Voilà des mois qu'Auden ne dort plus la nuit. Depuis le divorce de ses parents au moins... Non, depuis que leurs disputes ont commencé. Alors, quand l'opportunité se présente de passer un été insouciant à la plage dans la petite ville balnéaire où son père s'est installé, elle saute sur l'occasion.
Elle fait ses valises et s'apprête à savourer ses vacances sans penser à rien (c'est fatiguant, il faut dire, de jouer les filles parfaites d'un bout de l'année à l'autre comme sa mère l'exige) quand elle découvre, déçue, que son père n'a pas grand-chose à faire de sa venue. Heureusement, elle ne tarde pas à tomber sur un autre insomniaque, Eli, hanté par l'un de ces accidents de la vie qui changent tout...
Un roman de Sarah Dessen n'est jamais, jamais une déception. La reine de la fiction young adult scrute les tourments de l'adolescence et les premiers pas dans l'âge adulte avec une maestria jamais démentie - ce qui fait dire à tout le milieu littéraire aux États-Unis qu'elle est, ni plus ni moins, une rock star. Émotion à fleur de peau et regard acéré sur les choses : venez savourer en sa compagnie une gourmandise à nulle autre pareille, dont Netflix vient de tirer un film...
Delphine Perret raconte un été qu'un enfant passe avec sa mère, dans la maison de ses grands-parents. Un été parmi d'autres, qui n'a finalement rien d'exceptionnel mais qui, grâce au talent de l'autrice illustratrice et à cette éternelle capacité d'émerveillement de l'enfance, devient « le plus bel été du monde ». Un album universel sur la transmission, l'apprentissage et la complicité de ce temps partagé entre enfant et adulte. Mère et fils partagent ensemble des moments fugaces, drôles ou tendres, d'une infinie simplicité et beauté, dans lesquels tous les enfants se reconnaîtront. Cet album raconte ni plus ni moins toutes ces saisons qu'il faudra à un enfant pour s'inscrire dans le monde, trouver sa place dans sa famille et dans la nature.
À la fin du XIXe siècle, le Japon s'ouvre au monde et s'occidentalise à marche forcée. Mais le pays reste un vrai mystère pour la plupart des Européens, ce qui en fait une destination de choix pour la célèbre exploratrice anglaise Isabella Bird ! Malgré son jeune âge, elle est déjà connue pour ses écrits sur les terres les plus sauvages. Isabella ne choisit jamais les chemins les plus faciles et, cette fois encore, elle étonne son entourage par son objectif incongru : Ezo, le territoire des Aïnous, une terre encore quasi inexplorée aux confins de l'archipel... Le voyage s'annonce long et difficile, mais rien n'arrête la pétillante jeune femme !
Accompagnée de son guide-interprète, le stoïque M. Ito, la jeune femme parcourt un pays en plein bouleversement. Dans ses lettres quotidiennes à sa soeur, elle narre avec sincérité et force détails la suite de chocs culturels qu'elle expérimente. Elle veut tout voir, tout essayer, quitte à endurer chaleur, fatigue, maladie ainsi que les sarcasmes de ses pairs !
Lancez-vous à la découverte d'un Japon traditionnel désormais disparu à travers les yeux de l'intrépide Isabella Bird ! Basé sur les écrits réels de l'aventurière, Isabella Bird, femme exploratrice est un récit passionnant sur la rencontre de deux mondes, dessiné avec un rare souci du détail par Taiga Sassa, nouveau talent prometteur !
Les nomades observent le monde et lisent dans la nature les signes avec lesquels ont été créés les contes. Ils puisent dans une terre de légendes où l'homme est le frère du loup. Cette vision des peuples premiers chemine parmi les indiens, les aborigènes, les pygmées, les tziganes. Elle se pose sur le bois des rennes de la Taà¯ga, les yourtes mongoles, les voiles des gitans de la mer. Elle imprègne la culture himba, zoulou, papou, inuit, lapone. Elle secrète la langue du bushman et le silence du camp Touareg. Tous ces peuples qui pratiquent l'art de l'errance savent que la source de toute chose se manifeste dans les histoires que l'on créé pour apprivoiser le vide, dire ce qui n'a pas de nom. Une anthologie du légendaire nomade, vingt huit récits cocasses, tendres, profonds, épiques, des versions inédites où transpirent le bon sens et l'amour des hommes vrais. Un duo éclatant avec une iconographie choisie, un sage voyage dans le respect des traditions lyriques qui animent les grands vagabonds. Patrick Fischmann conduit sa caravane de sages nomades en conteur amoureux des peuples et des pistes.
Imprégné de ses rencontres avec les peuples premiers, fidèle à une poétique de métamorphose, il confie aux grands espaces et aux errants avisés le soin de nous inspirer une autre façon de rêver le monde.
Ces Japonaises ont tout abandonné au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis, sur la foi d'un portrait, un inconnu. Celui dont elles ont tant rêvé, qui va tant les décevoir. Choeur vibrant, leurs voix s'élèvent pour raconter l'exil : la nuit de noces, les journées aux champs, la langue revêche, l'humiliation, les joies aussi. Puis le silence de la guerre. Et l'oubli.
D'une écriture incantatoire, Julie Otsuka redonne chair à ces héroïnes anonymes dans une mosaïque de la mémoire éblouissante. Un roman bouleversant.
Le trajet, c'est déjà le voyage... Le voyage en train, c'est le voyage alternatif du XXI? siècle. Pas seulement plus écologique:temps long, rythme lent, inscription dans la réalité des paysages, des géographies humaines, c'est une autre façon de voyager qui privilégie les rencontres et la découverte des cultures locales. Un guide pratique et un beau livre qui propose de vivre 30 itinéraires en train, de quelques jours à trois semaines à la découverte de l'Europe. Des itinéraires détaillés qui traversent des destinations culturelles majeures, des lieux méconnus, des bifurcations dans l'arrière-pays... autant d'expériences qui apportent à chaque voyage un parfum d'aventure.
Comment éviter le Père Noël en Laponie ?
Comment se prendre pour Mad Max sur une motoneige ?
Comment fabriquer son porte-monnaie en peau de poisson ?
Comment tomber sur un homme nu dans l'océan Arctique ?
Comment visiter un brise-glace nucléaire dans une ville radioactive de Russie ?
C'est à ces questions existentielles - que se pose toute voyageuse en solitaire - et à bien d'autres encore que ce livre répond avec fraîcheur et amusement.
Avec ce guide hors norme parcouru d'anecdotes croustillantes, voyagez dans le Grand Nord en multipliant les expériences pour le moins improbables... que vous soyez, petite, blonde, aventureuse ou tout simplement avide de grands frissons !
Dans ce captivant recueil de récits qui est aussi un livre de vie, Russell Banks, explorateur impénitent, invite son lecteur à l'accompagner dans ses plus mémorables voyages - des Caraïbes à l'Himalaya en passant par l'Écosse. Entretien avec Fidel Castro à Cuba, folles virées en voiture à l'époque hippie, expériences diversement radicales, relations entretenues avec ses quatre épouses successives, autant d'étapes formatrices aux allures de quête de soi qui ouvrent chez le lecteur un chemin vers le coeur et l'âme d'un romancier aussi prestigieux que respecté.
Le voyage a tant à nous apprendre : partir pour la rencontre avec soi-même ou l'ivresse de l'aventure, voyage de loisir ou spirituel, tantôt revitalisant, tantôt apaisant, chargé de mystères et source infinie de découvertes, écoutons les multiples enseignements qu'il nous délivre.
Ce recueil joliment illustré présente une centaine de textes inspirants de scientifiques, écrivains, philosophes et poètes parmi les plus illustres qui ont célébré le voyage (Homère, Joseph Conrad, Alexandra David-Neel, Théodore Monod, Nicolas Bouvier, Sylvain Tesson, etc.). À leur manière, ils sont les interprètes de ses bienfaits, les passeurs qui nous révèlent avec clairvoyance et sensibilité comment gagner en voyageant notre combat contre l'habitude et l'ennui.
Autant de leçons de sagesse et de bien-être applicables à notre quotidien pour (re)trouver sérénité et bonheur.
Alessandra passe le début de son enfance à Rome, dans une famille modeste. Sa mère, pianiste de talent, a renoncé à son ambition de concertiste pour donner des leçons. Éprise d'un autre homme, elle veut quitter un mari vulgaire mais celui-ci l'en empêche. La jeune fille, envoyée par son père dans un village des Abruzzes dans l'espoir qu'elle se glisse dans le moule imposé par la tradition, grandit en refusant farouchement d'adhérer à ce modèle. Au début de la Seconde Guerre mondiale, elle rentre dans la capitale, déterminée à étudier et à exprimer sa personnalité. Elle y rencontre Francesco, un professeur antifasciste. Pensant trouver un homme capable de voir en elle une égale, elle l'épouse. L'espoir d'Alessandra est immense, et sa déception sera à la mesure de ses attentes. Avec en toile de fond la montée du fascisme, la guerre et la lutte résistante, Alba de Céspedes compose une grande fresque intime et puissante. À travers une plongée dans la psyché féminine d'une impressionnante modernité émerge la prise de conscience d'une femme qui, dans un monde dominé par les hommes, parvient à transformer la résignation en rébellion.
Avec cette somme magistrale, Peter Frankopan renverse le récit traditionnel de l'histoire mondiale, qui gravite autour de la Grèce antique, de Rome et de l'irrésistible ascension de l'Occident - une approche réductrice, qui méritait une relecture approfondie.
Élargissant la perspective, Frankopan se tourne vers « une région située à mi-chemin entre Orient et Occident, qui va des rives orientales de la Méditerranée jusqu'à la mer Noire et à l'Himalaya ». C'est là, au carrefour des civilisations, qu'il situe le centre névralgique du globe. Et c'est les yeux rivés sur ce « coeur du monde » que, des campagnes d'Alexandre le Grand aux luttes géopolitiques du XXIe siècle, il retrace avec brio 2 500 ans d'histoire.
Salué par la presse internationale comme « le plus important livre d'histoire publié depuis des décennies », Les Routes de la soie est un voyage grisant à travers les siècles, qui décentre avec audace le regard du lecteur pour éclairer d'une lumière nouvelle notre compréhension du monde.
La Route Maritime de la Soie décrit un réseau de routes commerciales qui s'étend du Pacifique Occidental à la Mer de Chine méridionale, vers l'Océan Indien par le détroit de Malacca, puis le Moyen-Orient, le bassin Méditerranéen et la côte orientale de l'Afrique.
La première Route Maritime de la Soie fut ouverte sous la dynastie des Hans Occidentaux au II ème siècle avant JC, s'est développée vers le milieu de la dynastie Tang au VIIIème siècle, était florissante sous les dynasties Song et Yuan, entre le Xème et le XIVème siècle, pour progressivement décliner vers la fin de la dynastie Ming au XVII ème siècle et cesser en 1840 (20ème année du règne de Daoguang de la dynastie Qing), avec la Guerre de l'Opium.
« Un gars de l'Ouest, de la race solaire, tel était Dean. Ma tante avait beau me mettre en garde contre les histoires que j'aurais avec lui, j'allais entendre l'appel d'une vie neuve, voir un horizon neuf, me fier à tout ça en pleine jeunesse ; et si je devais avoir quelques ennuis, si même Dean devait ne plus vouloir de moi comme copain et me laisser tomber, comme il le ferait plus tard, crevant de faim sur un trottoir ou sur un lit d'hôpital, qu'est-ce que cela pouvait me foutre ? J'étais un jeune écrivain et je me sentais des ailes.
Quelque part sur le chemin je savais qu'il y aurait des filles, des visions, tout, quoi ; quelque part sur le chemin on me tendrait la perle rare. »
En descendant la Via Appia, cette route mythique qu'empruntaient les légionnaires romains, les éléphants d'Hannibal, les esclaves de Spartacus et les chars de César, Jacques de Saint Victor, au volant de sa vieille Fiat, nous invite à un voyage peu commun.
Loin des tours opérateurs, des exploits sportifs et de l'égotisme gratuit, c'est une plongée au coeur de l'Italie du sud, de ses mythes, au croisement des grandes cités antiques et de l'ultra-violence des mafias d'aujourd'hui. Suivre l'Appia, la plus ancienne route de l'Occident unissant le christianisme et le paganisme, l'Antiquité et le Moyen Âge, l'Occident et l'Orient, c'est retourner au berceau de la civilisation et de la vie publique. Emprunter l'Appia, c'est aussi se frotter à la rudesse des « Sibéries du sud » et du populino, le petit peuple qui échappe aux statistiques et se reconnaît à son esprit « baroque », ses rites insolites et ses superstitions.
En décembre 2011, lors d'un atelier en pays Cathare, il croise la route d'une jeune plasticienne en résidence, originaire de Cuzco, qui, selon lui, « dégageait une énergie qu'on sentait jaillie de cette terre lointaine dont je ne savais rien ». Entre eux va naître une forte complicité artistique et humaine. Dès lors, il n'a qu'une obsession : se rendre dans ce pays. Ce qu'il finira par faire en juillet 2012, s'engageant dans un périple qu'il souhaite le moins préparé possible afin d'en conserver toute l'authenticité, la virginité du voyageur qui a tout à découvrir, refusant d'être parasité par les clichés et les préjugés. Hélas, depuis sa sortie initiale, vous connaissez maintenant la triste vérité, Fabcaro n'est JAMAIS allé au Pérou et ce carnet de voyage est un faux... Mais quel faux ! Un faux totalement hilarant qui torpille tous les poncifs du carnet de voyage et prends un plaisir sadique à démonter les impostures littéraires du genre.
La parole revient enfin à LuAnne Henderson, la « Marylou » de Sur la route, l'un des plus attachants personnages du livre culte de Kerouac. Jeune épouse de Neal Cassady, éphémère amante de Kerouac, elle est amenée sous la plume de Jean-François Duval à se souvenir de ses dix-sept ans. Egérie juvénile dans un univers dont on n'a longtemps retenu que les figures masculines (Ginsberg, Burroughs et bien d'autres), elle pose un regard nouveau, frais et spontané sur ces « vivants de l'instant », qu'elle est la seule femme à avoir accompagnés sur la route, au coeur de l'aventure beat.
On se demande avec elle si la vieille Hudson 49 s'arrêtera jamais de rouler. On fonce. Où ? Ailleurs, loin, toujours plus loin. En quête d'un absolu ? Qu'importe, avec eux tous, c'est dans une odyssée vagabonde à travers l'Amérique que le lecteur est emporté. Les Rocheuses, la baie de Frisco, New York, la Louisiane sont des boussoles qui servent à se perdre plus qu'à se trouver.
Dans cette célébration inassouvie de la vie, Neal Cassady, Jack Kerouac et LuAnne redeviennent les figures légendaires d'une époque qui n'est plus mais qui a gardé sa puissance poétique intacte.
«?La pandémie nous a enfermés chez nous. À la ville comme à la campagne, en France comme partout dans le monde. La société des voyages et du tourisme, de la culture, des loisirs, même, a été comme suspendue au-dessus d'un vide immense. Et après?? Nul ne savait. Allions-nous encore parler de surtourisme, de pollution aérienne, de voyages lointains, de théâtres et de festivals?? Ou allions-nous garder les habitudes acquises de cet espace-temps arrêté?? Promenades de proximité, consommation de séries innombrables, repli sur le couple et la maison, télétravail, jardinage et animaux domestiques?? Ce livre pose ces questions et esquisse des solutions. Car après un tel choc, un tel temps de réflexion, ne peut-on remettre nos désirs de voyage en route, mais régénérés, renforcés, renouvelés?? Les auteurs de ce livre se sont nourris de leurs expériences propres mais aussi d'un grand colloque international à Nantes, qui fut très riche pour ouvrir des pistes et dessiner des projets. Et si nous faisions de ce dérèglement mondial oeuvre créatrice???» Jean Blaise, directeur du Voyage à Nantes Jean Viard est sociologue, directeur de recherche associé au Cevipof-CNRS. David Medioni est fondateur d'Ernest et directeur de l'Observatoire des médias de la Fondation Jean-Jaurès.
Activités des plus polluantes dans un contexte où la «transition écologique» est continuellement invoquée, le tourisme et sa complice l'aviation bénéficient pourtant d'un soutien inconditionnel des institutions, des mondes économique et culturel, ainsi que de certaines forces sociales et environnementalistes. Car qui serait prêt à se défaire de la première industrie mondiale et à renoncer à l'hypermobilité?? Né avec le capitalisme industriel, le tourisme a pris un essor fulgurant dans les années 1950. Dans un monde de production et de consommation de masse, il s'est imposé de manière évidente, et a contribué à élargir la sphère marchande à de nombreux domaines tout en s'intégrant complètement au quotidien. Ce processus de touristification tous azimuts participe de la mise en production du monde. Manager des territoires pour les rendre plus attractifs que d'autres fait des ravages?: émissions de gaz à effets de serre et nombreux dégâts environnementaux, artificialisation de la nature, surfréquentation, altération des rapports humains, folklorisation, construction de grands projets inutiles, hausse des prix de l'immobilier, etc. Contre ce tourisme dévastateur, considéré comme un pilier de la croissance, la critique, portée notamment par ce livre, ne peut que s'en prendre plus globalement à l'économie marchande, au puissant imaginaire qu'elle véhicule et aux modes de vie qu'elle induit.
Avec des textes de Miguel Amoros.
En 1950, un explorateur de 23 ans disparaît en pleine jungle amazonienne alors qu'il tentait de traverser seul la Guyane française d'ouest en est. Il s'appelait Raymond Maufrais. De lui, on ne retrouva que son carnet de voyage, perdu, au milieu de la forêt. La découverte de ce texte bouleversant conduit Eliott Schonfeld à retenter cette expédition extrême. Soixante-dix ans après Maufrais, il s'enfonce dans la jungle. Face aux mêmes dangers, étreint par les mêmes émotions, le jeune aventurier partage le rêve fou de son aîné : vivre dans la jungle, quitter la civilisation qui détruit le monde sauvage. Accompagné par le peuple de la jungle - singes hurleurs, anacondas, caïmans... - et hanté par son alter ego disparu, il écrit pour ne pas se perdre. Il est le premier homme à achever cette aventure en solitaire - la plus grande de toute sa vie.
Pendant qu'Ulysse parcourt le monde et enchaîne les exploits, Pénélope demeure immobile, supporte l'attente, tisse et détisse son ouvrage, restant au passage fidèle à son époux. Quand l'homme part, la femme attend son retour. Les femmes étant historiquement des êtres captifs, le voyage est l'un des moyens les plus symboliques pour qu'elles s'affranchissent de leur condition : voyager est toujours pour la femme un acte fondateur ; c'est dire « je vais où je veux, je ne suis qu'à moi ». S'inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle (dix ans d'arrivées et de départs), l'auteure évoque les territoires érotisés (comme le harem), dénonce la vision masculine de l'aventure et s'intéresse à la tension entre voyage et maternité. Lucie Azema le constate : il faut être libre « de » voyager et être libre « pour » voyager. Les femmes aussi sont du voyage s'adresse aux femmes qui sont déjà parties et à celles qui n'oseraient pas encore.
Alabama, années 1970. Après avoir fait acquitter le révérend Willie Maxwell, pasteur et serial killer, le brillant avocat Tom Radney se voit confier la défense... de l'assassin de celui-ci !
Vieux Sud, rumeurs vaudou et question raciale... D'emblée, la romancière Harper Lee se passionne pour l'affaire. Dix-sept ans après Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, ce procès qui s'annonce - elle le sait - pourrait donner matière à un livre aussi marquant, sinon plus, que De sang froid de son ami Truman Capote. Ce manuscrit, devenu légendaire, ne verra pourtant jamais le jour.
Soixante ans plus tard, retour sur les heures furieuses qui agitèrent l'Amérique et scellèrent le destin d'une gigantesque écrivaine.
À 18 ans Max a décidé de quitter Marseille pour s'installer sur la côte Est du Groenland. Dans le village isolé de Tiniteqilaaq où il habite depuis trente ans, il a appris des Inuits leur mode de vie particulièrement rude, à l'aune d'une nature aussi magnifique qu'impitoyable. Un parcours quasi-initiatique, fait de moments intimes ou épiques, dont Max a confié le récit à Simon Hureau. L'auteur de L'Oasis nous propose ici la biographie d'un homme ordinaire qui a choisi de vivre son rêve dans l'un des endroits les plus inhospitaliers de la planète...
Veuve depuis peu, Suzette repense à Francesco, son premier amour, perdu de vue il y a 60 ans. Sa petite-fille Noémie l'invite alors à partir à sa recherche. Sur la route de l'Italie, les deux femmes vont, du haut de leurs générations et de leurs expériences respectives, échanger sur la vie de couple, l'engagement et les histoires qui durent... Et s'il n'y avait pas d'âge pour vivre le grand amour ?
Tibet, XVIIIe siècle, dans un village au milieu des montagnes. Kang Zhipa, apprenti médecin, fait la connaissance de sa fiancée, Moshi Lati, venue d'une contrée lointaine. Pour ces futurs mariés aussi tendres que naïfs, apprendre à se connaître est déjà toute une aventure.
Pas à pas, au rythme des cueillettes d'herbes médicinales et des préparations de remèdes ou de plats traditionnels se tisse le récit du quotidien chaleureux d'une terre qu'on dirait bénie des cieux.