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Marie NDiaye
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Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible. L'art de Marie NDiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d'une prose impeccable et raffinée, dans les méandres d'une conscience livrée à la pure violence des sentiments.
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«Qui étais-je encore pour mes filles, certes tendres envers moi, mais déjà sorcières si accomplies qu'elles ne pouvaient certainement s'empêcher de ressentir, envers leur mère peu douée, une sorte d'indifférence condescendante ?» Lucie n'est pas une sorcière talentueuse. Ses deux filles, elles, se révèlent extrêmement habiles, au-delà des prétentions et des espoirs de Lucie qui n'aspirait qu'à en faire des sorcières efficaces. Quant à la mère de Lucie, son génie est absolu.
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«L'homme qui, le 5 janvier 2019, entra timidement, presque craintivement dans son cabinet, Me Susane sut aussitôt qu'elle l'avait déjà rencontré, longtemps auparavant et en un lieu dont le souvenir lui revint si précisément, si brutalement qu'elle eut l'impression d'un coup violent porté à son front.» Me Susane est une modeste avocate installée à Bordeaux. Jamais elle n'aurait imaginé plaider aux assises. Pourtant un matin, Gilles Principaux lui demande de défendre sa femme, dont le crime atroce est devenu un fait divers choquant. Mais qui est cet homme, en qui elle croit reconnaître le jeune garçon qui a chamboulé sa vie, il y a trente-deux années de cela ?
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Texte extrait de Trois femmes puissantes
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«Toutes ses facultés d'aimer, de se donner, de souffrir, d'espérer, la cuisine s'en était emparée bien avant que je la rencontre, et le peu de ces ressources d'amour qui parvenait à se détourner de la cuisine allait à sa fille.» Un ancien commis de cuisine raconte la vie et la carrière de la Cheffe, une cuisinière qui a connu une période de gloire, dont il a longtemps été l'assistant - et l'amoureux sans retour. Au centre du récit, la cuisine est vécue comme une aventure spirituelle. Non que le plaisir et le corps en soient absents, au contraire : ils sont les instruments d'un voyage vers un au-delà, la Cheffe allant toujours plus loin dans sa quête de l'épure.
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La vie de Rosie Carpe commence à Brive-la-Gaillarde, entre son frère Lazare et ses deux parents Carpe qui sont encore, alors, dépourvus de toute espèce de fantaisie vénéneuse. Rosie conservera de Brive un souvenir confus et voilé de jaune, tandis que, pour son frère Lazare, le bonheur à Brive-la-Gaillarde gardera les couleurs d'un magnolia dont il est le seul à se rappeler la splendeur.
Ensuite, à Antony, Rosie Carpe est adulte. Elle met au monde Titi, travaille, et doucement chavire.
Quand Rosie Carpe débarque en Guadeloupe, elle a perdu depuis longtemps la maîtrise de ce qu"elle fait. Et tout ce qui lui arrive, enfant ou désastres, concerne tout aussi bien quelqu'un qui n'est peut-être pas elle. -
Histoire de Khady Demba : trois femmes puissantes
Marie NDiaye
- Belin éducation
- Classico Lycee - Texte Integral Et Dossier
- 4 Mai 2022
- 9791035822576
Au Sénégal, Khady Demba se retrouve sans biens et sans enfant lorsque son époux meurt. Sa belle-famille l'expulse alors du foyer et la force à migrer vers l'Europe pour travailler et lui envoyer de l'argent.Pour Khady, héroïne à la dignité sans faille, commence une errance, au gré des rencontres, entre espoir et cruauté. Une oeuvre poignante en résonance avec l'actualité.Ce récit est le dernier qui compose l'oeuvre Trois femmes puissantespour laquelle Marie NDiaye a reçu le prix Goncourt en 2009.- Le texte intégral de l'oeuvre annoté- Huit fiches pour faire le tour de l'oeuvre1. Marie NDiaye en 16 dates2. Le récit dans son contexte3. La structure du récit4. Les grands thèmes du récit5. Le genre du récit6. Les personnages du récit7. Marie NDiaye, une écriture singulière. Citations- Pour préparer le Bac- Des explications linéaires et des sujets guidés pour s'entraîner à l'oral et à l'écrit du Bac- Des questions de grammaire- Des activités d'appropriation- Des prolongements artistiques et culturels- Deux groupements de textes1. L'inquiétante étrangeté dans Trois femmes puissantes2. La figure du migrant dans la littérature contemporaine.
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Mme lemarchand a besoin d'une femme de peine.
Ce sera hilda. mais il lui faut aussi l'amitié d'hilda, toute la vie d'hilda, et l'illusion d'une égalité possible. comment supporter, sinon, d'être servie ?
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«Le chien tendit vers elle sa grosse tête au poil crasseux. Elle retint sa main par crainte de la vermine. Elle noya son regard dans le regard calmement éploré, calmement suppliant, et toute l'humanité et l'inconditionnelle bonté de l'animal docile lui remplirent les yeux de larmes, elle désira ardemment être lui et sut alors que le passage viendrait naturellement et à son heure.» Ladivine nous entraîne dans le flux d'un récit ample et teinté de fantastique. Comme dans Trois femmes puissantes, Marie NDiaye déploie son écriture fluide et élégante, riche d'une infinité de ressources qui s'offrent au lecteur avec une fascinante simplicité.
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Gabrielle est professeure de français à Royan. Elle s'adresse aux parents de Daniella. Dans son monologue vindicatif plane le sentiment d'une faute inexpiable dont la narratrice se sent à la fois accablée et innocente. Comme toujours chez Marie NDiaye, une violence métaphysique se dégage des êtres et des situations, venue de si loin qu'il est impossible d'en déterminer la cause. Elle s'élève contre une injustice originelle indissociable, semble-t-il, de la condition humaine.
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Nadia, la narratrice, est institutrice à Bordeaux dans la même école que son mari, Ange. Ils vivent leur profession comme un apostolat et en tirent une authentique félicité. Mais depuis quelque temps le couple est l'objet d'une vindicte générale, harcelante et inexplicable. Nadia tente de comprendre la nature du complot qui la broie, tandis qu'un brouillard épais ensevelit Bordeaux. Quelle faute a-t-elle commise, qui justifierait ses malheurs ? Pourquoi son fils s'est-il éloigné (d'elle Ange est-il vraiment son allié dans l'épreuve ? Et qui est ce voisin qui les accable de propos lénifiants, ce Noget qui s'impose peu à peu comme leur protecteur tout-puissant oe. Le roman de Marie NDiaye baigne dans une clarté crépusculaire. L'écriture étonne encore une fois par sa précision, sa retenue, sa profonde singularité. La douceur constante du ton, le caractère familier des épisodes qui se succèdent, l'enchaînement implacable et comme naturel des malheurs qui frappent la narratrice, mais aussi les fréquentes pointes d'humour et la cocasserie des situations plongent le lecteur dans le ravissement inquiet que font naître les contes.
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Après l'été les Parisiens désertaient les lieux de leurs vacances ensoleillées, ignorant tout du sort que l'automne faisait à la région qu'ils quittaient jusqu'à l'été suivant.
Un automne brutal, puis un long hiver de vent et de pluie, mortel aux corps fragiles. Cette saison-là, inconnue et implacable, il fut imposé à Herman de la découvrir. -
Quelle faute Fanny a-t-elle commise ? De quoi est-elle coupable pour être ainsi rejetée par les siens qui ne paraissent pas, eux, la considérer comme des leurs ? D'ailleurs, se nomme-t-elle bien Fanny ? Que reproche-t-on à ses vingt ans ? Des amourettes, des insolences ? D'avoir séduit son cousin Eugène ou d'avoir quitté Georges, son fiancé, « qui lui ressemblait » ? D'avoir traversé quelque crise d'originalité juvénile ; d'être le « mouton noir » qui dérange toute famille ; d'être adoptée, peut-être, ou une « pièce rapportée », comme on dit ? Aucune de ces hypothèses ne paraît se vérifier au fur et à mesure que se développe le récit. Fanny erre de maison en hôtel, du village à Paris, sa valise à la main, du foyer de son père à celui de sa mère, à la recherche de son identité plutôt qu'à celle de « tante Leda », personne ne voulant plus lui ouvrir une porte ni les bras.
En famille - le titre évoque un célèbre roman d'Hector Malot qui fit rêver nos enfances - est la longue quête d'une explication jamais donnée, jamais esquissée, l'expression d'une révolte informulée et réduite à des étonnements, à des humiliations, à des colères baignées dans une étonnante résignation. Fanny traverse des aventures minuscules, sordides et inépuisables, parfois serveuse de hamburgers dans un Fastfood, parfois violentée par un camionneur de rencontre ou bombardée à coups de prunes pourries, toujours traitée par sa « famille » avec un mystérieux et vigilant dédain. On se croirait dans un de ces larmoyants et picaresques romans anglais dont s'enchanta le XVIIIe siècle. Ce prénom, Fanny, rappelle sans doute la Fanny Hill de John Cleland, aux aventures plus décolletées que celles de notre héroïne, et le style même, ce grand ton noble et solennel qu'a choisi l'auteur, accentue à coup sûr l'impression...
Le grand intérêt de ce roman, outre la subtilité de sa narration et la qualité impressionnante de sa forme (Marie NDiaye n'éprouve nul besoin de « réformer » l'orthographe !), c'est de traiter un problème actuel, urgent, grave, dont se détournent prudemment la plupart des écrivains, et de le traiter dans des décors de ce temps. Entreprise très littéraire, En famille est aussi un modèle de réalisme contemporain.
François Nourissier de l'académie Goncourt
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Papa est parti depuis si longtemps que personne n'espère plus son retour.
Mais voilà que papa revient, voilà que papa exige de rentrer, sûr de son bon droit, dans la vie qu'il a fuie dix ans auparavant. qui aime encore papa ? qui peut prétendre avoir besoin de lui ? il a les apparences de la richesse et d'une jeunesse improbable. il resplendit d'un éclat peu commun à courbevoie. surtout, il sait ce qu'on lui doit, même si ce n'est pas justifié, et qu'on l'aime encore, qu'on l'aimera toujours.
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Délivrance : Un exilé écrit à sa femme. Ses lettres se succèdent, dans lesquelles il la supplie d'aller voir ses vieux parents, réclame des nouvelles d'elle et de leur enfant...
Berlin mon garçon : Marina part à Berlin chercher son fils qui s'y est fourvoyé. À son arrivée, elle est horrifiée par la laideur et la tristesse de la ville, malgré l'accueil de Rüdiger avec qui elle devra partager un appartement dans Corbusierhaus en vertu d'une loi nouvellement promulguée...
Honneur à Notre Élue : Les habitants d'une ville parlent de leur élue, une femme extraordinaire.
Elle est parmi eux, présence bienfaisante, très humaine même si on ne sait pratiquement rien d'elle, pas même son nom. L'Opposant tente de rassembler des arguments pour mettre un terme à son mandat, mais, comme tous les autres, il aime Notre Élue...
On retrouve dans chaque pièce l'univers fascinant de Marie NDiaye, son art délicat qui entraîne le lecteur comme le spectateur dans une spirale sans fin vers les abysses de la conscience.
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«Ma mère est une femme en vert, intouchable, décevante, métamorphosable à l'infini, très froide et sachant, par la volonté, devenir très belle, sachant ne pas le désirer. Ma mère, Rocco et Bella, où en sont-ils à présent ? Je n'écrirai pas, eux non plus, jusqu'au jour où, peut-être, une lettre m'arrivera d'un lieu inconnu, accompagnée de photos d'inconnus qui se trouveront être mes proches à divers degrés - lettre dont, même si elle est signée Maman, je contesterai l'authenticité, puis que j'enfouirai quelque part où elle ne sera pas dénichée.» Marie NDiaye.
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Madame Diss a deux belles-filles, France et Nancy.
Madame Diss n'a pas fait la route jusqu'à la maison de son fils, perdue dans les maïs, pour le feu d'artifice du 14 Juillet, mais pour tenter de lui emprunter de l'argent.
Le fils de Madame Diss n'a aucune intention de sortir de la maison, aucune intention non plus de lui permettre d'y pénétrer. Seules France et Nancy ont le droit d'entrer et de sortir, quoique un nombre limité de fois. Car le fils de Madame Diss, tapi dans la cuisine et veillant férocement sur les enfants, est à l'affût de la moindre faiblesse.
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Nouvelle édition en 2013
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certains mots roulent de ma bouche et ce ne sont pas, dommage, de belles pierres mais des bestioles un peu répugnantes dont la bave tache le devant de mes vêtements, l'intérieur de mon âme.
de quelle façon me suis-je mal conduite pour être punie ainsi ? comment et envers qui ? je me suis toujours, toujours bien conduite.
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Maria «l'Antillaise» pose, le regard lointain, pour le photographe Nadar dans les années 1860. Maria Martinez, «la Malibran noire », artiste originaire de La Havane, connaît le succès sur la scène parisienne dans les années 1850 avec le soutien inconditionnel de Théophile Gautier. Malgré les nombreux points communs qui les rapprochent, on ne peut affirmer qu'il s'agit d'une seule et même «Maria ». La narratrice en est néanmoins persuadée.Que sait-on de ces modèles dont on ne connaît que l'image ? Marie NDiaye, auteur d'une vingtaine de livres, prix Goncourt en 2009 avec Trois femmes puissantes, y répond par la littérature.
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Personne, je crois, n'a jamais porté sur la fameuse " crise de l'adolescence " un regard aussi aigu, aussi drôle, aussi sérieux que marie ndiaye.
Peut-être parce que marie ndiaye a dix-huit ans et qu'elle devait en avoir seize lorsqu'elle a entrepris "quant au riche avenir", mais plus certainement parce qu'elle est déjà un grand écrivain : elle a trouvé une forme qui n'appartient qu'à elle pour dire des choses qui appartiennent à tous ; et dès lors nous les découvrons.
Pierre lepape, la quinzaine littéraire, 1985.
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Deux couples : Eva et Rudy, Isabelle et Georges. Ils sont amis. Eva et Rudy sont riches et malheureux : leurs deux enfants, un garçon et une fille, ont disparu pendant des années, et voilà qu'ils reviennent. La fille ne leur a donné aucune nouvelle, elle a erré dans un no man's land anonyme, elle revient efflanquée, pleine de remords, peut-être est-elle morte. Le fils a quitté Eva et Rudy parce qu'ils n'étaient pas vraiment ses parents : ils l'avaient recueilli dans un orphelinat. Or il loge dans sa poitrine les voix de ses vrais parents, qui ne cessent de le harceler et de l'inciter à tuer ses parents adoptifs, raison pour laquelle il est parti. Isabelle et Georges, eux, n'ont qu'un fils, dont ils sont très fiers, et qui les aime au point de venir les voir chaque soir. Mais ce maître d'école porte un lourd secret : il a violé plusieurs de ses élèves. Le maître tente d'avouer ses crimes à ses parents, mais ils ne l'entendent pas. Lors d'une réunion de parents d'élèves, la mère d'un garçon vient leur annoncer que son fils a été victime du maître, mais là encore personne ne veut entendre la vérité. La mère essaiera de forcer le maître à demander pardon à sa victime, mais il s'évanouira dans l'air avant de l'avoir fait. Et l'on apprendra que si la fille d'Eva s'est livrée à l'errance, c'est parce qu'elle avait deviné que son père n'était pas Rudy, mais Georges. Chacun traîne son secret, et quand il parvient à l'avouer personne ne veut l'entendre. La pièce, d'une grande force, a quelque chose d'implacable et de féroce, malgré la douceur accablée des propos, et la fin suspendue nous laisse avec des regrets qu'on ne sait pas nommer. On retrouve ici l'univers familier de Marie NDiaye, ses ambiances inquiétantes et tourmentées, son humour grinçant par petites touches inattendues.
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Dans tous mes amis, un professeur tâche de comprendre pourquoi son ancienne élève a usé d'une telle volonté pour oublier l'enseignement qu'il lui a dispensé avec ardeur, et pour oublier, même, qu'il a été son professeur.
La mort de claude françois raconte les retrouvailles de deux amies d'enfance, l'une restée d'une fidélité absolue à la mémoire du chanteur adoré, l'autre au souvenir de la beauté de son amie.
Dans les garçons, un jeune homme sans qualités particulières essaye malgré tout de se vendre à n'importe quelle femme de la ville qui voudra de lui, comme cela s'est déjà fait dans le voisinage.
Une journée de brulard est certainement la plus terrible journée dans la vie d'eve brulard, abandonnée sur les rives d'un lac enchanteur et poursuivie par des visions d'elle-même en jeune fille intransigeante.
Révélation, ou comment une femme qui entreprend de se débarrasser de son fils au cerveau fêlé comprend à quel point il lui manquera.