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Orizons
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«Eaux dérobées», pour l'origine des mots, étranges et poétiques, ont une source : le livre des «Proverbes». Le détournement irrigue un travail, sans plan concerté ; l'autofiction, le roman, la traversée de soi et un ensemble de mémoires« : »une biographie intellectuelle dont l'Allemagne est le profond, le sombre bois, et, par ses immenses auteurs, l'illumination créatrice. L'écriture «D'humaines conciliations», de «Psoas», d'«Un Saharien en son dire allemand» (anciennement «Lettre à une amie allemande»), et de «Où tes traces... »tisse, en filigrane, un lien entre ces textes. «Où tes traces...» prend la mesure de cette unité à la lumière d'un deuil qui réactive les autres.
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Lire, lorsqu'il fut enfant, avait été, pour l'auteur, comme un lien et un lieu quasiment lunaires. Né dans un foyer pauvre, le livre, sacralisé dans son absence même, deviendra l'univers qu'il fallait conquérir. Il ne s'agit ni d'un essai, ni d'une pratique du lire, mais une histoire personnelle. Lectures portées par un objet légendaire, le fameux hexa-gone de la bibliothèque babélienne, chère à Borges.
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Éditeur installé à Paris, dès le début des années 80, le narrateur est bouleversé, vers la fin de cette décennie, par la qualité d'une amitié qui envahit progressivement ses pensées et sa liberté. Il entame une histoire d'amour fragile et haletante. Le personnage aimé meurt brutalement et, dans son désarroi, le survivant entreprend un deuil bref, solitaire et douloureux.
Analyse sur l'irréalité de l'amour, sur la relativité des sentiments, sur l'impermanence des choses et des situations, Où tes traces. prolonge une quête autobiographique de l'auteur -
"L'argent, pour l'auteur de ce livre, a été, presque toujours, une expérience pénible. Plutôt que d'en décrire la lèpre en essayiste ou en romancier, il a composé un texte décalé. Il a choisi l'Écrivain comme personnage de sa discussion. Daniel Cohen rapporte de ses lectures et de sa casquette d'éditeur, un texte personnel, court et incisif, sur ce dieu fascinant et mortifère."
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Le miroir et ses portes ; Proust, Gide, Claudel
Daniel Cohen
- Orizons
- Profils D'un Classique
- 30 Mai 2018
- 9791030901597
"La lecture, pour Daniel Cohen, a été et ascèse et affranchissement. C'est auprès des écrivains qu'il a appris à regarder le monde. Dans leur giron, il s'est efforcé de surmonter épreuves et échecs. Voici une réflexion sur le trio prestigieux Proust, Gide, Claudel. Ce livre est un témoignage passionné : comment des écrivains inscrivent leur matricule insigne sur la peau de leur lecteur."
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"Le ""Trésor régulier des rythmes"" témoigne de la pulsation de l'écriture à laquelle un jeune garçon a cédé dans un milieu dépourvu de livres. Il dégage d'abord une fresque, pittoresque et altière, de son enfance passée au Sahara. Il en prolonge le foyer à l'autre point de l'ellipse : Paris - solitude de l'écrivain face à la maladie, à son destin, aux crises qui les transcendent et les réparent - c'est la seconde moitié de l'ouvrage. Cette autobiographie est un récit. Elle clôt un quintette mémoriel ouvert avec ""Psoas"" et ""Où tes traces... ""(parus), poursuivi avec ""Aux Allemand""s et ""Au Pays de Blanche"" (à paraître)."
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"Nafala Weille-Breslau, princesse Waller von Schwartzenberg, née à Prague en 1897 et meurt en lieu inconnu, entre 1939 et 1945. Son époux, diplomate, suibit le même sort. Leur fils, Nal, né en 1920, part en exil en 1938 et s éteint septuagénaire. Pauline-Lamballe Violet, leur amie, disparaît à Venise, centenaire, trois ans avant l amorce du XXIe siècle. - Altère Nafala écrivaine d envergure, une Lou Andrea Salomé s il en est, plus romanesque et plus politique. Sombre et resplandissant Nal, bondé de paradoxes, coeur et esprit trempés de noir ou assagis. Pauline, conservatrice d un musée dévolu à la mémoire d une femme et de son palais. - Tout cela serait peu dans l hommage rendu à la littérature, sans la galerie de personnages historiques dans un Prague trahit et abandonné au lendemain des accords de Munich."
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Ma Mère est la tragédie d'une femme défigurée.
Cet événement violentera, longtemps, le cheminement de l'auteur.
C'est par la création littéraire et le travail éditorial que Daniel Cohen tentera de se dépasser. Ici, par le soutien intellectuel et moral offert à des dizaines d'auteurs. Là-bas, en excitant ses désirs d'enfant : écrire.
Ma Mère, texte ombilical s'il en est, par sa franchise et par sa lucidité, peut être lu comme un document. Son filigrane en fait un écrit inspiré. -
Devant Pluton, Paris-Berlin : Itinéraires d'un féal
Daniel Cohen
- Orizons
- 17 Octobre 2024
- 9791030905359
"Paris-Berlin" est un cheminement intérieur. Amorcé en amont d'une quête de l'auteur menée par d'abondantes lectures dès son adolescence. Qu'est-ce que l'Allemagne ? « Paris », explique Daniel Cohen, dans son avertissement, « est demeuré mon guide et ma boussole » ; « l'Allemagne, par ce qu'elle fut et par ce qu'elle a tiré d'elle-même, est "devant ma porte comme un grand pays muet" ». Écrivant, depuis de longues années, notamment "Prague de leur fenêtre", Cohen estima nécessaire de lever un interdit qui aboutissait à une contradiction : exclure... et s'exclure ! Il entreprit son voyage en deux temps, très brefs mais très intensément ressentis : à la fin du printemps de 1998 à Berlin ; en Forêt-Noire dix ans plus tard à Noël 2008. Ainsi "Prague de leur fenêtre", partie gémellaire - en miroir inversé - parut en 2020 ; "Paris-Berlin" est la seconde étape d'un cycle au long cours.
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Au Jardin des Plantes, à Paris. Une chatte noire, en chaleur, s'offre, dépitée, à des chats. Du trio de chatons blancs, issu de cette aventure, une femelle conduira la France à une révolution inattendue. Ce conte moderne - une chatte et des hommes - quoique légende par sa métaphore, est servi par une somptueuse écriture picturale.