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Prix
Éditions Arfuyen
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L'Étrange Expérience d'un misogyne
Jack London
- Éditions Arfuyen
- Le Rouge & Le Noir
- 8 Mai 2025
- 9782845903982
« Quelque part la nuit dernière - il a généralement été admis que c'était vers minuit - d'une manière mystérieuse et inexplicable, dans le monde entier, toutes les femmes ont soudainement disparu. De même qu'il n'y avait pas eu de signe avant-coureur, il n'y a pas eu de traces. » Au-delà des premières réactions bravaches qu'elle suscite dans la gent masculine, l'événement ne tarde pas à faire apparaitre ses terribles conséquences.
Car, chez les oiseaux de même, les chants ont cessé et les abeilles ont cessé de produire. « Savez-vous que c'est probablement le dernier miel qui passera par vos lèvres ? » Avec une réjouissante ironie, Jack London se plaît à montrer les hommes rôder dépenaillés, ensauvagés, sans projet, les villes livrées à la violence et la misère, la nature condamnée au silence et à l'extinction.
Jack London a publié son premier texte à 17 ans, en novembre 1893, en gagnant un concours organisé par un journal de San Francisco. Au cours de sa brève carrière d'écrivain (il est mort à 40 ans), il a abordé avec un extraordinaire succès les genres littéraires les plus variés, du récit au roman, de l'essai au théâtre, mais est resté toute sa vie fidèle à la forme de la nouvelle.
Sa nouvelle la plus fameuse, Construire un feu, écrite dès 1892, ne fait partie d'aucun des recueils parus de son vivant. Les cinq nouvelles ici présentées, inédites en français, ont été écrites en 1897-1898. Dans leur étonnante diversité et liberté de ton, elles témoignent de cette richesse d'imagination et cette sûreté d'écriture qui font tout le génie de l'oeuvre de London. -
Fumiko Fumiko Hayashi a souvent dit combien les littératures française et russe l'ont influencée. Ses pages les plus intimistes présentent par exemple des accents nettement tchekhoviens. On a également comparé son parcours à celui du héros de Martin Eden de Jack London même si bien sûr, entre le jeune marin de la baie de San Francisco et la fille de marchands ambulants du sud du Japon, les sensibilités sont radicalement différentes.
Marquée par une enfance misérable et par les problèmes sociaux et politiques de son pays, cette romancière qui fut grande voyageuse en Sibérie et en Europe mais aussi reporter de guerre en Indonésie, décrit de manière poignante, à travers le destin d'un animal ou le regard d'un enfant, la lutte de ses compatriotes, et en particulier, des femmes, pour leur dignité.
Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma, de son vivant et après sa mort, notamment par Mikio Narusé, ce qui n'a fait qu'augmenter la très grande notoriété. Sa place dans la littérature japonaise du XXe siècle se situe aux côtés des plus grands grâce à une exceptionnelle qualité d'observation de la vie moderne et à une profonde sensibilité au sort des plus démunis.
Après La Flûte de la grue, paru chez Arfuyen en mai 2024, paru chez Arfuyen en mai 2024, le nouvel ensemble de textes ici présenté par René de Ceccatty comprend, à côté de contes d'inspiration plus ou moins fantastique, plusieurs nouvelles et récits autobiographiques comme l'admirable « Une femme célèbre » qui donne son titre au recueil. -
La petite chambre qui donnait sur la potence
Nathan Katz
- Éditions Arfuyen
- Les Vies Imaginaires
- 18 Juin 2020
- 9782845902978
C'est en juin 1915 que Nathan Katz est interné au camp de prisonniers de Nijni-Novgorod. Comme Etty Hillesum au camp de Westerbork, il écrit ce qu'il voit. Les paysages grandioses de la plaine russe en hiver. Mais aussi, sous forme de courtes nouvelles, des por-traits : un camarade de détention, une infirmière...
Cela aurait pu n'être que le témoignage d'un soldat prisonnier de guerre en Russie de juin 1915 à août 1916. Mais c'est le premier livre de Nathan Katz et il préfigure déjà toute son oeuvre. Autodidacte passionné de littérature, jeté dans la guerre et blessé à 21 ans, il passe tout le temps de sa captivité à une seule chose : travailler sur lui-même. Et ce travail est avant tout, comme le proclame le sous-titre du livre, Un combat pour la joie de vivre : « J'aimerais bien savoir, écrit-il, qui pourrait m'interdire de me sentir libre ici, dans un camp de prisonniers, entouré de hauts murs certes, mais où le soleil brille dans la cour. » Ne croirait-on pas lire le journal d'Etty Hillesum au camp de Westerbork ?
Écrit en langue allemande (l'Alsace était annexé au Reich depuis la défaite de 1870), Das Galgenstüblein raconte le devenir d'une conscience qui, jetée dans la mêlée d'une guerre, parvient à se former et à se dépasser en se hissant à l'universel. « Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre littéraire, écrit Jean-Paul Sorg dans sa préface. C'est mieux que cela ! [...] C'est une confession singulière, à nulle autre pareille, qui prend place doucement - à pas de colombe - dans le champ de la littérature spirituelle mondiale, cent ans après sa première édition. »
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rachel est l'une des grandes pionnières de la littérature hébraïque moderne.
traduite dans les principales langues internationales, son oeuvre est encore presque totalement à découvrir en français. l'écriture de rachel révèle une forte empreinte biblique. mais si son vocabulaire est puisé dans la torah, dans les livres prophétiques et dans les écrits sapientiaux, sa poétique est étonnamment moderne. dépouillée, directe, son écriture est traversée d'éclairs et fait entendre une voix de l'intériorité, vibrante, douloureuse, marquée par l'angoisse autant que par la ferveur.
rachel a traduit de nombreuses langues : l'hébreu, le yiddish, le français et le russe, notamment les textes de sa compatriote anna akhmatova. car, de son vrai nom rachel blaustein, c'est en russie, au bord de la volga, qu'elle est née, en 1890, et c'est en russe qu'elle a écrit ses premiers poèmes. en 1909 elle part avec sa soeur en terre sainte pour un court séjour, mais, au lieu de rentrer, elle se met au travail dans la ferme-école de kinnéret afin de " jouer une mélodie avec la bêche et tracer un dessin sur la terre ".
quatre ans plus tard cette nouvelle vocation la mène en france pour suivre les cours d'agronomie de l'université de toulouse. contrainte de regagner la russie pendant la première guerre mondiale, elle retrouve dès 1919 la terre sainte et s'installe dans un kibboutz près du lac de tibériade. frappée par la tuberculose, elle meurt à l'hôpital de tel-aviv, en 1931. elle repose à kinnéret, oú aujourd'hui encore un jardin de palmiers porte son nom.
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L'éclatante beauté de Sally
Elizabeth Von Arnim
- Éditions Arfuyen
- Le Rouge & Le Noir
- 30 Octobre 2025
- 9782845904002
En mars 2024, les éditions Arfuyen ont inauguré leur collection de fiction « Le Rouge & le Noir » par la traduction d'un roman inédit d'Elizabeth von Arnim, Un été en montagne, qui a permis de constater combien la magie de cette oeuvre reste intacte. Pour le 10e volume de la collection, quel meilleur choix que de proposer cet autre roman inédit en français (en anglais Introduction to Sally), plus ample et plus séduisant encore par sa fantaisie, sa finesse et son joyeux féminisme.
« Tu devrais essayer de mieux cacher tes cheveux », suggère à Sally son jeune époux. Mais elle : « Ça ne change rien. Les gens me regardent quand même. » Sally est d'une beauté insolente, ravageuse, qui rend les hommes stupides. Elle n'en tire pas gloire : « Les gens commencent par "Oh, comme vous êtes belle" et finissent toujours en colère. » Les compliments l'insupportent et elle est farouchement indépendante.
Une telle beauté alliée à la lucidité est une malédiction. Brillante et ironique, Elizabeth von Arnim nous entraîne dans une folle cavalcade, jusqu'au point où l'époux doit s'interroger : « Sally, qu'il avait eu l'intention de façonner, était en train de le façonner lui. Ce qu'elle faisait de lui, c'était une marionnette. Oui. Rien que ça. Tous les maris sont-ils des marionnettes ? »
Le personnage lumineux de Sally sert de révélateur à une galerie de personnages pittoresques comme un modèle réduit de la société, du « dessus du panier » d'une vieille aristocratie totalement déphasée aux banlieues cockney, sans ménager les préjugés et les prétentions des classes moyennes, qui ne parlent que de convenances et ne pensent qu'à l'argent. -
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« Le pays perdu » comprend deux parties : « Sommes-nous au mondeoe » et « Transparence du mystère ». C'est le cinquième texte d'Alain Suied publié par les Editions Arfuyen, après « Le corps parle » (1989), « Face au mur de la Loi » (1991), « Ce qui écoute en nous » (1993) et « Le premier regard » (1995). Alain Suied a également traduit pour Arfuyen des textes de William Blake (« Les Chants de l'Innocence », 1992; « Les Chants de l'Expérience », 1993; « Le Mariage du Ciel et de l'Enfer », 1996) et de John Keats (« Les Odes », 1994). Alain Suied est né en 1951 à Tunis. Il a publié de nombreuses traductions de la poésie anglaise: John Updike, Ezra Pound, William Faulkner et, surtout, Dylan Thomas. Profondément marqué par la recherche des grands psychanalystes, passionné par la musique de ce siècle, travaillant cependant en prise directe avec la misère de notre temps - chômage et exclusion -, Alain Suied poursuit une oeuvre poétique d'une densité et d'une singularité qui la rangent parmi les plus fortes de sa génération.
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Journal d'une planète minuscule
Agnès Clerc
- Éditions Arfuyen
- Le Rouge & Le Noir
- 9 Octobre 2025
- 9782845903944
« Il fait un temps de mois de la guerre, deux temps ennemis qui se chassent l'un l'autre, je le ressens plus que je ne le vois, je devine la couleur du ciel aux variations de celle de la toile d'araignée sur la vitre du soupirail. »
Dans un sous-sol parisien, un homme d'aujourd'hui se raconte, isolé d'une société où l'on consomme et soi-disant communique. Autour de lui, planète minuscule, gravite une constellation de personnages, un sans-abri philosophe, une bienveillante conseillère de France Travail, un camarade de collège à l'aise dans sa vie, Mama Net, la providence du cybercafé - et surtout, une jeune fille, étrange enfant des réseaux sociaux.
Au fil des rencontres, va-t-il s'ouvrir aux autres, au risque de se perdre lui-même ? L'histoire en décidera.
Le narrateur porte sur toutes choses un regard de compassion. Vaguement, vaguement amusé. Comment en vouloir à tous ces fous qu'il rencontre ? Plus on les écoute, plus on sent que chacun s'efforce seulement tant bien que mal de survivre. L'époque est sans pitié. Ce sous-sol est paradoxalement plutôt protecteur. La vie n'y est pas plus difficile que l'est pour la minuscule planète Mercure le vaste ciel : « 4879 kilomètres de diamètre, à peu près l'océan Atlantique ». La menace est partout.
Toujours percutante et surprenante, l'écriture d'Agnès Clerc est admirablement précise et élégante. Sa touche sûre dépeint le quotidien de notre époque avec une ironie implacable sans jamais tomber dans la banalité. -
Je suis un mauvais garçon ; journal d'une exploratrice des rythmes et des sons
Marie Jaëll
- Éditions Arfuyen
- Les Vies Imaginaires
- 21 Mars 2019
- 9782845902831
Pour une femme, comment être indépendante ?
Comment produire une oeuvre au même titre qu'un homme ? Comment s'affranchir des modèles masculins ?
Elles sont très peu nombreuses au XIX e siècle, les femmes qui ont eu le courage de mener envers et contre tout une carrière de créatrice. George Sand en littérature, recevant combien d'injures. Mais en musique ? Pianiste prodige, compositrice, théori-cienne, écrivain, pédagogue, Marie Jaëll, que Liszt appelait « l'Admirable », en est une figure exemplaire.
Elle n'a cessé de lutter pour dépasser les limites que sa condition de femme lui imposait : « Je suis un mauvais garçon, écrivait-elle en 1877. Je ne suis plus du tout la Marie qui jouait du piano, qui cousait, qui parlait, je suis un être neuf, tout neuf, qui ne fait qu'écrire et plonger en soi-même. » La grande Catherine Pozzi qui fut son élève rend hommage en 1914 au magnifique chemin accompli :
« Aucune figure humaine n'est aussi fascinante. Le sentiment dominant qui en émane est la grandeur, quelque chose de ce qu'avaient sans doute les Prophètes. » On redécouvre aujourd'hui ses compositions :
Sonates, concertos, mélodies, musique de chambre.
Quant à sa méthode d'enseignement du piano, elle est toujours pratiquée et étudiée. Pourtant cette extraordinaire figure de femme et de créatrice reste encore peu connue. Marie Jaëll a laissé de nombreux textes : cahiers, journaux, lettres, essais. Les fragments ici rassemblés en une sorte de journal dessinent le portrait d'une personnalité exceptionnelle en contact avec les plus grands créateurs et les idées les plus innovantes de son époque, à l'aube de la modernité.