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Éditions Allia
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L'épopée tragique du genre humain, sous la forme d'une longue fuite en avant, des balbutiements de l'humanité, durant la préhistoire, à l'ère moderne, jusqu'aux progrès de l'intelligence artificielle et aux perspectives d'extinction.
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Le bateau-usine
Takiji Kobayashi, Evelyne Lesigne-Audoly
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 6 Février 2015
- 9782844859617
Le Bateau-usine nous plonge en pleine mer d'Okhotsk, zone de conflit entre la Russie et le Japon. Nous sommes à bord d'un bateau de pêche, où le crabe, produit de luxe destiné à l'exportation, est conditionné en boîtes de conserve. Marins et ouvriers travaillent dans des conditions misérables et subissent la maltraitance du représentant de l'entreprise à la tête de l'usine. Un sentiment de révolte gronde. Un premier élan de contestation échoue, les meneurs sont arrêtés par l'armée. Mais un nouveau soulèvement se prépare.Ce récit bouleversant, directement inspiré de faits réels, provoque un puissant sentiment d'empathie avec ces hommes et leurs aspirations. L'oralité, le style incisif et le "regard caméra" adopté par le narrateur font de cette identification un appel à la révolte en soi.
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En 2018, le pèlerinage au revolver du Christ, qui se déroule tous les dix ans, attire de plus en plus de visiteurs. Mais un apprenti électricien est retrouvé sur les marches du choeur, blessé mortellement à la tête par le revolver du Christ. Une enquête est menée et fait remonter à la surface des morts mystérieuses ainsi qu'une étrange secte millénaire. Premier roman.
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À la fin des années 1940, Marc'O mène une vie instable, refusant les injonctions d'une société dont les jours sont comptés. Les fantômes de l'après-guerre vampirisent le présent, échos d'un passé douloureux dont il tait l'essentiel. Marc'O erre, cherche des filles et un sens à l'existence. La découverte de l'écriture sera une véritable initiation. Comment transformer le monde quand on ne sait pas qui on est ? En "photographiant" le quotidien, l'éblouissement de la vie des boulevards, entre prostituées et repaires de marginaux.
Avec ce récit de jeunesse resté inédit, Marc'O nous happe dans le flux de ses frustrations et de ses exaltations, ressuscitant l'atmosphère d'une époque, et la révolte d'une génération qui allait la bouleverser.
Édition établie par Gérard Berréby et Safa Hammad. -
Publié en 1962, un an avant la mort de son
auteur, Le Cordon ombilical revisite une oeuvre immense
et polymorphe. Au fil de souvenirs, de portraits et de
digressions lumineuses, Cocteau s'interroge sur la
création et ses mystères, sur cet étrange «cordon
ombilical» qui relie l'artiste à son oeuvre.
Portrait du créateur à travers ses créatures, on y trouvera
la genèse de plusieurs oeuvres marquantes, mais aussi
celles qui l'ont marqué, les expériences qui l'ont nourri et
les innombrables rencontres qui ont constellé son
parcours : Stravinsky, Jean Marais, Picasso, Radiguet ou
le boxeur Al Brown...
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La narratrice est atteinte d'une maladie auto-immune, autrement appelée maladie de compagnie, «compagne fidèle», dira-t-elle ironiquement, qui la diminue. Le corps s'attaque lui-même en tentant de se défendre, les virus s'engouffrent dans la brèche d'une immunité réduite. Hors de moi dit la rage de la malade qui refuse de se soumettre à cette condition. La narratrice analyse avec lucidité la souffrance, dissèque la maladie, ses effets sur l'humeur, la résistance qu'elle tente de lui opposer. Elle restitue l'impuissance de la pensée face à l'obsession de la maladie. Loin de sombrer dans la résignation et la tristesse, ce récit est porté par l'énergie de la colère qui redonne toute sa vigueur au sujet exsangue.
Jusqu'à ce qu'apparaisse, inattendu et renaissant, le désir.
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Les voix de deux amants s'entrelacent dans une nuit de ferveur. Dans ce huis clos, se mêlent l'amour et la mort, la peur et le désir, la passion et la tendresse. Au rythme hypnotique d'une conversation fiévreuse, le lecteur entre dans l'intimité du couple et se laisse emporter dans un voyage initiatique où les symboles se multiplient : feu, serpents, oiseaux et l'antique combat entre bien et mal.
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En 1859, dans sa propriété d'Iasnaïa Poliana, Tolstoï établit une école pour les enfants des paysans de la région. Ses méthodes libertaires ne manqueront pas d'attirer l'attention de la police tsariste. Dans cet esprit, Tolstoï publiera un Abécédaire qu'il considère comme son grand oeuvre. C'est un immense succès, dont sont issues ces Fables.
Comme chez La Fontaine, les animaux prêtent leurs traits aux vices des hommes, pour en exposer la cruauté, la naïveté et la bêtise.
Pour autant, leur morale n'est jamais explicite. Aux vérités simplistes, Tolstoï préfère l'art de la chute. Au lecteur d'en interpréter le sens.
Vivantes et divertissantes, ces Fables nous enseignent que, dans un monde toujours plus avide, le plus petit n'est pas voué à être perdant... pourvu qu'il soit sage ou rusé. -
Un roman qui donne la parole à Monelle, une jeune prostituée qui rejette la vérité au profit du songe et appelle à sortir du temps et à mentir pour jouir du temps présent, ainsi qu'à onze autres femmes.
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Jésus-Christ rastaquouère
Francis Picabia
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 7 Mars 2025
- 9791030431667
Dans ce livre incroyable, Picabia se moque de tout, y dézingue tout. S'il y met à mal les idées, les sentiments, les principes, les conventions, déconstruit la réalité, rit de tout et de rien, et même de lui, c'est que jouer c'est vivre, autant que aimer ou travailler. Un véritable livre de chevet impertinent, construit de fulgurances poétiques teintées de dérision, profondément imbibées de nihilisme qui dérangent autant qu'elles amusent. Sans aucun doute le grand texte de Dada à Paris et le chef-d'oeuvre littéraire de Picabia, dont il est à l'image : brillant, scandaleux, provocateur, désinvolte. Ridiculisant l'art et les artistes, la littérature et les écrivains, les bourgeois et les poètes, rejetant toute forme d'autorité, Jésus-Christ Rastaquouère est exemplaire de l'esprit du moment.
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Que trouve-t-on dans la tête d'un homme ? Le bonheur, Dieu, l'écriture, la mort, les fantômes du passé et les présences nocturnes... Et une femme, qui jamais ne sera nommée.
Le Seul fou nous happe dans le maelström d'une conscience en plein dérèglement. Entre images irréelles et extrême lucidité, il nous fait entendre une voix qui se déverse, emportant d'un seul souffle toute une existence sur son passage, cristallisant avec acuité la condition de l'écrivain à l'oeuvre.
Au fil de ce monologue intérieur fluide et tendu, intime et hypnotique, à la fois confession et flux de conscience, souvenirs, aphorismes et visions jaillissent en cascade. -
Épigrammes
Carlos Diaz Dufoo, Antonio Werli
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 23 Août 2024
- 9791030418842
«J'ai vendu mon âme pour savoir si j'avais une âme.» Carlos Díaz Dufoo, né à Mexico en 1888, est un maître de la forme courte. Esprit inquiet, raffiné et plein d'humour, Épigrammes est le seul livre paru avant son suicide en 1932, à l'âge de 43 ans. Cet ensemble d'aphorismes, de dialogues, de micro-récits et de pensées, paru à Paris en 1927, nous livre ses méditations sur le temps, la mort, l'âme et l'impermanence de toutes choses... passées au fil d'une ironie tranchante, pour mieux en extraire toute la sève métaphysique.
Figure insaisissable et solitaire, son scepticisme élégant et sa lucidité désenchantée évoquent Pessoa, Cioran, Nietzsche ou Schopenhauer. -
On imagine la mine débonnaire d'Henry Miller, en train de rédiger ce petit manifeste grinçant. Avons-nous vraiment raison de lire aux cabinets ? Ou même de lire tout court ? N'a t-on pas mieux à faire ? À défaut de réponse à ces questions éminemment cruciales, Lire aux cabinets donne un vrai coup de pied dans la fourmilière bien-pensante des États-Unis des années cinquante.
"Je suis sûr qu'aucun auteur, fût-il mort, n'est flatté de voir son oeuvre associée au système d'évacuation", admet Miller... Ce qui ne l'empêchera pas de prendre sur ses épaules la responsabilité de cette révélation : vous avez peut-être mieux à faire que lire aux cabinets. -
Joe est boxeur. Il s'apprête à se marier. Mais avant, il doit encore livrer combat, le dernier promet-il à sa fiancée, qui lui permettra de gagner les cent dollars nécessaires à leur installation. Il doit affronter une brute épaisse, à la force terrifiante. Joe, plus fluet, compte sur son intelligence du "jeu". Tout se jouera au dernier round. C'est ce combat de David contre Goliath, de la finesse contre la force, que raconte London, lui-même grand amateur de boxe, dans ce récit peu connu mais tout à fait emblématique de son oeuvre.
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Théo écrit. Son premier roman tout juste publié, il vient d'arriver à Paris. Ce monde qui s'ouvre à lui, on le découvre à travers une galerie de personnages aussi extravagants qu'attachants.
À travers ces rencontres et ces amitiés, c'est un tourbillon qui se déchaîne. Théo se heurte au monde et à ses contradictions, entre la beauté et la laideur, la soif de pureté et les compromis.
De Paris à Marseille, de défilés de mode en émeutes, Théo découvre le chaos de la ville, les lois du désir et de l'argent ... Ainsi que les livres et l'écriture, remèdes immuables.
Ici commence un amour est le roman d'apprentissage d'un jeune homme pris entre deux eaux. Entre douceur et noirceur, tendresse et révolte, sa langue nerveuse et poétique nous plonge dans le tiraillement de la sortie de l'adolescence. -
Confessions d'un chasseur d'opium
Nick Tosches
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 7 Mars 2025
- 9791030431605
«J'étais né, écrit Nick Tosches, pour fumer de l'opium». Fort de cette certitude, il se lance dans une quête rocambolesque qui l'emmène à Hong Kong, où la vésicule du cobra est un mets recherché, à Bangkok, où le scarabée frit est un délice, et finalement dans le Triangle d'or, eden présumé de cette drogue légendaire et rare. Vouant un culte à l'interdit, Nick Tosches prend le contre-pied de l'impératif de l'efficacité, dont notre société a fait son adage. Il lui préfère l'onirisme, les mythes et les plaisirs délicats d'autrefois. Ce que confirme son écriture décalée : «Vous comprenez, il fallait vraiment que j'aille en enfer. J'avais, pour ainsi dire, le mal du pays. Mais d'abord, en guise d'explication, l'oignon.»
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Jeu et théorie du Duende
Federico García Lorca
- Éditions Allia
- La Tres Petite Collection
- 18 Octobre 2024
- 9791030430998
Mot espagnol sans équivalent français, le "duende" dérive de l'expression : "dueño de la casa" (maître de la maison). Le duende serait un esprit qui, dans la tradition populaire, viendrait déranger l'intimité des foyers. En Andalousie, il désigne "un charme mystérieux et indicible", rencontré dans les moments de grâce du flamenco, proches de scènes d'envoûtement. Ces significations se rejoignent dans l'évocation d'une présence magique ou surnaturelle. Là où le duende s'incarne, les notions d'intérieur et d'extérieur n'ont plus lieu d'être. Si le duende est universel et concerne tous les arts, c'est dans la musique, la danse et la poésie orale qu'il s'exprime, puisque ces arts nécessitent un interprète. Le duende n'existe pas sans un corps à habiter.
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Pour étancher la soif, qui est une soif d'absolu, deux possibilités se présentent : la boisson et la drogue. Les uns boivent par peur de penser, d'autres par crainte de ne pas trouver plus sot que soi. Mais comment en sortir ? Le mystérieux "personnage de derrière les fagots" pourrait bien détenir la clef de l'issue : un "véritable mode d'emploi de la parole". Des jeux de langage réjouissants se déversent à flots continus dans ce récit inclassable, entre la pataphysique de Jarry et la Divine Comédie de Dante. De page en page, le lecteur va de surprise en surprise, et l'auteur de dénonciation en dénonciation, celle des faux-semblants et du bas matérialisme. Du cercle de la soif, il plongera dans les paradis artificiels, avant de retrouver "la lumière ordinaire du jour".
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Nino dans la nuit
Capucine Johannin, Simon Johannin
- Éditions Allia
- Moyenne Collection
- 3 Janvier 2019
- 9791030410112
Nino, 19 ans, raconte son quotidien de jeune sans le sou à Paris, entre petits boulots, trafics en tout genre et fêtes. Amoureux de Lale, il voit son couple menacé par la pauvreté, contre laquelle il lutte avec obstination. Mêlant des dialogues truculents aux observations et réflexions du personnage, ce roman esquisse le portrait d'une génération sans avenir.
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En cinquante-cinq épisodes, La légende de Saigyô relate l'existence de celui qui fût, selon Matsuo Bashô, le plus grand poète du Japon : Satô Norikiyo, plus connu sous le nom de Saigyô le moine. Alors qu'il avait tout, femme, enfant, faveurs de la Cour, il renonça au monde à l'âge de 22 ans, pour une vie d'ermite dans la montagne. Il consacra le reste de sa vie à suivre la voie de Bouddha tout en composant des poèmes.
Écrit au XIIIe siècle, cinquante ans après la mort de Saigyô, ce texte connut de nombreuses modifications au cours des siècles. Il est proposé ici dans la version de référence de René Sieffert, grand traducteur du japonais ancien. -
Près de dévorer son pain, un barbier y découvre un nez. L'aurait-il coupé par
inadvertance à quelqu'un ? Mieux vaut en tout cas ne pas laisser de preuve. Il s'empresse
de le jeter dans la rivière. Or, un commandant, qui plus est conseiller d'Etat, se réveille un
matin privé de nez. Soudain, il aperçoit le fugitif dans un carrosse qui sillonne la ville. Ledit
fugitif porte un costume brodé d'or, semblable à celui d'un haut fonctionnaire... Serait-ce là
l'oeuvre du diable ? L'inquiétude gagne le propriétaire et, avec lui, le lecteur. Sous la
description lucide de la vie des hommes d'Etat, le cauchemar étend son emprise sur le
réel. L'humour corrosif de Gogol bat son plein. Et si le nez n'était pas le nez mais quelque
autre éminence du corps mâle ? Toute vanité en serait d'autant plus bafouée. -
Les rêveries du toxicomane solitaire
Anonyme
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 8 Novembre 2024
- 9791030431094
La drogue fut, pour l'anonyme auteur de ces Rêveries, le parfait moyen d'échapper à la société marchande. Ce témoignage atypique, jamais misérabiliste ni prosélyte, est, par ailleurs, écrit dans une langue magnifique.
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La ballade de la geôle de Reading
Oscar Wilde
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 7 Février 2019
- 9791030410457
En 1895, Oscar Wilde fut condamné à deux ans de travaux forcés pour « actes grossièrement immoraux » accomplis avec une personne de son sexe. Il purgea sa peine principalement dans la prison de Reading. C'est là qu'en juillet 1896 fut pendu le cavalier Charles Thomas Wooldridge, condamné pour le meurtre de sa jeune femme. Wilde évoque dans ce recueil l'exécution qui attend le cavalier : « Cet homme avait tué la chose qu'il aimait / Et donc il lui fallait mourir ». Il raconte également l'expérience de la prison et les douleurs de l'enfermement. Dans cette édition bilingue, la traduction de Bernard Pautrat met en lumière un poète qui rompt avec toute préciosité et retrouve les accents de Villon pour dénoncer les conditions faites aux prisonniers.
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Célèbre surtout pour son oeuvre romanesque, Robert Musil (1880-1942) est aussi l'auteur de nombreux essais, conférences et aphorismes, qui le montrent attentif aux mutations de la conscience moderne. De la bêtise, qu'il considérait comme l'un de ses textes majeurs, aborde un sujet tabou dans la pensée classique : confrontée à son contraire, la réflexion ne court-elle pas le risque de vaciller sur ses bases ? «Si la bêtise ne ressemblait pas à s'y méprendre au progrès, au talent, à l'espoir ou au perfectionnement, personne ne voudrait être bête."