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Arléa
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Après le beau récit biographique sur Armen Lubin, Hélène Gestern revient au roman avec cet énigmatique 555. Comme souvent chez l'autrice, le roman classique se double d'une enquête. Il s'agit ici d'une enquête sans enquêteur. Mais plutôt de la résolution d'une énigme qui nous tient en haleine jusqu'au bout. De quoi s'agit-il?? Dans 555, Hélène Gestern nous entraîne dans le monde de la musique, des musiciens, de la lutherie, avec une puissance qui lui appartient. C'est en défaisant la doublure d'un étui à violoncelle que Grégoire Coblence, associé d'un luthier, découvre une partition ancienne. Après l'avoir fait déchiffrer, il acquiert la certitude qu'elle a été écrite par Domenico Scarlatti, le plus illustre des compositeurs pour clavecin. Mais la partition disparaît. Cinq êtres, dont l'existence est intimement liée à l'oeuvre du musicien, se lancent alors à corps perdu à la recherche du précieux document, dans un contexte où vérité et mensonges, sincérité et faux-semblants ne cessent de se télescoper. de la plus troublante des façons. Mais comme toujours dans les romans d'Hélène Gestern, ces cinq hommes et femmes, au fil de la diabolique partie d'échecs à laquelle ils vont devoir prendre part, sont peu à peu amenés à questionner leur passé, leurs amours, leurs espérances et leurs erreurs, à la faveur d'une quête qui va bouleverser durablement leurs existences.
Scarlatti, compositeur génial aux 555 sonates, est le fil conducteur de ce roman «musical». Sa musique envoûtante en est la bande sonore. Et peu importe, finalement, de savoir s'il faut en ajouter une 556e.
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Le dernier thé de maître Sohô est un voyage poétique qui réunira deux visages du Japon du XIXème siècle.
Le sabre prend la vie alors que le thé la donne.
Juillet 1853, la flotte américaine entre dans la baie d'Edo. C'est la fin de la politique isolationniste du Japon et le début de l'ouverture sur l'extérieur.
Le Japon laisse derrière lui la tradition des samouraïs.
Pourtant, au même moment, Ibuki, fille d'un producteur de Saké, n'a qu'un rêve : devenir samouraï. Elle renoncera pour cela à sa condition féminine, en se travestissant, bandant sa poitrine et adoptant les vêtements sombres réservés aux hommes. Fuyant sa destinée d'héritière, elle entreprend une longue marche à travers le Japon pour rencontrer celui qu'elle considère comme un maître, Akira Sohô, fils de samouraï et véritable légende.
Leur rencontre sera bien plus qu'un affrontement entre maître et disciple. L'un, possédant la sagesse, s'est tourné vers la voie du thé, délaissant la violence du sabre, et l'autre, dans l'ignorance de la jeunesse, fidèle à une tradition vouée à la disparition.
Tout les oppose mais les extrêmes, dit-on, finissent toujours par se rejoindre.
Le dernier thé de maître Sohô est un voyage poétique qui réunira deux visages du Japon du XIXème siècle. La voie du sabre et la voie du thé. Mais c'est aussi et surtout, un voyage dans ce Japon poétique, où les vols d'hirondelles, les chants célestes des cueilleuses de thé, le murmure des théières, l'éclat argenté des sabres dans l'air, nous emmènent dans un monde poétique.
Cyril Gely nous donne avec Le dernier thé de Maître Sohô un récit ou plutôt un conte poétique qui nous emporte à la fois dans le Japon de la tradition mais aussi dans la magie d'une rencontre improbable où deux destins trouveront leur accomplissement. -
Neige Collection Arléa-Poche Illustré par Georges Lemoine Dans une langue concise et blanche, Maxence Fermine cisèle une histoire où la beauté et l'amour ont la fulgurance du haïku. On y trouve le portrait d'un Japon raffiné où, entre violence et douceur, la tradition s'affronte aux forces de la vie.
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Le souvenir tenace d'une histoire familiale jadis éclatante, une certaine gêne financière pour ne pas dire pauvreté, et finalement une volonté farouche de lutter contre le déclassement.
On a tous un lieu d'enfance, lieu des premières années. Maison ou appartement, cet endroit littéralement lié aux souvenirs, bruits, lumières du tout début, enferme pour toujours le mystère de la petite enfance. C'est au 10, villa Gagliardini que Marie Sizun a décidé de retourner. Mais c'est d'un voyage tout intérieur dont il s'agit. Nous poussons la porte avec elle et nous découvrons, dans l'agencement du petit appartement une histoire romanesque. C'est là que l'auteur grandira, vivra le retour de captivité de son père après la guerre, l'arrivée d'un frère puis le délitement du couple qui, une fois le père en allé, lui rendra sa mère pour elle toute seule, en une espèce de compagnonnage où les rôles bientôt s'inverseront. Mais plus que le récit d'une enfance, c'est surtout l'histoire d'un combat pour trouver sa place. L'appartement est un refuge, une île merveilleuse où, malgré les difficultés financières, la petite vit dans un monde de fantaisie et de joie entretenu par sa mère dont l'originalité les protège des difficultés et des conventions sociales. Tout est bonheur : faire des dessins sur les murs, découvrir la lecture, écouter sa mère chanter. Chaque objet, chaque meuble raconte une histoire, s'anime. Et bien vite, l'enfant est attirée par le dehors. La vue de la fenêtre laisse entrevoir la beauté du monde : les toits de Paris luisant sous la pluie, les ciels changeants, tout est prétexte au ravissement. Puis la porte s'entrouvre sur le monde inconnu, l'école, les amies, la découverte du cinéma et ce quartier du vingtième arrondissement entre la rue Haxo et la place du Télégraphe. Les jalons sont posés, qui deviendront l'oeuvre à venir. Le souvenir tenace d'une histoire familiale jadis éclatante, une certaine gêne financière pour ne pas dire pauvreté, et finalement une volonté farouche de lutter contre le déclassement. Une histoire de transfuge en somme. -
Ce livre est de la première ligne à la dernière un bouleversant roman d'amour, étranger à la morale commune, mais d'une étonnante pureté.
Que savons-nous de cette femme qui vient d'apprendre au téléphone la mort de son amant, cet homme marié avec lequel elle entretenait depuis plus de quarante ans une liaison passionnée aussi secrète que possible. Pour elle, la nouvelle de cette mort, c'est le chaos, l'hébétude, le déni. Puis la remontée étourdissante des souvenirs, tour à tour tendres et cruels, le déroulé de leur histoire depuis le moment où ils s'étaient connus, jeunes professeurs en Allemagne.
Et qui est il cet homme si tendrement aimé, marié à une femme malade, père de deux enfants handicapés qu'il adore ? Cet homme charmant, cultivé et drôle, idole de ses élèves ? Ce bohème ennemi de l'ordre et rebelle à toute contrainte ?
Commence le jeu des questions auxquelles, avec la narratrice, le lecteur se prend vite. Car c'est à une patiente exploration du passé que se livre l'ancienne professeure. Quel sens a encore la vie pour cette vieille dame qui ne s'était pas vu vieillir ? C'est ce que nous découvrirons avec surprise.
Ce livre est de la première ligne à la dernière un bouleversant roman d'amour, étranger à la morale commune, mais d'une étonnante pureté.
Marie Sizun nous donne avec
L'Absent un texte très différent de ses précédents. Avec une lucidité sans concession, elle va au plus près de la vérité, quitte à se mettre parfois en danger. -
Les dernières volontés de Heather McFerguson
Sylvie Wojcik
- Arléa
- Arléa Poche
- 5 Juin 2025
- 9782363084156
Un savoureux mélange de hasard, d'audace et de renoncement, de choix, de promesses tenues ou non, de silence et de secrets.
Un jour, Aloïs, libraire à Paris, reçoit la lettre d'un notaire d'Inverness lui annonçant qu'une inconnue, Heather McFerguson, lui lègue sa maison dans le village d'Applecross. Qui est cette femme, dont Aloïs n'a jamais entendu parler et surtout pourquoi fait-elle de lui son héritier universel ? Après avoir hésité, il accepte et se rend en Ecosse pour essayer d'élucider ce mystère. Là-bas, dans ces paysages faits d'eau, de pierres et de lumière, il ressent ce sentiment si étrange d'avoir trouvé sa place. Tout, absolument tout l'attire dans ce pays inconnu. Il y rencontrera des personnes qui, avec leur part d'ombre et de lumière, l'aideront, chacune à sa manière, à comprendre la raison de sa présence. Commence alors pour Aloïs un long chemin de questionnements où, peu à peu, se dessinera une part de son histoire familiale. Il sera question de hasard, d'audace et de renoncement, de choix, de promesses tenues ou non, de silence et de secrets. Les paysages d'Ecosse, omniprésents, grandioses et purs, qui gardent la trace de ceux qui passent et veillent sur eux, dévoileront la fuite, le déchirement entre passion et raison, fidélité et abandon. -
Haïkus de Kyoto : Sous les fleurs d'un monde flottant
Corinne Atlan
- Arléa
- La Rencontre
- 15 Mai 2025
- 9782363084088
Une belle promenade dans Kyoto au travers des haïkus des plus grands poètes.
" Même à Kyôto j'ai la nostalgie de Kyôto ", écrit Bashô en 1690, alors qu'il entend chanter dans les bambous de Sagano le petit coucou
hototogisu. Ainsi commence notre belle promenade avec Corinne Atlan à Kyoto, ville poétique s'il en est, puisque tous les grands poètes du Japon y ont vécu, s'y sont rendus en voyage ou en pèlerinage, tentant de saisir l'éphémère, pour notre plus grand enchantement.
Corinne Atlan nous entraîne à leur suite dans les rues et les paysages de Kyoto car, oui, le passéest toujours là et l'émerveillement constant - même s'il est accompagné de craintes devant l'effacement progressif de l'ancien visage de la ville.
Rappelons-nous : seul l'immatériel est appelé à perdurer.
S'inclinant d'un air aimable
à l'entrée du quartier -
le saule !
Issa -
Ce livre regroupe neufs textes de Conrad sur la mer et les bateaux.
Ce livre regroupe neufs textes de Conrad sur la mer et les bateaux, où se lisent la nostalgie et l'indignation d'un marin qui assiste avec une tendresse grave au bouleversement d'un monde, celui des hommes de mer sacrifiés à la nouvelle économie et au tourisme. -
Un récit de la catastrophe d'Hiroshima vécue par l'auteur, réédité pour la célébration des 80 ans de la bombe atomique.
Hisashi Tôhara a dix huit ans lorsqu'il est amené à vivre une page tragique de l'Histoire du monde.
Un an plus tard, il écrit sur un cahier ce que fut Hiroshima.
Puis il se tait.
Mieko Tôhara, sa femme, découvrira ce cahier trois ans après la mort de Hisashi.
Bouleversée, elle publie à Tokyo cinquante exemplaires de ce récit à compte d'auteur pour l'offrir à ses amis. Elle en envoie un exemplaire à Rose-Marie Makino qui, bouleversée elle aussi, le traduit et le publie afin de partager ce terrible et très émouvant témoignage.
C'est là que réside la force d'un témoignage comme celui-ci : c'est une émotion si violente, si juste, que nous devons nous aussi la transmettre. -
EUX SUR LA PHOTO Arléa-Poche Hélène Gestern Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu'elle avait trois ans. Ses indices : deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu'Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père.
Commence alors une longue correspondance, parsemée d'indices, d'abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu'on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu'ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie.
Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur les secrets de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d'éléments inconnus, la résolution d'énigmes posées par le passé ne suffisent pas : ce qui compte, c'est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu'ils modifient, ou pas, ce que nous sommes. -
Décidée à vendre la maison du Finistère, où depuis l'enfance, elle passait ses vacances en famille, parce que restée seule, elle n'en a plus l'usage, et surtout parce que les souvenirs qu'elle garde de ce temps sont loin d'être heureux, Claire prend un congé d'une semaine de son bureau parisien pour régler l'affaire. Elle se rend sur place en voiture un dimanche d'octobre. Arrivée chez elle, une bien mauvaise surprise l'attend. Son projet va en être bouleversé. Cela pourrait être le début d'un roman policier. Il n'en est rien ou presque. L'enquête à laquelle la narratrice se voit soumise n'est que prétexte à une remontée des souvenirs attachés à cette maison autrement dramatique pour elle.
Et si, à près de cinquante ans, elle faisait enfin le point sur elle-même et les siens ?
Dans La Maison de Bretagne, Marie Sizun reprend le fil de sa trajectoire littéraire et retrouve le thème dans lequel elle excelle : les histoires de famille. Il suffit d'une maison, lieu de souvenirs s'il en est, pour que le passé non réglé refasse surface. L'énigme d'une mère, l'absence d'un père, les rapports houleux avec une soeur, voici la manière vivante de ce livre. Mais comme son titre l'indique, c'est aussi une déclaration d'amour à la Bretagne, à ses ciels chahutés et sa lumière grandiose, à l'ambiance hors du temps de ce village du bout des terres, face à l'Océan, où le sentiment de familiarité se mêle à l'étrangeté due à une longue absence.
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L'évocation bouleversante des derniers jours de Monet dans la lumière enflammée du jardin de Giverny.
Giverny. Début du XXe siècle. Alors qu'au loin ont cessé de retentir les bombardements, un vieil artiste scrute opiniâtrement un étang vibrant sous les fluctuations de la lumière. Il a formé le voeu de saisir l'intimité de la matière à travers le motif obsédant des nymphéas.
Mais une double cataracte menace sa vue, et la création côtoie si souvent le vertige...
C'est le dernier combat de Monet, qui le mènera à l'apogée de son art. À ses côtés, sa belle-fille, Blanche, peintre elle aussi - et son souffre-douleur, et Clemenceau, ami fidèle, alors retiré de la politique, sans qui le projet de l'Orangerie n'aurait jamais vu le jour.
Stéphane Lambert évoque, par le biais de ce bouleversant trio, les derniers jours de Monet dans la lumière enflammée du jardin de Giverny. -
" Ce survol de mes souvenirs n'a d'autre but que d'en dessiner la trace. "
- Michèle Gazier
" L'enfant lectrice que je fus ne rêvait pas de rencontrer ces écrivains qui l'aidaient à vivre plus fort. Ils régnaient, silencieux et lointains, sur un monde de papier imprimé qui s'éveillait à la première page, et ne se rendormait jamais à la dernière.
Plus tard, l'exercice de la critique littéraire m'a fait rencontrer de nombreux écrivains et artistes. Des amitiés sont nées. Ma vie est faite de ces liens forts et inattendus qui s'enracinent dans les livres. Ce survol de mes souvenirs n'a d'autre but que d'en dessiner la trace. "
- Michèle Gazier -
Un texte intense, vibrant, qui laisse entrevoir le bouleversement d'une vie grâce à une rencontre improbable et lumineuse.
C'est une réfugiée ukrainienne qu'elle attend dans sa grande maison désertée par son fils maintenant parti pour faire ses études. Mais c'est un jeune Afghan de vingt et un ans qui se présente. Dès les premiers moments de leur rencontre, elle sait qu'il changera sa vie. Sa présence est comme un cadeau. Elle s'occupe de lui, le seconde dans ses démarches administratives, le nourrit, le soigne. Mais leur relation ne s'arrête pas à ce devoir d'aide. Elle prend soin de lui et partage avec ce presque inconnu des moments d'une simplicité forte qui la transportent. Marcher pendant des heures le long des routes, lui apprendre à nager, et surtout l'écouter raconter son voyage de l'Afghanistan jusqu'en France. Il lui parle, lui offre sa vie de souffrance et de liberté : le départ à quinze ans, les années en Iran, les mois en Turquie, en Grèce, en Bosnie. Les kilomètres qui défilent accroché à l'essieu d'un camion, la faim, la soif, le danger, la ruse, l'endurance et la force. Il lui donne tout, lui offre tout pour qu'elle écrive son histoire, qu'elle fixe à jamais sa vie dans une mémoire de papier.
Il a besoin d'elle et elle a besoin de lui. Il est sa joie et sa douleur mais il partira, continuera son chemin, rejoindra l'Angleterre où il veut croire en une vie meilleure.
Un guerrier est un texte intense, vibrant, qui laisse entrevoir le bouleversement d'une vie grâce à une rencontre improbable et lumineuse. -
Vers Philippe Jaccottet - Conversation sur le paysage
Sébastien Labrusse
- Arléa
- La Rencontre
- 6 Mars 2025
- 9782363084026
L'entretien ici retranscrit célèbre la nature, la campagne, et l'importance de l'amitié.
" À l'évidence, bien des livres de Jaccottet ont aidé leurs lectrices et leurs lecteurs à vivre mieux. "
La poésie de Philippe Jaccottet (1925-2021), aujourd'hui considérée comme un classique, est celle du dénuement, de l'humilité, de l'effacement de la voix au profit et du paysage et de la condition humaine. Son invitation à la contemplation et au silence, tout autant qu'à la jubilation, nous apaise et nous avive.
Sébastien Labrusse a vingt ans lorsqu'il écrit au poète, qui l'invite à lui rendre visite à Grignan, dans la Drôme. Ce voyage et cette rencontre, simple, chaleureuse et décisive, seront le début de nombreux échanges. L'entretien ici retranscrit célèbre la nature, la campagne, et l'importance de l'amitié avec quelques peintres s'appliquant à témoigner eux aussi, de toute la beauté d'un chemin, d'un arbre, de fruits, simplement de fleurs.
Vers Philippe Jaccottet reproduit en couleurs certaines oeuvres des principaux artistes qui ont réalisé des livres avec Philippe Jaccottet, dont Anne-Marie Haesler, Nasser Assar, Claude Garache et Alexandre Hollan.
Le livre paraît à l'occasion du Printemps des Poètes (9-25 mars 2025). -
L'histoire passionnante de la première Italienne à recevoir un Oscar.
Vous voulez faire un portrait de moi ? C'est gentil, mais qui se soucie encore de La Magnani ?
Vous avez vu tous mes films, et plusieurs fois ? C'est un exploit ! Ah, vous faites du théâtre, juste des petits rôles ? C'est bien, il faut commencer par-là, entrer sur scène pour dire " Madame est servie " pendant des mois et des mois. C'est comme ça qu'on devient une grande actrice. Eh bien, écoutez mademoiselle, vous m'êtes sympathique, vous me paraissez sans malice, alors je vais vous dire oui. Revenez demain, on travaillera sur la terrasse.
Rossellini, Visconti, Pasolini, Renoir lui ont offert des rôles inoubliables. Fellini voit en elle l'incarnation de Rome. Elle sera la première Italienne à recevoir l'Oscar pour
La Rose tatouée de Daniel Mann, adaptée d'une pièce de Tennessee Williams. Et tous l'aimèrent !
À travers sa voix, défilent sous nos yeux tous les grands moments du cinéma italien des années 1930-1960. Katharine Hepburn, nominée la même année pour l'Oscar, s'inclinait devant elle en disant : " Ça n'est pas une femme, c'est un bataillon, comment lutter ? "
Aujourd'hui Dominique Blanc, Laetitia Casta, Ariane Ascaride, Valeria Bruni Tedeschi, sans oublier la jeune génération, Anamaria Vartolomei, Hasfia Herzi, lui rendent hommage avec la même ferveur.
- S'inscrit dans le catalogue du cinéma italien d'Arléa avec
Je commence à comprendre de Michelangelo Antonioni ;
Qui je suis,
La Longue Route de sable et
L'Inédit de New York de Pier Paolo Pasolini. -
Les instants, les pastels, les brumes, ce qui sommeille dans les herbes folles est immense. Toute chose arrachée à l'oubli est une victoire. La vie m'a pris mon frère et m'a donné le souvenir de sa présence. je ne veux rien laisser partir au vent. Les deux tilleuls approuvent. Ils mëcoutent dire François et moi. Ce sont de bons arbres, avec une ombre parfumée qui ne saurait mentir.
Voici, dans les paysages du nord de la France, dans une ferme parmi les champs, la très émouvante histoire de Francis et François - deux frères de sept et quatre ans. Leur lien si tendre, indéfectible, trouve ici, grâce à la littérature, son plus juste écho. -
Une exploration intime de la ville fascinante qu'est Tanger.
Il est des villes comme des rencontres, : le génie d'un lieu peut nous transformer. Tanger, ville de l'attente douce, sans ennui, sans dimanche, Tanger est une merveille. Y perdre son temps, prendre son temps, fait de vous un roi ou une reine de l'instant. Tout y frémit avec une force singulière : on y ressent une telle vitalité que Tanger n'est jamais la même. Elle chasse ses fantômes et réinvente en permanence son mythe.
Ce portrait de ville anachronique est une exploration intime, par strates d'émotions lunaires, suspendues, vécues en accéléré, au coeur des nuits blanches et des journées bleues au parfum de jasmin. -
Albert Londres entreprend de retrouver Eugène Dieudonné, l'évadé dont on a perdu la trace.
C'est en Guyane française, en 1923, alors qu'il enquêtait sur le bagne, qu'Albert Londres avait connu Eugène Dieudonné, jeune ébéniste parisien condamné comme complice de la bande à Bonnot. Clamant son innocence, le condamné des îles du Salut avait impressionné le reporter qui avait multiplié - vainement - les démarches et interventions pour obtenir une révision de son procès. En désespoir de cause, Eugène Dieudonné dont le "cas' était devenu célèbre en France s'était évadé pour la troisième fois. Tentative réussie, celle-ci.
En 1927, sur la suggestion d'Élie-Joseph Bois, rédacteur en chef du
Petit Parisien, Albert Londres entreprend de retrouver l'évadé dont on a perdu la trace. Convaincu que son homme s'est réfugié au Brésil, il lui fait adresser plusieurs messages au nom du journal puis embarque sur un paquebot des Messageries maritimes et arrive à Rio. Eugène Dieudonné est au rendez-vous. Albert Londres multiplie les démarches auprès du quai d'Orsay et obtient enfin que l'on restitue son passeport à Dieudonné. En octobre 1927, il le ramène en France à bord du vapeur
Plata. -
Un voyage jusqu'à l'Égypte entre tourisme amoureux, non-dits et amitié féminine.
Elles sont nombreuses, ces Européennes qui, lors d'un séjour en Égypte, décident de tout quitter, leur vie, leur pays, leurs amis, pour s'y installer complètement. Elles ont chacune une histoire particulière, une situation, un âge différent. Mais elles ont toutes en commun une rencontre avec un homme, souvent plus jeune, qui leur parle d'amour et leur laisse entrevoir un recommencement.
Lorsque la narratrice rencontre Sayyed, elle a choisi Louxor pour faire une pause dans sa vie. Elle veut se retrouver, faire le point, laisser derrière elle son quotidien monotone pour la lumière d'Égypte. Commence alors une histoire qu'elle croit d'amour, même si elle n'est pas tout à fait dupe. Même si Sayyed est marié. Rien de tout cela ne l'empêche, elle aussi, de tout quitter pour vivre enfin autre chose.
Mais très vite, les choses évoluent. Hamsa, la femme de Sayyed, devient peu à peu une alliée. Une étrange histoire se noue alors. Le couple devient trio. Les deux femmes s'apprivoisent, puis se lient, malgré leurs différences. Dans ce roman, à l'écriture parfaite, Claire Huynen nous entraîne dans l'exploration minutieuse du tourisme amoureux mais, surtout, restitue avec une grande justesse ce qui lie les femmes, et au-delà des détresses et des élans partagés, dessine une géométrie humaine inattendue. -
Le succès de son enquête sur le bagne de Cayenne (Au bagne) pousse Albert Londres à s'intéresser à d'autres bagnes, militaires cette fois.
Le succès de son enquête sur le bagne de Cayenne (
Au bagne) pousse Albert Londres à s'intéresser à d'autres bagnes, militaires cette fois, situés en Afrique du Nord et dépendant du ministère de la Guerre. Malgré l'hostilité de la hiérarchie militaire, il sillonne donc le Rif et recueille les doléances inimaginables des soldats bagnards.
Sous la forme de dix-neuf articles, son reportage est publié sous le titre
Biribi au printemps 1924. Au cours de l'été, sous la pression de l'opinion publique, le ministre de la Guerre doit envoyer sur place une commission d'enquête, et c'est grâce à Albert Londres et à son reportage que les bagnes militaires, avec leurs odieux " travaux publics ", seront bientôt supprimés en France. -
Dans les années 1970, Céline Debayle, journaliste, et son compagnon, photographe, épris de liberté et d'aventure, se lancent dans un voyage en Asie qui les mènera jusqu'à Peshawar à l'hôtel Dean's où leur route va croiser celle de Charles Sobhraj, dit le Serpent, un tueur en série qui hante les grands hôtels des somnifères plein les poches pour endormir puis détrousser les touristes qui succombent à son charme. Ce dernier se rendra vite indispensable, leur faisant miroiter une aide pour continuer leur voyage. Le plan machiavélique fonctionne à merveille et peu à peu, les deux voyageurs deviennent des proies dans un lent processus d'apprivoisement.
Ce récit s'approche au plus près de la réalité et démonte avec une implacable justesse l'effroyable mécanique psychologique d'un tueur qui finira par être confondu et passera de longues années derrière les barreaux. -
Être moi toujours plus fort : Les paysages intérieurs de Léon Spilliaert
Stéphane Lambert
- Arléa
- Arléa Poche
- 5 Juin 2025
- 9782363084132
Une plongée dans la vie et l'oeuvre de Léon Spilliaert.
Ostende, début XXe. Un jeune peintre mélancolique, Léon Spilliaert, scrute la mer à travers l'obscurité. Il porte un nom flamand ; admire son compatriote Ensor ; est hanté par la géométrie instable de sa ville natale et par la vie secrète des apparences et des ombres.
Un siècle plus tard, Stéphane Lambert revient sur ses terres, et entreprend à son tour ce même voyage géographique où les pensées se confondent à l'univers trouble du peintre. Car l'art est toujours un miroir poreux.
Stéphane Lambert, par la grâce de ses intuitions et de son regard, saisit la quintessence du pouvoir hypnotique de l'oeuvre de Spilliaert. -
Une singulière mémoire des lieux, de l'Andalousie, composée avec toute l'âme de poète de Serge Airoldi.
À l'adolescence, dans mon Gers natal, je rêvais déjà à ces Andalousies dont j'ignorais l'essentiel. Chaque année, dans ma ville, à Auch, place du Caillou, là où vivaient nombre d'Espagnols, se tenait une fête pendant plusieurs jours. Avec quelques amis, nous y allions, nous cantonnant aux marches de pierre qui dévalaient en cascade vers le site en forme d'arène. En bas, les Espagnols mangeaient, riaient, chantaient et dansaient. La plupart étaient Andalous. Nous l'ignorions.
Certains lieux appellent le rêve et le voyage. L'Andalousie est de ceux-là. Les sonorités même de son nom dessinent un pays sans frontières, plus vaste que le pays lui-même, vivant au travers de la musicalité de son nom. C'est que toujours en Andalousie vibrent et vivent tant de voix et de cultures.
Dans ce livre de poète et de voyageur, Serge Airoldi explore une mémoire des lieux, à l'extrémité du continent. Il part à la rencontre de ce qu'il découvre comme de ce qu'il ignore. Il interroge les Andalous que l'Histoire a brassés depuis les Tartessiens jusqu'à aujourd'hui, en passant par les Wisigoths, les Romains, les Arabes, les Berbères, les Juifs, les Gitans mais aussi quelques Japonais, Flamands, Suisses ou Italiens.
C'est un bien singulier paysage qui se dessine sous nos yeux : une terre de poètes, photographes, artistes du chant. Les architectures, les paysages et les destins y chantent eux aussi avec la voix puissante et rauque du flamenco.