Amsterdam, 1892. Lydia n'espère rien lorsqu'elle se plonge dans les affaires de son père tout juste décédé. Mais la découverte d'un carnet la laisse songeuse : au fil des pages, elle comprend qu'il projetait la création d'une fabrique de fromage moderne, actionnée à la vapeur. Contre toute attente, elle se promet de réaliser ce projet un peu fou. L'époque interdisant à une femme seule de mener une telle entreprise, Lydia trouve de l'aide auprès d'un fermier de la région, Huib. À eux deux, et malgré leurs origines sociales différentes, ils comptent bien construire la plus grande fabrique de fromage de la région, et peut-être trouver en chemin plus que le succès...
Anvers, 1914. Nora, fille unique de Lydia, a trouvé refuge en Belgique, dans les bras de son jeune époux. Un départ précipité qui prend toutes les apparences d'une fuite, tandis qu'elle cherche du réconfort loin des siens. Réussira-t-elle à assouvir cette nouvelle soif de liberté, alors que la Première Guerre mondiale frappe aux portes de son pays d'adoption ?
Alors que la canicule sévit, Pam Pam se repose dans un pré quand une petite fille sort d'un arbre, le regarde, l'insulte et lui fait un bras d'honneur. Pam Pam cavale après la môme et arrive dans le pays merveilleux. Au programme : des rencontres avec des gens bien, des substances bizarres et des situations fort cocasses. Bref, Alice au pays des merveilles façon lapin...
Après Le Club des punks contre l'apocalypse zombie de Karim Berrouka et Zombies, Mort et Vivant de Zariel, retrouvons maintenant les deux complices en train de se balader pépouze au pays des merveilles.
Cent mots par jour. Depuis l'avènement au pouvoir d'un Parti fondamentaliste, les femmes sont soumises à ce quota absurde. Un mot de plus, un seul, et le bracelet-compteur qu'elles portent au poignet envoie une décharge électrique. Aussi, lorsque Jean McClellan se voit proposer de venir en aide au frère du Président, victime d'une aphasie, l'ex-docteur en neurosciences n'hésite-t-elle pas longtemps. La récompense ? La possibilité de s'affranchir - et sa fille avec elle - de son quota de mots. Mais ce qu'elle va découvrir, alors qu'elle recouvre la parole, pourrait bien la laisser définitivement sans voix...
Dans un village perché en haut des Pyrénées, on conserve la mémoire des drames familiaux, des persécutions guidées par l'ignorance, des exécutions sommaires de la guerre civile. Mais rien, jamais, ne vient altérer la profonde beauté du lieu, terre propice à l'imagination, à la poésie, aux histoires transmises de génération en génération.
Chaque voix raconte : d'abord les nuages et l'éclair qui foudroya Domènec, le paysan poète. Puis Dolceta, qui ne peut s'empêcher de rire lorsqu'elle se rappelle avoir été pendue pour sorcellerie. Sió, qui dut s'occuper seule de ses deux enfants. Puis les trompettes de la mort qui annoncent l'immuabilité du cycle de la vie. Le chevreuil, l'ours, la femme amoureuse, l'homme blessé par balle, et les autres.
Dans ce lieu hors du temps, amitiés, mariages, deuils, naissances s'entrelacent au fil des saisons.
Ode à la puissance de la nature, Je chante et la montagne danse mêle les légendes et le folklore catalans aux histoires bien réelles de ceux qui habitent ce lieu protégé par ses montagnes. Aussi limpide que poétique, la langue d'Irene Solà est un doux murmure qui enveloppe, transporte et résonne longtemps.
Venise, 1610.
Au coeur de la Sérénissime, cité-monde la plus peuplée d'Europe, puissance honnie par le pape Paul V, il est un établissement mystérieux connu sous le nom de Maison des Jeux. Palais accueillant des joueurs de tous horizons, il se divise en deux cercles, Basse et Haute Loge. Dans le premier, les fortunes se font et se défont autour de tables de jeux divers et parfois improbables. Rarement, très rarement, certains joueurs aux talents hors normes sont invités à franchir les portes dorées de la Haute Loge. Les enjeux de ce lieu secret sont tout autre : pouvoir et politique à l'échelle des États, souvenirs, dons et capacités, années de vie... Tout le monde n'est pas digne de concourir dans la Haute Loge. Mais pour Thene, jeune femme bafouée par un mari aigri et falot ayant englouti sa fortune, il n'y a aucune alternative. D'autant que l'horizon qui s'offre à elle ne connaît pas de limite. Pour peu qu'elle gagne. Et qu'elle n'oublie pas que plus élevés sont les enjeux, plus dangereuses sont les règles...
Quand la pensée révolutionnaire du sous-commandant Marcos souffle sur la banlieue de Rodez : la France périurbaine a trouvé son Don Quichotte !
Les nomades observent le monde et lisent dans la nature les signes avec lesquels ont été créés les contes. Ils puisent dans une terre de légendes où l'homme est le frère du loup. Cette vision des peuples premiers chemine parmi les indiens, les aborigènes, les pygmées, les tziganes. Elle se pose sur le bois des rennes de la Taà¯ga, les yourtes mongoles, les voiles des gitans de la mer. Elle imprègne la culture himba, zoulou, papou, inuit, lapone. Elle secrète la langue du bushman et le silence du camp Touareg. Tous ces peuples qui pratiquent l'art de l'errance savent que la source de toute chose se manifeste dans les histoires que l'on créé pour apprivoiser le vide, dire ce qui n'a pas de nom. Une anthologie du légendaire nomade, vingt huit récits cocasses, tendres, profonds, épiques, des versions inédites où transpirent le bon sens et l'amour des hommes vrais. Un duo éclatant avec une iconographie choisie, un sage voyage dans le respect des traditions lyriques qui animent les grands vagabonds. Patrick Fischmann conduit sa caravane de sages nomades en conteur amoureux des peuples et des pistes.
Imprégné de ses rencontres avec les peuples premiers, fidèle à une poétique de métamorphose, il confie aux grands espaces et aux errants avisés le soin de nous inspirer une autre façon de rêver le monde.
Pendant qu'Ulysse parcourt le monde et enchaîne les exploits, Pénélope demeure immobile, supporte l'attente, tisse et détisse son ouvrage, restant au passage fidèle à son époux. Quand l'homme part, la femme attend son retour. Les femmes étant historiquement des êtres captifs, le voyage est l'un des moyens les plus symboliques pour qu'elles s'affranchissent de leur condition : voyager est toujours pour la femme un acte fondateur ; c'est dire « je vais où je veux, je ne suis qu'à moi ». S'inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle (dix ans d'arrivées et de départs), l'auteure évoque les territoires érotisés (comme le harem), dénonce la vision masculine de l'aventure et s'intéresse à la tension entre voyage et maternité. Lucie Azema le constate : il faut être libre « de » voyager et être libre « pour » voyager. Les femmes aussi sont du voyage s'adresse aux femmes qui sont déjà parties et à celles qui n'oseraient pas encore.
En 1543, les Portugais sont les premiers Européens à découvrir le Japon, où ils nouent aussitôt des liens commerciaux.
François Xavier y implante dès 1549 une mission jésuite. En 1597, commencent les premières persécutions. Le "siècle chrétien" s'achève tragiquement dans les années 1640-1650 : le pays se referme alors sur lui-même, et interdit son territoire à toute présence étrangère jusqu'en 1868. Le père jésuite Luís Fróis, qui résida plus de trente ans dans l'archipel nippon, fait en 1585 une description comparative des moeurs japonaises et européennes.
Série d'instantanés qui décrivent les principaux aspects de la vie quotidienne, ce texte est aussi extraordinairement moderne, presque oulipien. Souvent très drôle, il développe un discours imprévu sur nous et les autres, tout au long de notations regroupées en chapitres sur les hommes, les femmes, les chevaux, les enfants, la religion, les armes, les maladies, la musique, les navires, etc.
Bien au-delà de nos repas quotidiens, notre assiette raconte les idéologies qui nous traversent. Nos manières de manger disent nos manières d'être ensemble ou de ne plus l'être. Depuis la Libération, nous avons vécu le mirage de l'électroménager et le sacre de l'agroalimentaire, l'invention des terroirs et la planète food, la gloire des grands chefs et l'avènement du burger, la quête sans fin du produit bio, éthique et local...
Loin d'être anecdotiques, ces changements sont l'écho des aspirations - mais aussi des tensions - de la société française.
Un récit passionnant, à la croisée de la mémoire et de l'histoire, qui prouve que manger est tout sauf anodin dans une France en recomposition permanente.
Yari rencontre Hide qui lui convient en tous points. Mais ils n'ont pas la même conception de la relation amoureuse et sont éprouvés tant par leurs envies que par leurs limites. Leur relation met en lumière leurs différends et pose les questions de l'exclusivité et de la jalousie.
Une romance moderne qui explore de multiples façons d'aimer aujourd'hui.
Un jeune homme s'adresse tour à tour à son avocat et à un psychiatre venus lui rendre visite en prison. Avec une ironie mordante, le narrateur prend à parti ses interlocuteurs. Les charges qui pèsent sur lui sont sérieuses, mais il affirme ne rien regretter. Se dévoilent les raisons qui l'ont poussé au crime : un père qui l'a toujours humilié ; une société gouvernée par les apparences ; la domination des plus forts sans partage ;
La pauvreté, la saleté, le mépris des animaux et de l'environnement. Les seuls élans d'affection que le jeune homme a connus ont été ceux de Bella, le chiot qu'il a recueilli. Mais dans ce pays, on tue les chiens « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ». Pourtant la rage est déjà là. Alors quand Bella a été tuée, il a fallu la venger.
C'est beau une ville la nuit...
Chaque matin, avant l'aube, Dee va au travail. Son boulot ? Déchiffrer un code caché dans un journal et le radiodiffuser depuis le toit de son immeuble. Chaque jour, à la même heure. Un travail payé cash. L'intermédiaire ? Douteux. Le commanditaire ? Aussi. Les conséquences si échec de la transmission ? Malheureuses. Que se passera-t-il le jour où il n'y aura pas de code à transmettre ?
Dans cette histoire co-créée par l'auteur Matt Fraction (Sex Criminals, Casanova - des Best-sellers du New York Times) et l'illustratrice Elsa Charretier (Star Wars, Infinite Loop), mise en couleurs par Matt Hollingsworth, November suit trois femmes dont les trajectoires vont se croiser, dans un underground noir et criminel. Alors que le feu et la fureur se déchaînent dans leur ville pendant un jour et une nuit, elles découvrent que leurs destins sont liés par un homme mystérieux qui semble tirer les ficelles.
Surdouée, Kira brille davantage dans les matières scientifiques que par sa popularité au lycée. Lauréate d'un concours prestigieux auquel elle s'est inscrite dans l'espoir de pouvoir payer les frais médicaux de sa mère, elle s'envole pour la Suède. À la soirée de remise des prix, vêtue d'une robe somptueuse brodée de libellules, elle devient pour la première fois le centre de toutes les attentions. Notamment celles du célèbre Dr Munn et de son séduisant assistant... Bientôt recrutée au sein de leur laboratoire, Kira fait une découverte prodigieuse, qui suscite toutes les convoitises. La voilà alors précipitée au coeur de jeux de pouvoir internationaux qui l'entraînent dans un voyage haletant au péril de sa vie...
Fuyant la guerre, un homme et une femme se sont réfugiés dans une forêt inconnue. L'homme, Bo, est un colosse. La femme, Hama, a perdu ses deux mains. Elle donne naissance à une fille, Tsell. Tous trois sont bientôt recueillis par un petit peuple vivant sous terre dans un immense refuge, un véritable dédale de galeries : le Bas.
D'où viennent Bo et Hama ? Quels malheurs ont-ils subis, qui les ont forcés à quitter leur foyer ? Quelle est leur histoire ?
Un récit graphique dense, puissant et hypnotique, adapté du roman d'Anne-Laure Bondoux.
Dix ans après le premier recueil de ses tribulations abracadabrantes, Paolo Pinocchio l'infernal pantin menteur revient sous le pinceau de Lucas Varela pour une aventure au long cours.
La dernière comédie de Paolo Pinocchio retourne aux origines du personnage puis, naviguant de la genèse à notre présent dystopique, propose une nouvelle cosmogonie sous stéroïdes qui puise sans vergogne son inspiration dans la démonologie de l'ancien testament, la Divine Comédie de Dante, la mythologie grecque ou encore la commedia dell'arte.
Comme dans un comic de super-héros, Paolo Pinocchio virevolte d'aventure en aventure, alternant facéties et tragédies, chassant là un diamant (évidemment magique) dans la Venise de la Renaissance, croisant ici une révolte de poissons désireux de se venger de leur créateur. Au coeur de ce maelstrom narratif servi par l'élégante ligne claire de Lucas Varela, se trouve un talisman, objet de toutes les convoitises... le nez de Paolo ! Au fil d'une mise en page dynamique, le récit n'en finit pas d'ouvrir ses tiroirs, d'aligner les mondes parallèles et de nous entraîner dans une chute vertigineuse... aux sources du mensonge primordial, celui qui est à l'origine de toute création.
La dernière comédie de Paolo Pinocchio est l'un des rares projets dont Lucas Varela signe à la fois le dessin et le scénario. Il en profite pour nous livrer une oeuvre majeure alliant aventure fantastique et commentaire satirique sur l'acte de création.
Et si vous n'aimez pas, on vous rembourse, parole de pantin !
Pour les enfants du quartier, le parc est un inoffensif jardin public. Mais pour son gardien, c'est un nid de sombres créatures qu'il est le seul à voir : asocial et atteint d'un solide trouble de la rêverie compulsive, Providence s'est donné pour mission de protéger les promeneurs malgré eux. Sa tâche se complique lorsqu'un livre étrange sorti des eaux troubles du lac libère un bestiaire terrifiant et attire l'attention des très louches services psycho-sanitaires... Talonné par une nouvelle directrice bien plus versée dans le jargon du management que dans l'occulte et déterminée à gérer le parc comme une véritable start-up, le gardien lutte contre l'appel d'un autre monde : noyé dans les brumes du lac, le reflet d'une étrange maison où il serait enfin en paix l'attire irrésistiblement... Une sublime variation sur l'univers et le personnage de Lovecraft, rendant hommage à l'imaginaire sous toutes ses formes.
Après Acqua Alta, L'Arbre aux pies et Ornithomaniacs, Daria Schmitt propose le plus abouti de ses albums, porté par un dessin splendidement fouillé au service d'une intrigue aux multiples rebondissements et références.
Si les contes de Madame d'Aulnoy sont à la mode au XVIIe siècle, force est de constater qu'ils ne sont pas vraiment passés à la postérité. Et pourtant, ils sont marqués par une grande richesse, une exubérance remarquable dans l'usage du merveilleux et un goût pour l'émancipation féminine ! Dans Belle Belle ou le Chevalier Fortuné, une jeune fille déguisée en homme pour sauver son père, séduit un prince en même temps que la soeur de celui-ci, et sème le trouble dans le genre... La Belle Cheveux d'or, elle, est si jolie que le roi de la contrée voisine veut la prendre pour femme.
Mais le coeur de la Belle est un royaume difficile à conquérir, et le jeune ambassadeur n'est pas au bout de ses peines.
Ces deux nouvelles constituent une lecture savoureuse pour les enfants et les adultes qui aiment jouer avec les codes du conte.
Les émotions ont mauvaise presse et souffrent depuis toujours d'un préjugé tenace. Les émotions, ce sont les « humeurs », ou encore les « passions » ? passivité de l'âme. Aujourd'hui encore, les hommes, bien souvent, ne doivent pas montrer leurs larmes, tandis que les femmes passent pour hystériques quand elles le font. Pourtant, ce sont nos émotions, ce que nous ressentons, qui nous rendent humains.
À rebours du développement personnel, c'est un guide philosophique des émotions que propose Ilaria Gaspari. Nostalgie, angoisse, gratitude, etc. : les mots que nous mettons sur nos maux ont une histoire, celle de toutes les personnes qui les ont vécues, dites, chantées, étudiées. En s'appuyant sur les plus grands philosophes et la littérature, des récits initiatiques d'Homère à Schopenhauer en passant par Spinoza, Ilaria Gaspari montre que ce qui est le plus intime est aussi universel : les émotions nous inscrivent dans la lignée des hommes.
À travers ce voyage émotionnel dans le temps et la philosophie, à partir de son expérience personnelle, Ilaria Gaspari enjoint à se reconnaître comme émotif afin de ne pas se laisser dominer par elles, ne pas les subir, ni les réprimer, mais les vivre et nous fier à ce qu'elles nous disent. Car c'est l'émotion que nous ressentons qui nous rappelle nos besoins profonds, qui nous rappelle que nous sommes humains.
L'été 1914, Jean-Marc Montjean, jeune médecin tout juste diplômé, revient s'installer à Salies, petit village du Pays basque dont il est originaire. Rapidement, il est appelé à soigner Paul Treville dont la jolie soeur jumelle, Katya, l'intrigue de plus en plus. Bien accueilli chez les Treville, le jeune homme devient un ami de la famille, qu'il fréquente assidûment en dépit d'une certaine ambiguïté dans leurs relations. Et même s'il devine derrière leur hospitalité et leurs bonnes manières un lourd et douloureux secret, il ne peut s'empêcher de tomber éperdument amoureux de Katya, quelles qu'en soient les conséquences.
À la fois histoire d'amour et thriller psychologique, L'Été de Katya est un roman à part dans l'oeuvre de Trevanian, qui revisite avec virtuosité et nostalgie la Belle Époque et une certaine idée du romantisme.
De l'Ancien au Nouveau Monde, le destin de trois bateaux et de leurs équipages, un négrier, un vaisseau pirate et un navire marchand. Avec ces péripéties nombreuses et ses personnages fascinants (depuis l'esclave africain jusqu'à l'armateur hollandais), cet hommage aux romans d'aventures se saisit du genre pour le renouveler d'une façon très inventive. Un roman contemporain au grand souffle romanesque, porté par une réflexion politique sur ce que fut cette première mondialisation.
Il y a dans Ramuntcho tout ce que le lecteur espère d'un roman de Loti : une histoire d'amour un peu triste dans un décor exotique. Le pays basque est encore exotique en 1897 et, grâce à Loti, un paradis où les jeunes gens dansent, jouent de la pelote et font de temps en temps de la contrebande.
Tous ces ingrédients ont fait l'immense succès de Ramuntcho. Pourtant, ces paysages admirables et ces splendides montagnes dissimulent la nécessité première du récit. Derrière les amours de Ramuntcho et de Gracieuse se cache l'aventure réelle de l'auteur qui partit pour le pays basque engendrer des enfants d'une race plus pure. De sa folle entreprise et de ses remords est né Ramuntcho, qui n'est donc pas un roman aussi simple qu'il paraît. Le lecteur d'aujourd'hui prendra un grand plaisir à lire cette histoire très forte de la conquête et de la perte d'un paradis perdu.