Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Albiana
-
Roman crépusculaire, Aleph Zéro entraîne le lecteur dans un univers dont il ne sortira pas indemne. Tranches de vies sans concession mêlant les destins croisés de personnages se débattant avec leurs existences dans le décor hivernal de la Corse-du-Sud, l'ouvrage est construit sur le modèle kaléidoscopique du miroir brisé où chaque chapitre diffracte les feux des chapitres précédents. Tout premier roman du Prix Goncourt 2012.
-
Sous l'égide de Nietzsche («La vie n'est qu'une variété de la mort, une variété fort rare.»), ce recueil de nouvelles publié en 2001 confrontait quelques existences à leur propre inanité désespérante. Douloureusement habité par la colère et le dégoût, Jérôme Ferrari n'avait pas encore trouvé l'apaisement par la compassion qui traverse Le Sermon sur la chute de Rome, mais il savait déjà que seule la littérature a une chance de sauver les hommes.
-
Cette nuit, par hasard, tu t'es réveillé dans le noir...
Un chat a miaulé dans la cour ; tu as entendu chanter un coq ; une voiture au bruit particulier est passée au bout de la rue ; ou peut-être, est-ce la chouette de ton enfance qui hulule sur la colline derrière la maison... Des choses de toutes les nuits... Mais cette nuit tu écoutes. Quelqu'un est venu te prendre par la main... Et tu te souviens.
-
-
Une famille pied-noire de condition modeste est prise dans la tourmente des événements de la guerre d'Algérie. Les drames et les déchirements se succèdent sans que nul n'y puisse apparemment plus rien. La machine s'est emballée, les jugements se sont embrouillés et les actes dévoyés.
Le point de vue des humbles, exprimé par la voix du " héros ", avec la simplicité et la verve des peuples d'Alger.
Un roman égayé par la gouaille et le bagout méridionaux qui font sourire même aux pires moments de l'existence. Le style colle à la peau de l'histoire et envoûte le lecteur qui trouvera une conclusion inusitée par un rapprochement avec la situation des pieds-noirs dans ce qui semble être la Corse contemporaine (pourtant jamais citée, mais tellement évocatrice). Un roman ni noir, ni désespéré mais en rouge et noir comme le furent ces curieuses années cinquante, années d'après-guerre joyeux mais de terribles conflits coloniaux, entre désir exacerbé d'insouciance et confrontation avec l'horreur de la guerre civile.
-
L'amour c'est difficile, ça enflamme les sens et ça clôt les paupières.
Et puis il reste quand même à s'occuper de la vie autour, avec sa fanfare, tous les sons en même temps, dans un grand tintamarre où les pensées ont un mal douloureux à éclore.
Il y a tant à faire. tant à dire. Tant de joie à éprouver. et cette sale poudre blanche.
Lui, c'est Il. Elle, c'est moi. Tant d'amour et tant de distance. Il y a mon amour et il y a sa désespérance.
-
À Nonza, dominant le village et la mer, se trouve une tour connue de tous. Moins célèbre est l'épisode de la guerre des Corses contre les Français qui s'y déroula en 1768. Son principal protagoniste, le capitaine Casella, compte pourtant parmi les plus fameux héros de cette lutte pour la liberté.
Unijambiste, abandonné seul face à la masse de la troupe française, il s'illustra dans la défense de la tour, verrou stratégique de tout le Cap Corse et dut sa sauvegarde à un subtil mélange de courage et de ruse.
Francesco Domenico Guerrazzi, tout à son projet de se servir de l'histoire et de la littérature pour conforter dans les esprits l'idéologie révolutionnaire, inscrit l'exploit du capitaine au nombre des hauts faits militaires exemplaires suscités par le patriotisme et l'amour de la liberté.
Cet esprit révolutionnaire qui l'anime lui-même le conduit à écrire un roman pamphlet contre l'abandon des luttes initiées au XVIII e siècle par les révolutions européennes - au premier rang desquelles se trouve celle de Corse -, contre la mollesse, le reniement et le mensonge.
Usant, comme dans son grand roman Pasquale Paoli, de tous les artifices et tous les styles littéraires (dialogues, citations, pamphlet, poésie, drame, comédie à l'italienne, etc.), il offrait au lecteur italien de son époque (1857) ce petit roman épique et baroque, torrentueux comme la révolution, tortueux et grandiose comme les chemins qui mènent à la Liberté.
-
La Corse est au coeur d'un dispositif de protection des mammifères marins en Méditerranée.
Réserves et sanctuaires marins, outre la protection dont bénéficient directement ces espèces, contribuent à faire de ses eaux un territoire d'asile très prisé. C'est aussi, de ce fait, un lieu d'observation privilégié pour scientifiques et public averti.
L'ouvrage est celui de passionnés qui suivent depuis des années les pérégrinations des dauphins, cachalots et autres baleines, pour en étudier le comportement, le mode de vie, les habitudes.
Ils invitent le lecteur à monter à bord du SiscoIII, et à les suivre à la découverte d'un monde marin proche mais méconnu. L'occasion pour eux de nous rappeler l'urgence à protéger celui-ci efficacement, par des comportements responsables et adaptés.
Un beau-livre grand bleu Tout en bleu, l'ouvrage court d'espèce en espèce, des pirouettes des dauphins aux dos ronds des baleines, tout le long des côtes corses. Paysages magnifiques, attitudes saisies dans l'instant, c'est la grande vie du monde du silence qui s'épanouit de page en page.
Un portrait de chacune des espèces, une aventure vécue, une anecdote, un récit accompagnent les clichés marins.
-
Nombreux furent les auteurs, de grand renom, qui essayèrent leur plume au conte moral et d'honneur, au fait divers, à la peinture de moeurs, dont la figure centrale est à chaque fois le bandit corse.
-
Dans le milieu superficiel d'une agence de communication, Philippe, Anna, Marc, Susie et Yvan poursuivent chacun leur chemin.
Philippe dont la seule occupation est de manier le sarcasme dans des soirées mondaines est jaloux de son patron et de la passion que celui-ci a provoquée chez Laura.
Sous le regard complaisant de sa compagne, il n'aura de cesse de séduire cette jeune femme...
Marc, le patron, trouve dans l'humiliation de ses employés le moteur de son existence. Il collectionne les aventures avec des touristes de passage, jusqu'à un voyage en Italie qui le conduira au bord du gouffre. Aurait-on menti au maître du mensonge?
La belle Anna, sous une apparence très lisse, cache un profond tourment.
Est-elle heureuse? L'a-t-elle été un jour?
Quant à Susie et Yvan, leur vie est un roman...
-
Jamais il n'écrivit sur Piotr dons son hebdomadaire.
Il n'en fit jamais le portrait. Comment aurait-il pu ? Qui pouvait écrire sur ses Têtes ? Personne. Personne n'écrivait comme il gravait. Personne n'avait jamais écrit comme il gravait. Qui écrirait un Visage pour l'hachurer ensuite, pour le strier de suie ? Qui bâtirait le poème de la Face pour le raturer? Qui rimerait la littérature de la Face pour la biffer avec frénésie une fois l'harmonie atteinte? Qui parviendrait à faire apparaître une Révélation, à faire se révéler une Apparition pour l'encombrer de gribouillis, pour la charger, la surcharger ? Qui traquerait le beau en mots tissés pour mieux le rayer, le dérayer par les sillons du laid, les souillures de l'effacement ?
-
Bleu conrad - le destin mediterraneen de joseph conrad
Rodriguez-Antoniotti
- Albiana
- 20 Juillet 2007
- 9782846981989
-
La Corse d'Eugène Rosseeuw Saint-Hilaire ; nouvelles et autres récits (1826-1831)
Eugène F.-X. Gherardi
- Albiana
- 9 Mars 2015
- 9782824105185
Avec cette première édition de l'oeuvre corse de Rosseeuw Saint- Hilaire, nous invitons le lecteur à plonger dans le tout début du XIX e siècle insulaire. En huit nouvelles, dix « lettres » et un essai qui parurent dans les grandes revues culturelles et littéraires de l'époque, le jeune professeur de rhétorique du collège d'Ajaccio poussait, pour la première fois, la porte du romantisme corse qui allait faire florès tout au long du XIX e siècle. Bandits, vendettas, nature sauvage, peuple aux moeurs rudes mais nobles, tous les ingrédients y sont. Jusqu'au choix littéraire de la nouvelle pour donner à lire en quelques pages ce qui, sans doute par effet de mode, semble intéresser le public continental quand il s'agit de l'île et de son fameux empereur des Français, Napoléon Ier.
Nous sommes en 1826 et le plus célèbre exilé vient de mourir. Il entre aussitôt dans la légende, et son île avec lui.
Eugène Rosseeuw Saint-Hilaire n'est âgé que de 21 ans, mais il a déjà publié une oeuvre littéraire en quatre tomes inspirée par l'Italie. Il ne poursuivra cependant pas une carrière de romancier mais d'historien et s'illustrera par la rédaction d'une monumentale histoire de l'Espagne en 24 volumes.
Ses travaux sur la Corse, bien que rapidement tombés dans l'oubli - car jamais rassemblés dans un ouvrage et parfois non signés -, furent pourtant lus par les grands auteurs du XIX e siècle et surtout par un certain Mérimée, dont Rosseeuw Saint-Hilaire fut un précurseur sur de nombreux points et peut-être l'inspirateur.
Mais, différence notable, Rosseeuw Saint-Hilaire passa trois années en Corse et put cultiver sa passion pour l'île et ses histoires avec plus de justesse que son illustre successeur qui n'y resta que quelques semaines et ne put rendre qu'une esquisse maladroite des moeurs insulaires.
-
Dans la solitude d'un village de Corse, alors que l'heure de la retraite a sonné et que la vie, nonchalante, se partage entre activités intellectuelles, remise en ordre du passé et organisation du quotidien, l'amour constitue un point de fuite inespéré.
La femme qui l'a suscité incarne une dernière chance de bonheur dans l'existence du narrateur. Elle est son « beau souci » et sait se faire désirer.
Nathalie a une âme d'artiste. Lui, d'esthète.
Elle veut vivre intensément, de tous ses pores, quitte à tromper son mari. Lui, lucide plus que désabusé, veut désormais profiter du simple et du beau. et l'ambiguïté de leur relation lui pèse.
Sanguine, elle l'est. Désirante et obstinée. Sans doute un peu volage. Lui, le cérébral, sait bien que le destin des amours clandestines est de finir un jour. Cinq ans déjà ont passé depuis leur première rencontre. Rien ne poudroie plus au loin, il l'a compris.
Mais l'amour. ?
-
-
Une langue promise au déclin ? Mais alors, que signifie cette production de jeunes écritures corsophones comme jamais auparavant ?
-
Le peuple bastiais n'en finit pas de nous offrir ses personnages inoubliables. Et Ghjacumu Thiers de les faire vivre pour nous, grâce à son exceptionnel talent de conteur. Un roman contemporain, à clé, malicieux et drôle...
Unu scrive rumanzi, parchì hè scrivanu, è l'altru e so memorie ; l'altra scrive sicreti mentri chì per l'altru sò puesie. Ci n'hè una, a stessa, ch'hà ancu scrittu annant'à a so pelli : un tatuasgiu di cannuchjali...
Johnny U Bastiacciu, paranoidu, a so moglie Lisa - una pinzuta incursisita -, u so cuginu ghjelosu di a so fama... eccu i parsunnaghji tragicomichi di a cumedia umana isulana.
I cannuchjali saranu una chjave d'issa storia, a lingua è u scrittu una siconda. È a sucità corsa oghjinca... n'hè ? -
Au début, il y a Pierre et il y a Leria.
Il rêve d'elle, parfois les yeux ouverts ; elle de lui, aussi...
Alors chacun essaie de mettre son pas dans celui l'autre... et de danser ensemble, sensuellement, l'un pour l'autre, à l'infini.
Tel est le rêve. Leur intime vérité.
Mais dans cet opéra-rock qu'est la vie, il y a tout le reste : l'éloignement - c'est loin la Corse de Londres -, la jalousie, les bandes et surtout ce méchant secret... Car la clandestinité politique est le règne des petits secrets. Et parfois des grands malheurs.
À la fin ?
Il y a Pierre et il y a Leria... magnifiques... -
Dans l'après-guerre tourmenté et les échos lointains de la guerre d'Algérie, la Corse se relève péniblement et ses enfants, pleins d'espoir, tentent de s'épanouir malgré tout. Mathurin, qui rêve de vérité, griffonne sur un carnet qu'il intitule « Mémoires d'Hadrien », ses inquiétudes, ses détresses. Car il soupçonne qu'un lourd secret a façonné le creuset dans lequel il a grandi. Une énigme qui tourne autour de l'Altru, « l'Autre », au sujet duquel tous font silence. L'Altru n'est plus. Son absence a laissé une faille au coeur de Mathurin, qui écrit : « L'oubli n'a pas fait son oeuvre. Il me laisse, sans clémence, un insondable héritage. » Racontée à deux voix, l'histoire de Mathurin se mêle à celle de cet homme, l'Altru, que la mort a surpris un jour au coeur de la montagne corse, loin de chez lui et loin des siens... « Pourquoi ? Par qui ? Parchì ? »
-
Amours, pertes, exil, secrets et trahisons mais aussi un vibrant hommage à la Résistance. De son village natal italien, après Naples et Marseille, son arrivée tourmentée en Corse et son rôle longtemps insoupçonné auprès du résistant Robert Giudicelli, pris et assassiné à Lyon en 1944, Andreina dévide les fils de vies multiples, dans lesquels chacun trouve une échappatoire à la réalité. Dans ce roman réaliste et onirique, se mêlent les voix de l'héroïne et des personnages qui peuplent sa vie, semblable aux attitudes d'un fleuve, avec tout ce qu'elles peuvent avoir de lumineux, violent, tortueux.
-
-
-
-
Le peuple du quad : version bilingue corse-francais
Biancarelli M.
- Albiana
- 1 Janvier 2008
- 9782846982696