Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Chloe Des Lys
-
Je, tu, il. a été écrit entre décembre 1985 et décembre 1989. D'un genre hermaphrodite, les mots s'enchaînent et se multiplient pour écrire une histoire de lettres, pour construire un sens sans en chercher. Ni masculin, ni féminin, juste une illusion d'avoir écrit quelque chose pour donner l'illusion au lecteur d'avoir lu quelque part.
-
Si vous voulez cacher quelque chose, glissez-la dans un sac de fille. Le jour où elle renversera le contenu sur une table, elle s'étonnera de ne rien avoir perdu. Mais le jour où elle égarera son sac, elle sera perdue.
Si toutes les filles aiment arborer un sac, c'est qu'elles sont toujours prêtes à partir, tant leur sac est une valise à voyages.
A lire aux « Objets trouvés », en équilibre sur une corde à linge.
-
Pol, un enfant de 10 ans, se réveillant dans le sous-sol de son immeuble, constate que la terre a tremblé et que la population a disparu. Une voix et une chouette le guident dans la banlieue dévastée. Il y rencontre Zabeth, une gamine délurée, recueille P'tit Poutch, un bébé abandonné, puis croise Le Poète qui a fui les couloirs du métro où les enfants gris, mangeurs de rats, font régner la terreur. Ensemble, ils sauvent Angèle sur le parapet d'un pont. La seule solution est de rejoindre la campagne et les forêts. Dans une galerie aux dimensions infinies, parmi les attendeurs amorphes, Georges, le père de Pol, et Mathilde, la mère de Zabeth, discutent de la fin du monde, de la notion d'éternité, de la réalité du Big Bang, de l'existence de l'enfer. Ils cherchent les raisons qui ont provoqué l'apocalypse. Forçant «?La Porte?», ils négocient avec «?La Voix?» car leur seul désir est de retrouver leur enfant.
-
Correspondances retrace le parcours d'Amory, un jeune cadre austère et pas vraiment dynamique dans le dédale que constitue son entreprise "d'assistance psychologique par ordinateur". L'entreprise s'appelle Live comme la vie elle-même et semble abriter des réunions obscures auxquelles tout le monde est convié sauf Amory. Tandis que se trament expérimentations secrètes et manigances, le personnage principal pleure un amour perdu qu'il essaie constamment de faire revivre à travers l'encre et le papier. Mais autour de lui, la réalité n'est pas si éthérée et platonique...
Correspondances se présente comme une oeuvre sombre, entre huis clos psychologique oppressant, romance désanchantée, réflexions sur le monde de l'entreprise et anticipation angoissante. Là où Black-out s'intéressait au devenir socio-économique de l'homme dans les prochaines décennies, Correspondances s'attache à montrer comment l'individu moderne peut se retrouver aliéné dans sa propre intimité par la société de consommation. Abordant des thèmes graves tels que l'endoctrinement, le sado-masochisme, l'asexualité, les relations hors normes et le terrorisme, le roman se veut avant tout une mise en garde contre la destruction possible de tout esprit critique et l'avènement des logiques sectaires.
-
" Sur le chemin de Toiano " est à la fois un roman historique, un roman sentimental et une intrigue criminelle.
Xavier Feraud, célèbre écrivain et journaliste, se remet en question, parcourant la Toscane à l'aventure.
Intrigué par une inscription sur la route, il s'engage sur un petit sentier qui le conduit tout droit vers Toiano, un minuscule village abandonné, deux rangées de maisons en ruine. L'endroit est mort, désert.
Xavier, déçu, n'y reste que très peu de temps. Qu'y a-t-il d'autre à voir en somme que cette somptueuse vue sur les vignobles et les oliveraies ?
Deux kilomètres plus loin, il traverse un petit bois, sombre et sinistre.
À mi-chemin, une stèle funéraire attire son attention. Une inscription y rappelle l'assassinat en 1947 de Chiara, une jeune et jolie paysanne de vingt-deux ans. Une photo, le portrait de la jeune femme, le marque et le trouble profondément.
Xavier fait la rencontre de Paolo, un vieil homme acariâtre qui a très bien connu Chiara.
Non seulement elle était son amie d'enfance, mais aussi celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer.
Xavier propose à Paolo de le reconduire chez lui. Ce dernier lui offre l'hospitalité pour lui raconter la formidable - mais terrible - histoire de Chiara Contini.
Xavier va aussi croiser le chemin de Manuela, une jeune et jolie doctoresse en quête d'une vérité douloureuse. Qui est-elle vraiment ? Quels sont ses liens avec " l'affaire Contini " ? Pourquoi tant de haine à l'encontre de Paolo ?
-
"L'un des premiers rêves qui me soient venus après ta disparition contient tous les clichés requis dans des circonstances de deuil : j'étais seule dans un grenier par lequel on accédait par un escalier de bois donnant directement dans la pièce où je me trouvais. J'étais assise par terre, sur le plancher de bois brut, entourée de boîtes en carton contenant des photos. D'autres photos jonchaient le sol. Il y en avait partout. Des photos en noir et blanc, déjà jaunies par les années. Tu es arrivé par l'escalier et m'as rejointe. Tu t'es mis à trier les photos avec moi, et de temps en temps, tu m'en montrais une.
Un expert analysant ce rêve dirait sans doute que les photos sont mes souvenirs matérialisés. Que tu viens m'aider à y « mettre de l'ordre », pour que mon esprit retrouve sa sérénité. Que les quelques photos que tu sors du lot sont des épisodes dont tu te souviens spécialement ou qui te sont particulièrement chers, et que tu me les montres car tu voudrais que je m'en souvienne, moi aussi. Sois tranquille : je n'oublie rien." Isabelle a presque sept ans quand elle rencontre Pierrot, un "grand" de dix ans passés. Il va devenir son ami et enchanter ses étés à venir, de la découverte émerveillée de la nature aux fantaisies mutines de son humour sans complexes, jusqu'à l'accident, quand elle a quinze ans. Elle doit renoncer à ce qui n'était encore qu'un rêve et vivre avec l'absence, des années durant, avant de pouvoir enfin trouver la paix avec elle-même.
-
-
Pierre, quatorze ans, doit effectuer un stage en maison de retraite.
- J'y connais rien en vieux, moi !
Pourtant, Pierre fera de belles rencontres : un vieux monsieur trop bavard, une vieille dame fantasque et même une jeune fille coiffée comme un poussin...
L'auteur livre un portrait drôle et tendre de l'adolescence et aborde avec légèreté le thème de la différence entre les générations.
-
-
" Je me relis et les premières pages de ce roman me semblent effrayantes. Comment est-il possible d'écrire d'une manière aussi insane ? Aussi brutale ? Comment de telles bestialités peuvent-elles naître dans un esprit considéré comme sain ? Voilà ce que ne manqueront pas de penser ceux qui plongeront dans cette histoire. " Ainsi commence le journal d'écriture de ces " Perdants ", un texte où l'auteur évoque les états d'âme qui l'ont animé durant la rédaction du récit.
Il y a donc Robert, un prof de math dévoué et respecté, puis, il y a Monsieur Robert, le pédophile, l'obsédé, le violeur. Il suffit d'une migraine pour que le brave homme se transforme en monstre.
Dans cette étrange existence, Aïcha déboule du haut de ses 13 ans... Danger. Chacun des Robert commence à prendre conscience de l'existence de l'autre...
Il faut s'accrocher, aller jusqu'au bout... C'est alors qu'on comprend.
-
Au fil de courts récits, l'auteur aborde les déplacements dans différents sens du terme. Certains textes traitent d'événements pouvant survenir lors de déplacements physiques réalisés ou prévus ; dans d'autres, le déplacement est imaginaire. Il peut aussi se référer au " report de l'énergie psychique liée à un désir inconscient sur un objet substitutif ". Dans son recueil, Elisabeth se déplace du monde réel vers un monde imaginaire.
Avec les personnages, vous raterez le train, vivrez une grosse frayeur, vous passionnerez pour une vieille machine à coudre, voyagerez à la vitesse de l'éclair...
-
Je premier jour où je suis mort, je n'ai pas pleuré
Isabelle Monin
- Chloe Des Lys
- 15 Octobre 2015
- 9782874598739
Chaque nuit, Lisa rencontre l'amour de sa vie dans ses rêves. Pourquoi n'ose-t-elle pas le vivre dans la réalité ? Le rêve est-il si innocent et protégé qu'on aimerait le croire ?
Héloïne dérobe aux hommes leur tristesse latente, et en utilise les couleurs pour peindre ses tableaux, jusqu'au jour où... L'artiste a-t-il le droit d'être heureux en dehors de son travail de création ?
Nathieu modèle de ses mains un nouveau monde et le peuple de nouveaux personnages : prendront-ils vie ? Le souhaite-t-il vraiment ? L'artiste doit-il toujours être maître de son art ?
Un homme vient de mourir mais ne disparaît pas tout à fait du monde dans lequel il a vécu et observe les réactions de ses proches. La mort ne dépend-elle que de la démission du corps ? Et que se passerait-il si l'on tuait vraiment le temps ? En éternelle errance entre ses mythes existentiels, de quoi l'homme est-il encore capable ?
-
Trente ans. L'impression d'être englué. L'inertie. Une rupture. Il y a cet appartement à la côte belge, celui d'une grand-tante décédée. Un coin de mer entre deux tours. Une attirance. Un rendez-vous avec soi au quatrième étage d'un bâtiment vide. Et puis, il y a cet homme aperçu dans la cage d'escalier. La sensation de le connaître, de l'avoir déjà vu. L'engrenage se met en route. Le manque de sommeil. L'errance. Des vieux fantômes à déterrer, jusqu'à l'aube...
Extrait :
« Le petit garçon que j'étais n'avait guère grandi. L'homme dans le miroir lui ressemblait, comme une grimace, une crispation, une plainte. Au lieu d'accompagner les âges, je m'y étais enfoncé et m'était à présent exposée l'image décadente d'un égaré, d'un homme dénaturé. »
-
Ce roman n'est qu'un roman.
Les personnages qui s'y promènent marchent encore, ou ont longtemps marché, sur le fil tendu de l'alcool. Comme des équilibristes sans filet.
Un fil qui les reliait à leurs rêves d'un monde où ils semblaient pouvoir mieux vivre.
Un fil qui est devenu leur cocon et leur nasse.
Un fil qui les relie entre eux aujourd'hui.
L'auteur, Jérôme Burlandiny, les a composés trait à trait, en y mettant certains des siens.
Jérôme Burlanduny est un pseudonyme choisi par l'auteur pour respecter l'anonymat, ce pilier fondateur des AA.
Si ces séquences de vie ont pour contexte le mouvement des Alcooliques Anonymes, le roman ne se veut pas un documentaire, ni un plaidoyer pro-AA, ni anti-alcool.
Simplement une fiction, avec des histoires de naufrages, de renaissance, d'amitiés, de rechutes, ...
Une histoire sans véritable fin, puisque la maladie alcoolique est incurable.
Rose-Marie : quinquagénaire célibataire et son penchant pour le porto.
Serge : le buveur socialement correct devenu accro à son insu.
Jacques : le narrateur, sage en apparence, qui détaille son parcours depuis l'enfance.
Louise : mère divorcée qui veut récupérer affectivement son ado de fille.
Des fils qui se croisent, se nouent, s'éloignent et brisent. Des espoirs qui naissent, s'enracinent ou s'évaporent.
-
Petit commerçant, Max Friedman, la cinquantaine, se morfond dans sa boutique de vêtements. De lourds nuages se pressent dans un ciel de plomb et les dettes s'amoncellent. Il ne se souvient plus de ses rêves, mais, s'il en a eu ne serait-ce qu'un seul, ce n'était pas de devenir cet homme aigri, cet épouvantail planté au milieu d'un magasin désert.
-
Sous vos lacs endormis murmurent nos rivières
Dominique Veyrier
- Chloe Des Lys
- 25 Mars 2016
- 9782874599200
Un homme une femme un enfant.
Une mer calme et joueuse, ses vaguelettes à leurs pieds immense ficelle agitée sous le nez d'un chaton.
L'homme porte un sac.
La femme une casquette de plage, l'enfant accroché à sa robe légère.
Il fait beau il n'y a personne, deux mouettes étonnées sur le muret à l'arrière.
L'homme plante un parasol, goûte le vent puis l'incline.
La femme s'occupe de l'enfant et du sable, accroupie les présente, vers la mer à petits pas s'avance.
L'enfant.
L'homme a enfilé ses bottes, les rattrape les dépasse, genoux levés éclaboussures.
La femme rit, lâche l'enfant rejoint l'homme dans sa course burlesque, se retournent à l'unisson quatre bras qui le hèlent.
L'enfant.
Un cri un seul. Terrifiant comme une mort certaine, abandonné des hommes jeté aux vagues comme un os à des hyènes.
Un cri un seul venu d'ailleurs, démesuré sur le rebord du monde.
L'homme se précipite dans ses bras le soulève, pleure avec lui l'emporte contre le vent rien de grave, la femme les rejoint.
Dans le panier des chips et de la mayonnaise.
Assis enfin sous leur bleu ciel de toile, il faut longtemps pour qu'ils se parlent.
L'enfant dos à la mer pousse son cube de bois dans le sable, une voiture un camion.
Elle a rangé les affaires, le soleil on dirait hésite à revenir.
Sur la plage une femme un enfant.
Deux mouettes indélébiles, et les vagues agitées au bout d'une ficelle.
Un homme un peu plus loin.
-
Ce livre de nouvelles (ou plus exactement de longs récits) est divisé en trois parties. « Afrique » ressemble à un roman et nous propose six regards croisés sur un même fait dramatique : l'assassinat d'une jeune doctoresse travaillant pour Médecins Sans Frontières. « Amérique », qui nous entraîne de l'Argentine à la Bolivie, en passant par le bassin de l'Amazone, traite davantage des problèmes sociaux et de la lutte du peuple contre son exploitation. Enfin, « Europe » aborde des thèmes qui nous sont bien connus comme la maladie, le chômage, la solitude et la perte des illusions.
L'auteur nous fait voyager et réfléchir aux dérives des civilisations et du pouvoir. Il pointe du doigt les abus et l'asservissement de l'être humain à d'autres hommes, avec la bénédiction du dieu « Profit ». Tout en égratignant le rôle de la colonisation, il dénonce l'injustice sociale et met en avant le besoin de liberté, commun à tous les êtres. Bref, ce livre est plein d'empathie pour ceux qui souffrent ou ont souffert.
-
Une maison... un refuge, un nid, un lieu de bonheur et bonheur. Un jeune couple l'achète, la décore, la meuble, y commence sa vie, sa lignée... la laisse à la génération suivante, qui la transmet, elle aussi, à celle qui lui succède. D'une génération à l'autre, d'une transformation et redécoration à l'autre, la maison accompagne ses habitants et surtout... garde leurs secrets, leurs hontes et douleurs. Comme toute bonne maison doit le faire...
-
Cleve Wood, jeune professeur d'origine britannique, est hébergé chez Karl et Hélène Erhardt, un couple d'amis, dans une banlieue chic de région parisienne. Karl, devenu aveugle, enseigne l'allemand dans le même lycée. Il a épousé Hélène, son ancienne élève de 20 ans plus jeune, pianiste virtuose, l'amour de toute sa vie. Éprise de Cleve, elle s'offre à lui, mais déchiré entre son amour pour elle et l'admiration qu'il porte à Karl, il retourne en Angleterre d'où il entretient avec Hélène une relation épistolaire.
Un passionnant roman en milieu enseignant, sur le conflit entre l'amour et l'amitié, la morale et les impératifs du coeur, la frivolité de la jeunesse et la sagesse de l'âge.
-
Sur les traces d'un amour inoubliable
Jean-françois Foulon
- Chloe Des Lys
- 17 Janvier 2019
- 9782390180531
Une femme a connu un grand amour avec un homme qui est aujourd'hui décédé et elle décide de revenir sur les lieux qu'ils ont fréquentés ensemble. Mais petit à petit, au-delà de la nostalgie qui l'envahit, elle découvre des aspects qu'elle ne connaissait pas chez cet être qui était pourtant si proche d'elle. Altermondialiste actif, se pourrait-il que sa mort n'ait pas été naturelle ? Troublée par ces révélations, elle va parcourir l'Ardenne, la région natale de celui qui fut l'homme de sa vie, pour tenter de comprendre qui il était vraiment.
-
Benjamin est un garçon un peu perdu dans sa vie. Il traîne sa mélancolie comme une valise trop lourde de déni. Un jour, à force de ne rien décider vraiment, il fait le choix de craquer.
Sa décision l'amènera à accomplir ce qu'il a toujours voulu faire : s'arrêter dans une cabine téléphonique et appuyer sur la touche « BIS » pour voir qui répond.
BIS est une errance urbaine où il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.
-
Un voyage initiatique d'un homme qui suit son destin pas ordinaire. Il cherche quelqu'un, inlassablement. Un vieil homme bienveillant lui apparaît quelquefois de manière soudaine et non expliquable. Ce vieil homme venu de nulle part traîne avec lui une chaise.
-
Dans ce roman, deux amis, Charles et Richard, vont remonter le fil du temps et ainsi retrouver leur adolescence bouleversée à la fin du conflit meurtrier de 1940-45, puis traverser les années de cette guerre désastreuse jusqu'à leur petite enfance et leur première rencontre.
Leur mère respective les guide l'un et l'autre sur le chemin de ces souvenirs, parfois compliqués, souvent douloureux.
Blessé par le décès récent de sa mère, Charles fera ce retour en arrière, à son rythme, à travers les mille et mille papiers entassés dans des cartons et noircis de la belle écriture maternelle qu'il lira avec émotion et passion.
Richard affrontera sa mère au cours de rencontres de plus en plus ardues mais également de plus en plus intimes où elle se livrera sans pudeur et avec beaucoup d'amour.
Les deux amis arriveront transformés au plus profond d'eux-mêmes au terme de ce cheminement très particulier.
-
Durant toute son enfance, Salomé n'a qu'une idée en tête, fuir ses parents. Cette perspective l'aide à supporter l'insupportable. Elle les quitte le matin même de son dix-huitième anniversaire. Mais partir, même loin, n'efface rien ... Il va falloir faire avec ce qu'elle a reçu, même si le bagage s'avère intransportable.
Le temps est venu de défaire la lourde valise et d'y découvrir l'histoire de Salomé, sans le moindre fard. Celle-mise déroule en deux temps. Le passé y est raconté sous forme d'&échanges sur le divan d'un psychanalyste, tandis que de réguliers sauts dans le présent permettent au lecteur de suivre le cheminement du livre, au fur et à mesure de sa rédaction. Salomé y parle d'une enfance atypique et très chahutée, de tumultueux amours passés ainsi que d'une longue et étrange psychanalyse pleine de rebondissements. Le présent, quant à lui, est à l'image de la narratrice, extrême, intransigeant, gorgé de craintes et d'espoirs.