aimable, mais ô combien attachante.
Ce portrait offre d'Olive une multitude d'éclairages parfois contradictoires, toujours justes. Rarement un écrivain a approché avec une telle puissance la singularité et la complexité de la nature humaine son universalité, aussi.
Salué outre-Atlantique pour la virtuosité de sa construction et la finesse de son ton, Olive Kitteridge s'inscrit dans la lignée de romans américains tels Le coeur est un chasseur solitaire, de Carson McCullers, ou Les Corrections, de Jonathan Franzen.
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Dans un village à l'orée d'une immense forêt, les habitants mènent une vie tranquille, rythmée par les saisons. Jusqu'au jour où l'un d'eux découvre une solide corde dans un champ, dont l'une des extrémités s'enfonce dans la forêt.
Comment est-elle arrivée là ? Où mène-t-elle ?
Une douzaine d'hommes décident de partir en expédition, quelques jours seulement avant les récoltes - période cruciale pour l'avenir de la communauté. Laissant leur femme au village, les hommes s'enfoncent dans la forêt et suivent la corde. Mais celle-ci semble interminable...
La forêt, d'abord accueillante et regorgeant de gibier, devient peu à peu hostile, menaçante. Deux hommes disparaissent...
Ce roman, présenté sous forme de conte, offre une réflexion sur les passions humaines. Comment l'apparition d'un élément étranger au sein d'une société parfaitement organisée perturbe-t-elle les relations et sème-t-elle le chaos ?
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Une figure ambigüe de la Seconde Guerre mondiale, de la Milice aux camps de concentration Un énorme coup de coeur. Cécile Chabaud est vraiment un grand écrivain, elle a une musique, une plume. C'est un livre fascinant, qui pose question. Elle décrit l'âme humaine dans toute sa complexité. Et les dessins publiés sont saisissants. Ne passez pas à côté de ça, c'est un incontournable de la rentrée littéraire.
Gérard Collard Le 6 décembre 1945, au palais de justice de Pau, s'ouvre un procès complexe : Georges Despaux, rescapé d'Auschwitz et de Buchenwald, était-il collabo ou résistant ?
Cet adhérent du P.P.F. de Jacques Doriot était-il en sous-main membre de l'Intelligence Service ? Doté d'une plume agile et d'un coup de crayon stupéfiant, Despaux doit-il être jugé à l'aune de ses articles antisémites ou de ses dessins de la vie dans les camps, qui constituent un témoignage d'une humanité bouleversante ?
Ces questions agitent David, galeriste dont le père a été l'ami de Despaux. David n'aura de cesse d'enquêter pour comprendre. Quitte à douter de ses propres certitudes...
Un roman intense, construit en trois temps - le procès de Pau, la déportation, l'enquête de David -, qui interroge sur un personnage énigmatique et contrasté, reflet de ce que l'homme porte en lui de plus contradictoire. -
Confrontée à la censure d'une société misogyne 1884. Vent de scandale sur Paris. Une romancière de vingt-quatre ans donne à lire une oeuvre sulfureuse, toute de cruauté et de perversion, fondée sur la confusion des genres.
Cette jeune femme, c'est Rachilde, une vierge provinciale débarquée de son Périgord sur le conseil de Victor Hugo. Elle traîne avec elle une mère folle et le souvenir d'un père militaire qui lui reprochait de ne pas être un garçon. Autour d'elle, ses amis : Sarah Bernhardt, Paul Verlaine, Jean Lorrain, Catulle Mendès, toute la bohème fin-de-siècle qui la proclame reine des décadents .
Confrontée néanmoins à la censure d'une société misogyne, elle portera costume, coupera ses cheveux et se fera appeler homme de lettres .
De l'atmosphère superstitieuse et sombre de la campagne périgourdine à l'univers enfumé et pittoresque du Paris artistique de la fin du XIXe siècle, ce roman fait revivre l'une des grandes figures littéraires de la Belle Époque.
Eblouissant. (...) Incroyable. Le livre qu'il faut lire (Gérard Collard, Les coups de coeur des libraires) Vous êtes pris dès les premières pages Une puissance dans l'écriture (Gérard Collard, Les coups de coeur des libraires) Des scènes formidables. Un de mes coups de coeur (Valérie Expert, Les coups de coeur des libraires) La Françoise Sagan de la fin du XIXème siècle (Frédéric Taddéï, Europe 1) C'est à la fois un roman d'initiation, la saga d'une effrontée, le tableau d'une époque assez peu tendre pour les femmes et un galerie de portraits (Bernard Quiriny, L'Opinion) Ce roman est un enchantement, tant dans son écriture fluide et ciselée que dans son art à mettre en scène un personnage de légende oublié (Jessica Nelson, Point de Vue) -
En 1941, l'île de la Martinique, colonie française, passe brutalement à l'heure de Vichy.
Pour ses habitants, l'ordre nouveau a un nom : celui de l'amiral Robert, représentant de Pétain. C'est le début des années noires. Alors que l'île s'apprête à accueillir son nouveau maître, Mano, nègre-marron, ouvrier agricole, se rend coupable du meurtre d'un béké - un Blanc - propriétaire d'une plantation de canne à sucre. Ce geste n'a rien de politique. Pourtant, recherché par la police, Mano est à la fois un criminel en fuite et, par la force des choses, un rebelle.
Un "dissident ". Car fuir la justice des hommes et l'ordre colonial, à la Martinique, c'est immanquablement chercher à passer à l'ennemi - l'une des îles des Caraïbes sous contrôle anglais. Comment s'échapper de la barrière naturelle que dressent les récifs et les fûts de canne qui, depuis des siècles, font le malheur de tout un peuple ? Comment quitter la terre à laquelle on appartient sang et âme ? A la fois récit historique et roman, La lessive du diable est le cri de rage d'un hors la loi décidé à ne pas se soumettre à l'injustice.
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À cheval entre Tunis et Paris, une autobiographie en creux et un récit poignant sur le passage à l'âge adulte.
Mais la vie sépare les amies, tout doucement, sans faire de bruit.
A Tunis, dans les années 1950, Pia traverse une adolescence perturbée. Elle est transparente aux yeux de sa mère, femme dépressive et autocentrée. Son père décide de l'inscrire dans un cours de danse classique. Pia y rencontre Delphine. Elles ont le même âge, 12 ans.
Pia est persuadée que sa nouvelle amie est une future danseuse étoile, qu'elle possède tout ce qu'elle-même n'a pas : beauté, intelligence, espièglerie... et don de la danse. Pia tombe sous son influence. Delphine lui devient nécessaire. Le destin de celle-ci semble tout tracé, mais pas le sien.
L'amitié entre les deux jeunes filles résistera-t-elle à l'âge adulte approchant ? À mi-chemin entre Tunis et Paris, ce roman offre, par le prisme de la fiction, une autobiographie en creux de son autrice, ainsi qu'une réflexion sur les faux-semblants du destin. -
Aurore et Jérôme mènent une existence relativement paisible. Après de nombreuses années de vie commune, ils projettent de se marier. Or, c'est à ce moment qu'Aurore tombe passionnément amoureuse de Mélodie, une amie de fraîche date. Pour Jérôme, commence alors un calvaire ; d'abord spectateur impuissant, il réussira finalement à reconquérir une place dans le coeur des deux femmes. Cantique des tourterelles transporte le lecteur dans les profondeurs d'un monde où les femmes se disent, se révèlent, s'affirment, et l'on reçoit de plein fouet le sel et la sève de leur vie. Un roman où, pour la première fois, un auteur antillais traite avec sincérité et lyrisme des relations amoureuses entre femmes.
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Enquête sur une disparition Fort-de-France, jour du Mardi-gras. Un universitaire très connu disparaît. Il a été vu pour la dernière fois aux abords du cimetière des riches, boulevard Général-de-Gaulle, déguisé, comme les membres du défilé carnavalesque auquel il appartient, en maharadjah indien.
Alertée, la police soupçonne un enlèvement par un groupe mafieux qui a mis le grappin sur les finances de l'Université depuis une vingtaine d'années, et dont les turpitudes ont récemment été révélées. Or l'universitaire a été de ceux qui ont le plus vivement dénoncé leurs malversations.
En plein carnaval, l'enquête s'annonce difficile pour Casimir Beaumanoir, le plus fin limier du commissariat de Fort-de-France, personnage singulier aux méthodes peu orthodoxes, athée revendiqué, musicophobe, partisan de la légalisation de la marijuana thérapeutique, rentier inconséquent, grand lecteur de Sénèque et gribouilleur de poèmes à ses heures.
Convaincu de pouvoir retrouver l'universitaire le lendemain même, soit le mercredi des Cendres, dernier jour du carnaval, Beaumanoir remonte la piste de groupes carnavalesques dans les quartiers populaires... S'agit-il d'un crime passionnel ou d'une disparition volontaire, comme le suppose la presse ? Ou bien l'enjeu est-il plus grave encore, comme le laisse croire la présence de Heinrich Kriegel, inspecteur de l'OLAF (le FBI européen), qui doit assister Beaumanoir contre son gré ?
Le nouveau livre de Raphaël Confiant, figure de proue des lettres créoles, mélange roman à clé, polar débridé et campus novel à l'américaine, avec la liberté de plume qu'on lui connaît.
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De retour en Tunisie en 1995, trente ans après que sa famille a quitté le pays dans un climat de terreur, Émile Brami cherche à recoller les morceaux d'une histoire oubliée : celle des juifs de Tunisie. Quête impossible qui se poursuit dans les méandres de sa mémoire, bien plus tard, sur un lit d'hôpital.
Mais faut-il croire aux " vérités boiteuses " de cet affabulateur ?
La vérité sort de la bouche des menteurs À la suite d'une dénonciation calomnieuse, Haï Victor Brami est enlevé en pleine nuit dans l'appartement familial de Tunis, en 1964.
Après trois semaines de sévices, il est retrouvé dans le sud du pays, jeté d'un camion sur le bord d'une piste. C'est un miraculé, mais un homme brisé qui est rendu aux siens. Contraints de quitter leur terre natale pour la France, lui et sa famille prendront la route de l'exil, comme tant de familles juives de Tunisie.
C'est ce monde " oublié puis nié " qu'entreprend d'écrire son fils. Quête impossible, qui se poursuivra plus tard dans un hôpital.
Mais a-t-il vécu ou rêvé les souvenirs épars qui lui reviennent ?
Comment croire ce trafiquant de " vérités boiteuses " ? N'y a-t-il que l'affabulation pour faire passer la vérité en contrebande ?
Entre autofiction et quête mémorielle, le nouveau roman d'Émile Brami joue avec virtuosité des faux-semblants pour rassembler les débris d'une culture engloutie. -
De son pe`re, Fe`mi ne sait rien, ou presque. Face au silence de sa me`re, la jeune Be´ninoise se lance a` la recherche de ses origines. Apre`s une e´tape en banlieue parisienne, elle gagne la Martinique, patrie de son pe`re. Menant une enque^te pour la re´alisation d'un documentaire, Fe`mi de´couvre une socie´te´ en proie au malaise, traumatise´e par la colonisation et l'esclavage qui rendent difficile la construction d'un re´cit sur ses origines.
Sur place, elle apprend l'arrive´e d'une de´le´gation, compose´e d'administratifs et de scientifiques. Leur objectif ? Effacer la me´moire collective et individuelle des habitants pour briser leurs revendications lie´es aux re´parations de l'esclavage et a` la ne´o- colonisation qui s'acce´le`re. Se met alors en place une farouche re´bellion fe´minine...
Du Be´nin a` Paris et de Paris aux Antilles, ce roman met en sce`ne, entre amitie´s, secrets de famille et souffrances, l'action de femmes de´cide´es a` forger un projet de vivre-ensemble compatible avec les tourments de la me´moire et les de´fis du pre´sent.
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L'imposture est son métier.
Émile Brami, auteur timide et angoissé, vilain canard d'une tribu juive tunisienne haute en couleur, rencontre lors d'une fête de famille le cousin « Azed » - Abraham Zeitoun - que l'on invite encore pour son argent. Azed, consultant d'affaires, a mauvaise réputation : son père est mort de chagrin, sa mère vit dans la honte, ses frères et soeurs lui tournent le dos...
Azed a besoin d'Émile pour écrire sa propre histoire :
Celle d'une vocation contrariée. Alors qu'il se destinait à la musique, son père, modeste employé dans un garage parisien, a sacrifié sa vie, jusqu'au dernier sou, pour lui payer des études de droit. Azed s'est soumis à sa volonté.
Il est devenu avocat dans un prestigieux cabinet. Du moins tout le monde le croyait-il...
Un jour, Émile est convoqué devant notaire pour l'ouverture du testament d'Azed. Qui lui lègue 60 000 euros et des liasses de documents pour se mettre à l'oeuvre...
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" La Grande Catastrophe ".
Une adolescente, Reine, en quête de ses origines, entend la nuit la voix de son arrière-grand-mère. Celle-ci lui raconte, en créole, sa vie de femme faite de misère et de labeur lors de " La Grande Catastrophe ", la révolte qui marqua la prise de conscience, en Martinique, de la survivance de la condition d'esclave.
Coupée de ses racines, Reine est étrangère à ce passé, mais elle se laisse gagner par cette voix et s'engage dans le mouvement de révolte baptisé " révolution des ventres ". Ses partisans sont en quête d'une identité propre, qui leur a été volée par des années de colonisation. Le passé s'offre alors à elle, comme autant d'horizons tissés de douleurs et de sensations, de couleurs qu'elle veut exprimer et défendre. Mais comment dire cette histoire ?
Par cet entrelacs de voix de femmes se tisse un roman polyphonique à la recherche de la langue, d'une tonalité, d'une manière de raconter, contre l'Histoire officielle - celle des vainqueurs - et contre l'aveuglement consenti de la majorité d'un peuple. Une autre voix, la " Parole critique ", ponctue également ce récit de considérations sociologiques, linguistiques et historiques.
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On sait aujourd?hui tout, ou presque, des différents séjours de Paul Gauguin en Bretagne, à Panama ou à Tahiti. Un trou demeure pourtant dans la vie du peintre : ces quelques mois passés à la Martinique durant l?année 1887. De l?aveu même de Gauguin, ce fut une escale déterminante dans sa carrière. À la recherche des sources primitives de l?art, il découvre la lumière antillaise et les dieux créoles. Au contact du monde créole et des différentes influences dont il est imprégné, le peintre sentira se réveiller en lui le Barbare enchanté " qu?il n?a jamais cessé d?être, en dépit de son mariage avec une belle Danoise et des années florissantes qu?il passa à l?agence de change Bertin dans le Paris du milieu du XIXe siècle. S?aidant de témoignages oraux et des rares documents écrits concernant la vie de Gauguin à la Martinique, ainsi que d?une analyse poétique des toiles qu?il y a peintes, Raphaël Confiant brosse dans ce roman un portrait, imaginaire et coloré, de cet homme qui, à l?instar de Rimbaud son contemporain, fut à la recherche presque désespérée du sens de notre existence terrestre."
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Elle revient de Paris. Elle lui apprend qu'elle a rencontré un autre homme.
Lui est près du feu.
Dehors, il fait déjà presque nuit. C'est la fin de l'automne. Il est 18 heures.
Le compte à rebours a commencé : il se donne vingt-quatre heures pour tenter de la convaincre de rester auprès de lui.
D'interrogations en souvenirs, d'éclats de voix en pardons, les deux amants se déchirent, se consolent, s'éloignent, pour mieux se retrouver, se plongent dans le passé pour éviter de voir l'avenir.
Ce couple en péril tente de comprendre, de répondre à la question, celle que tous se sont un jour posée : comment en sommes-nous arrivés là ?
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« Elle se souvient. Il lui a annoncé un jour qu'il la quittait pour une chanteuse qui lui donnait énormément de plaisir. Il lui a demandé alors si elle avait du plaisir, elle aussi. Charlotte a compris. George était allé trop loin. Le pervers qui jouit de la souffrance d'autrui. Elle avait l'information. Les dés étaient jetés. » Charlotte est chanteuse de jazz. Elle ne le voyait pas, mais son compagnon, pianiste, était animé du désir irrépressible de la détruire. Sous emprise lorsque survient la rupture, elle ne peut plus chanter. Son propre corps se révolte. Trop longtemps, comprend-elle, elle a confondu amour et perversion. Elle était un objet pris dans ses filets.
Mais si ce deuil était une chance ? L'opportunité, par le chemin psychanalytique, de trouver la distance nécessaire pour se délivrer de ce maître en manipulation ? de se relier à la condition féminine ?
Au fil de ce travail, la découverte de son propre désir sera déterminante. Ainsi s'écrit et se déploie, tel un écho, la partition d'une fugue à deux voix vers la liberté. -
'I felt a terrible resentment towards my mother. I caught fire to bring her closer to me, to tell her I didn't judge her when she set the house ablaze. I could have continued being a pretty young girl, funny and intelligent, good at everything, but today I am burned...' * The daughter of a mixed marriage, Myle`ne gradually discovers what makes her different. The only one of her siblings to be born in France, she loves hearing stories of Africa, a continent she will only discover as an adolescent.
A household accident connected with her mother cuts short her dreams. Haunted by scars that are visible only to her, Myle`ne is stymied at the moment of her sexual awakening. To overcome the trauma, she is able to rely on her father, who will help transform her fears into strength. But only when she explores the things that she holds most secret does she begin to overcome her shyness, and assert her desires.
From childhood through to life as an adult, Chantal Milman paints the portrait of a woman wresting back her dignity from the flames.
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Je m'avance masqué ; entretiens avec Michel Martin-Rolland
Michel Tournier
- Ecriture
- Ecriture
- 5 Octobre 2011
- 9782359050301
Michel Tournier revient sur sa vie, ses livres et notre monde, avec le regard de l'Ancien, tantôt tendre, tantôt acéré, toujours surprenant et empreint d'humour.
De son enfance, un pied en Allemagne, aux convulsions de la Seconde Guerre mondiale, de sa jeunesse bohème à Paris à ses années d'écrivain à succès, Michel Tournier raconte et se raconte. Il dévoile ses années de lente maturation littéraire, qui ont fait de lui l'auteur français contemporain le plus traduit et le plus vendu dans le monde ; il évoque ses innombrables voyages, son rapport particulier à l'Allemagne, les lectures qui l'ont formé, ses rencontres avec François Mitterrand, sa passion de la musique et de la photographie, son rapport à la foi catholique, et révèle les aspects inconnus de sa vie d'académicien Goncourt.
Les témoignages de ses amis Edmonde Charles-Roux, Robert Sabatier, Didier Decoin et de l'universitaire Arlette Bouloumié - qui gère le fonds d'archives Tournier - complètent cet ouvrage qui permet de découvrir ou de redécouvrir l'auteur du Roi des Aulnes et des Météores.
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Avant de devenir une république stable, la Lauranie, contrée fictive baignée par la Méditerranée, a subi le joug du néfaste général Antonio Molara, parvenu au pouvoir vers 1883.
Ce récit est la chronique des ultimes moments de son règne. Des tensions politiques croissantes entraînent le pays dans une guerre civile destructrice entre partisans du régime et les révolutionnaires du parti populaire. À travers le personnage de Savrola, jeune militant fougueux engagé contre la dictature, Churchill fustige le goût démesuré du pouvoir, ennemi de la légitimité et de la liberté.
À l'heure de la victoire, Savrola sera trahi par le peuple, avant que celui-ci ne fasse de nouveau appel à cet homme providentiel. De retour dans sa patrie apaisée, tel Ulysse à Ithaque, mais sans vengeance au coeur, le noble Savrola pourra méditer la pensée de Gibbons, que " l'histoire n'est autre chose que le registre des crimes, des folies et des infortunes de l'espèce humaine ".
Fable politique sur la vanité du pouvoir, animée par un idéal de paix et de prospérité, mais aussi d'agnosticisme, Savrola, que Churchill écrivit en 1897, à 23 ans, dans le Makaland pakistanais, est une curiosité, introuvable en français depuis sa parution en 1948. C'est aussi un roman à clé, où plusieurs proches du jeune Churchill seraient représentés.