Le narrateur, Philippe Jaenada, est détective. En suivant un conducteur de métro volage, il est entraîné, avec une imperturbable logique, dans une épouvantable histoire de trafic international de cerveaux vivants. A la fois timoré et héroïque, maladroit et ingénieux, le héros traverse la moitié du monde pour tenter de sauver une jeune fille disgracieuse et démasquer d'abominables criminels.
Halvard Sanz, gentil garçon naïf, découvre la notion de problème, s'en inquiète, puis, en désespoir de cause, se rassure. Premier roman. Prix Vialatte. Prix de Flore 1997.
Un jour, ce n'est rien mais je le raconte tout de même, un jour d'hiver je me suis mis en tête de réparer le radiateur de ma salle de bains (...). Je ne sais pas ce qui m'est passé sous le crâne ce jour-là, je me suis cru l'un de ces magiciens de la vie pour qui tout est facile. Il faut dire que jamais encore je n'avais été confronté à de réels obstacles, (...) alors naturellement, j'étais naïf.» Halvard Sanz est un gentil garçon. Signe particulier : doué pour les catastrophes en série. Il y a des gens qui n'ont pas de chance mais qui, genoux à terre, toujours se relèvent. Halvard est de ceux-là. Quête initiatique, roman picaresque, amour allégorique, loufoques aventures servies par une verve intarissable... Mais le chameau sauvage, dans tout ça ? Quand vous en connaîtrez le principe, comme Halvard, vous verrez la vie différemment.